L’église Saint-Marc, à Marseille (12e), a été détruite par le feu. L’origine criminelle ne fait aucun doute, et la paroisse a décidé de porter plainte. La maison du gardien a elle-même été partiellement détruite, et 5000 m2 de végétation sont partis en fumée.
C’est dans le « quartier populaire » (on sait ce que cela veut dire) de Bois-le-Maître.
Cela s'est passé il y a environ trois semaines. Il y a eu un écho dans la presse locale, que personne n'a vu ni repris.
On imagine ce que cela aurait été s'il s'était agi d'une mosquée.
Sur le site du diocèse de Marseille, on lit ceci : « Eglise élevée en 1958, lors de la construction d’un grand ensemble. C’est une construction provisoire qui dure toujours... »
Eh bien elle a cessé de durer...
Commentaires
La destruction semi-secrète du patrimoine artistique et religieux de la France se fait par des mains inconnue (on ne doit pas beaucoup chercher à les connaître). Les cambriolages et incendies d'églises sont innombrables
Elle est semi-secrète parce qu'elle est parfois reprise dans les journaux, mais jamais mise dans ce qu'elle est un phénomène d'ensemble concerté.
Vous trouverez sur ce lien une partie des conséquences du vandalisme au Louvre, à Versailles.
http://www.latribunedelart.com/Nouvelles_breves/Breves_2007/8_07/Vandalisme_Sculpture_Louvre_742.htm
C'est un exemple de mise en application de ce que décrivait Pie XI en 1937 à propos du communisme toujours dirigeant :
"Propagande insidieuse et étendue.
17. De plus, la diffusion si rapide des idées communistes, qui s'infiltrent dans tous les pays grands et petits, civilisés ou moins développés, au point qu'aucune partie du monde n'y échappe, cette diffusion s'explique par une propagande vraiment diabolique, telle que le monde n'en a peut-être jamais vue : propagande dirigée par un centre unique et qui s'adapte très habilement aux conditions des différents peuples ; propagande qui dispose de grands moyens financiers, d'organisations gigantesques, de Congrès internationaux, de forces nombreuses et bien disciplinées ; propagande qui se fait par des tracts et des revues, par le cinéma, le théâtre et la radio, dans les écoles et même dans les Universités, qui envahit peu à peu tous les milieux même les meilleurs, si bien que le poison pénètre presque insensiblement et toujours davantage les esprits et les coeurs."
On parierait volontiers que le centre directeur de la propagande a ici donné l'ordre de procéder ainsi : "silence".