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syrie - Page 5

  • Syrie

    Le journal koweitien Al Qabas rapporte que des dizaines de jihadistes koweitiens sont allés se battre en Syrie. Ils passent par la Turquie, comme d’autres jihadistes venant notamment d’Algérie, d’Arabie saoudite et du Pakistan. Pour éviter le problème qu’a posé l’arrestation de 19 jihadistes tunisiens, les combattants laissent désormais leurs papiers d’identité à la frontière et entrent avec de faux papiers syriens, qui leur sont fournis par l’Armée syrienne libre. Les armes transitent également par la Turquie, qui ferme les yeux.

    A Qusayr, où il y avait environ 10.000 chrétiens avant les troubles, les quelque 1.000 chrétiens qui restaient ont à leur tour pris la fuite après l’ultimatum du « général » Abdel Salam Harba copieusement retransmis par les haut-parleur des mosquées, réduisant les chrétiens à une stricte dhimmitude. Un chrétien qui sortait de chez lui pour acheter du pain (sans doute à l’heure qu’il ne fallait pas) a été abattu en pleine rue.

  • La Syrie dévastée par le jihad

    A Homs, qualifiée de « ville martyr », les forces d’opposition ont occupé deux quartiers, Diwan Al Bustan et Hamidieh, où se trouvent toutes les églises et les Evêchés raconte à Fides l’Archimandrite. « Le spectacle qui s’offre maintenant à nos yeux – continue-t-il – est celui de la plus absolue désolation : l’église de Mar Élian est à demi détruite et Notre-Dame de la Paix saccagée (près de laquelle on a trouvé plusieurs personnes égorgées) est encore occupée par les rebelles. Les maisons, très endommagées par les combats de rue sont entièrement vidées de leurs habitants qui ont fui sans rien emporter ; le quartier d’Hamidieh constitue encore aujourd’hui le refuge inexpugnable de bandes armées indépendantes les unes des autres, fournies en armes lourdes et en subsides par le Qatar et l’Arabie Saoudite. Tous les chrétiens (138.000) ont pris la fuite jusqu’à Damas ou au Liban ; ceux qui n’y avaient pas de parents se sont réfugiés dans les campagnes avoisinantes, chez des amis, dans des couvents, jusqu’au Krak des Chevaliers. Un prêtre y a été tué ; un autre, blessé de trois balles dans l’abdomen, y vit encore ainsi qu’un ou deux autres, mais ses cinq évêques se sont prudemment réfugiés à Damas ou au Liban ».

    Tel est le début d’un témoignage de Mgr Philippe Tournyol du Clos, archimandrite gréco catholique melkite, qui vient de visiter la Syrie (et que certains de mes lecteurs ont dû connaître au Centre Charlier et dans les universités d’été de Chrétienté Solidarité).

  • Syrie

    « Il y a des forces étrangères qui ne veulent pas de la paix en Syrie. Le pays est aujourd'hui la proie de combattants venus de Tunisie, de Libye, de Turquie, du Pakistan et d'autres Etats islamiques. Des armes et de l'argent affluent à travers les frontières pour alimenter la spirale de la violence. Les pays occidentaux ne font rien de concret pour arrêter le conflit, ils ne se soucient pas du sort du peuple syrien, qui en plus de la guerre entre l'armée et les rebelles souffre également de l’embargo économique. »

    C’est ce que dit Mgr Giuseppe Nazzaro, vicaire apostolique d'Alep, à AsiaNews.

    Il confirme qu’il s’agit d’une lutte entre les alaouites et les extrémistes sunnites pour le contrôle du pays. Les affrontements se concentrent principalement dans les zones où il y a la plus forte présence de militants étrangers. Dans les provinces non encore dominées par les Frères musulmans, la situation est plus calme et l’opposition au régime est plus pacifique. « Je viens de terminer ma visite pastorale dans une paroisse où les chrétiens n'ont pas de problèmes, et ils peuvent essayer d'aider les communautés locales musulmanes. Des musulmans, des Syriens sunnites et chiites, qui les respectent et n'ont aucune raison de les attaquer. »

  • Chrétiens de Syrie

    Selon l’agence Fides :

    - Le village chrétien de Dmeyneh a été touché par des tirs de mortier des milices rebelles, qui ont fait trois morts. Une vingtaine de familles ont fui.

