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syrie - Page 6

  • L'opposition syrienne

    Au moins 20 membres du CNS (Conseil national syrien), dont plusieurs figures de proue de l’opposition syrienne, ont quitté cette organisation pour constituer le Groupe patriotique syrien, dirigé par l’avocat et ancien juge Haitham al Maleh.

    D’autre part, EUobserver remarque que le "Comité national de coordination pour le changement démocratique" a boycotté la réunion de Tunis pour protester contre le traitement de faveur dont bénéficie le CNS tant de la part des Occidentaux que de l’Arabie saoudite et du Qatar.

    A cette réunion des « Amis de la Syrie », Alain Juppé a déclaré que la France reconnaissait le CNS « comme l’interlocuteur légitime »…

    On constate que ce grand article d’EUobserver parle avec insistance de la « guerre confessionnelle » qui se déroule en Syrie.

  • La Ligue arabe devient la Ligue sunnite

    La Ligue arabe a décidé d’« ouvrir des canaux de communication avec l'opposition syrienne et lui fournir toutes les formes de soutien politique et matériel » et de mettre fin à la mission de ses observateurs en Syrie. (Cette mission était dirigée par le général al-Dabi, qui était le chef du renseignement militaire de la dictature islamiste du Soudan pendant le génocide du Darfour.) Le communiqué de la Ligue arabe a été lu par le prince Saoud al-Faysal en personne : le ministre des Affaires étrangères saoudien (depuis 1975 !), fils du roi Faysal et neveu du roi Abdallah. Ce n’est pas un secret que la décision de la Ligue arabe est celle de l’Arabie saoudite et du Qatar (pays hyper-actif dans les « révolutions arabes », et qui a joué un rôle majeur en Libye). En clair et en bref, il s’agit d’une déclaration de guerre sunnite contre le régime alaouite d’Assad, en appui désormais effectif à la rébellion sunnite en cours. Avec l'aval des Américains.

    En outre, la Ligue arabe en appelle à l’ONU pour la formation d’une force conjointe qui serait envoyée en Syrie…

  • Un autre son de cloche sur la Syrie

    Extrait d'un article de Kipa-Apic, traduction d'un article d'Asianews.

    A Homs, relève AsiaNews, les chrétiens sont désormais dans le collimateur des insurgés sunnites, comme le sont les alaouites, la minorité à laquelle appartient le président Bachar al-Assad. Les insurgés n’épargnent personne: un chrétien de Tartous raconte par exemple que ses trois neveux, fils de son frère, ont été abattus à Homs, dans leur atelier, simplement parce qu’ils réparaient une voiture appartenant à la police.

    Si la situation est grave pour les chrétiens, le fossé s’est encore davantage creusé entre sunnites et alaouites, la confession à laquelle sont rattachés les Assad. Les sunnites ont peur de traverser les villages alaouites, et vice-versa. Dans certaines zones, les deux forces sont présentes en alternance, ce qui génère une situation de peur constante au sein de la population.

    D’autres sources locales, non liées au régime en place à Damas, critiquent la manière dont les médias, notamment internationaux, décrivent la situation sur le terrain. Ces médias disent que depuis la mi-mars 2011, la répression de la révolte par l’armée a fait plus de 6.000 morts en Syrie, alors que nombre de civils, sans parler des soldats et des membres des forces de sécurité loyalistes, ont été tués par les insurgés. AsiaNews parle de "mur inexpugnable de la désinformation".

  • Homs: les chrétiens attaqués s'enfuient

    Communiqué de l’Œuvre d’Orient :

    Depuis le début de la semaine à Homs, les violents combats entre opposants au régime et l’armée se sont intensifiés.

    Portés hier à leur paroxysme, ils ont fait plusieurs morts parmi les civils et les militaires et de nombreux dégâts dans le quartier de Boustane al Diwane.

    Impuissants et terrés chez eux depuis plusieurs jours, les habitants du quartier, chrétiens et musulmans, ont vu leurs maisons endommagées, saccagées ou détruites.

    L’église grecque-melkite Notre-Dame de la Paix a été touchée et ses vitraux ont été cassés.

    Dans le même quartier, les écoles grecque orthodoxe et de Raidd Kouzham ont été endommagées.

    Selon les sources de l’Œuvre d’Orient, les 30 % de chrétiens restés dans cette partie de la ville ont du se résoudre à partir.

    C’est en larmes qu’ils abandonnent aujourd’hui leur maison pour chercher la sécurité. Quelques familles musulmanes ont également quitté la ville.

    2 février 2012.

     

  • Syrie :le massacre des chrétiens a commencé

    Des dépêches ont évoqué hier l’assassinat du P. Basilos Nasar, qui portait secours à un homme agressé dans une rue de Hama.

    Les rebelles ont ensuite tenté d’accréditer la thèse que le prêtre avait été tué par les forces du régime. Mais il a été « abattu par des insurgés alors qu’il venait en aide à un homme agressé par les insurgés », nous dit une religieuse qui souligne que la rébellion syrienne est un jihad. Plus de 230 chrétiens ont déjà été tués à Homs. Les chrétiens des quartiers mixtes de la ville sont en fuite.

  • Gilles Jacquier a bien été victime des insurgés

    C’était évident dès le début, mais il fallait trouver à tout prix le moyen d’en rendre responsable le régime syrien.

    Or il faut aujourd’hui reconnaître : 1 que les insurgés sont armés au point d’avoir des obus de mortier ; 2 qu’ils font des morts…

  • Ubu en Syrie

    La Ligue arabe, excédée par la violente répression en Syrie, a envoyé dans ce pays une délégation d’observateurs. Laquelle est dirigée par le général soudanais Mohamed Ahmed Mustafa al-Dabi. Lequel général était le chef des services secrets soudanais au moment du génocide du Darfour…

  • En Syrie, le flop

    Les Syriens ne semblent pas vouloir suivre le mouvement… Un groupe Facebook, qui avait réuni des milliers de membres, avait lancé un appel à manifester sous le slogan de "la Révolution syrienne 2011". Ce vendredi devait être "la première journée de la colère du peuple syrien et de rébellion civile dans toutes les villes syriennes", "contre la monocratie, la corruption et la tyrannie".

    Mais il n’y a eu aucun mouvement à la sortie des mosquées. Il y avait seulement plus de policiers…

  • L’Iran et la Syrie. Et Israël

    La presse iranienne rapporte qu’à l’issue de la visite du ministre syrien de la Défense à Téhéran, la Syrie et l’Iran ont signé un mémorandum de coopération en matière de défense.

    Cette annonce intervient une semaine après l’officialisation des négociations entre Israël et la Syrie.

    Jeudi dernier, la ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, avait posé comme condition à tout progrès dans les négociations la rupture des liens de la Syrie avec « l’Iran, le Hezbollah et le Hamas et les autres organisations terroristes ». Condition aussitôt rejetée par Damas.

    L’Iran et la Syrie ont signé un accord de coopération militaire en 2006.

  • Les négociations Israël-Syrie officialisées

    Le porte-parole du Premier ministre israélien Ehud Olmert a ouvertement admis que son pays et la Syrie mènent des négociations, sous le parrainage de la Turquie.

    La Syrie a aussitôt confirmé. La Turquie a suivi dans la foulée.

    Ce n’est évidemment pas un hasard si cette « révélation » a lieu le jour de l’accord interlibanais. Et ce n’est pas une bonne nouvelle pour le Liban. Car l'accord qui se profile est le retour du Golan à la Syrie, et en échange Israël laisserait les mains libres à la Syrie concernant le Liban. Ce qui n'est pas du goût de l'Iran, qui a le Hezbollah sur place...