    - Plusieurs familles qui avaient fiui Al Bori Al Qastal sont revenues chez elles : l’armée a repris le contrôle de la zone. Leurs maisons avaient été prises par « des étrangers et des radicaux islamiques armés » qui avaient fait de l’église leur quartier général. Selon le prêtre grec-orthodoxe George Hosh, « il s’agissait de militants armés venus de Turquie et d’autres extrémistes islamiques provenant de Tunisie, de Libye et du Pakistan ».

  • Syrie

    Dans la province de Hama, des milices de l’Armée de libération syrienne ont pénétré dans le village Al Borj Al Qastal, en ont chassé les familles chrétiennes, ont pris possession des habitations, et ont transformé l’église en quartier général miliaire.

    Dans la province de Damas, le curé grec-catholique de Qara, le P. Georges Louis, a été victime d’une sauvage agression. De nombreux combattants de l’Armée de libération syrienne délogés de Homs ont trouvé refuge à Qara.

  • A propos de l’attaque de l’armée syrienne contre l’université d’Alep

    « L’université d’Alep est pleine d’infiltrés libyens et turcs qui essayent d’enrôler les jeunes Syriens. Ces gens sont armés et ont provoqué l’armée, qui a violemment répliqué. » Le propos est de Mgr Giuseppe Nazaro, vicaire apostolique d’Alep, qui réside à 150 mètres de l’université.

    (AsiaNews)

     

  • Martyrs en Syrie

    A Qusayr, des bandes de miliciens provenant des rangs de l’opposition syrienne ont totalement détruit toute une rue chrétienne, non loin de l’église catholique. Le curé s’est enfui et « il n’est pas même possible d’ensevelir les cadavres ».

    André Arbache, père de famille de 30 ans, a été enlevé en janvier dernier parce que son frère a dénoncé ouvertement à la télévision les violences perpétrées par les bandes armées. André a été contraint à s’engager dans l’Armée de libération syrienne. Voici deux jours, son cadavre a été retrouvé à Qusayr, décapité et abandonné, mangé par les chiens.

    « Des nouvelles terribles circulent faisant mention du massacre de familles entières alors que certains instiguent à une guerre confessionnelle ». La chaîne de télévision salafiste Channel TV Safa Cheikh Arour a invité l’Armée de libération syrienne « à attaquer les chrétiens infidèles » à Saydnaya et à Maaloula et à « poursuivre les chrétiens, alliés du régime ».

    (Fides)

  • La révolution "syrienne" et les chrétiens

    Plus de 10.000 chrétiens ont fui la petite ville de Kusayr, à la frontière avec le Liban, suite aux pressions de groupes islamistes sunnites, déclare à Fides un prêtre du cru.

    Les bandes islamistes ont par ailleurs chassé du quartier Hamidiya de Homs des chrétiens s’étant déclarés favorables à l’opposition, voire même présents au sein de la coordination locale des groupes d’opposition. Ainsi que le raconte une source de Fides, les militants ont fait irruption dans leur maison et leur ont dit : « Tous vos biens doivent être pour l’islam. Allez-vous-en autrement nous vous tuerons ».

     

  • Un témoignage sur le CNS

    Le médecin Kamal al Labouani, figure de l’opposition syrienne, a démissionné du CNS (« Conseil national syrien »), qui se dit laïque et pluraliste.

    Les membres du Conseil, dit-il, sont des « fanatiques » (islamistes) qui se dissimulent derrière des « libéraux stupides » (oui, il y en a partout). Il explique : « Les Frères musulmans constituent la force dominante du Conseil. Il y a la faction de Hama, celle de Damas, celle d'Alep. Celle de Hama est soutenue et financée par le Qatar et la Turquie. Ils posent des conditions pour armer la rébellion en exigeant des opposants qu'ils soient islamistes ou pratiquants. »

    (Reuters)

  • Les chrétiens chassés de Homs

    Selon une note de l’Eglise syrienne orthodoxe parvenue à l’agence Fides, la Brigade Farouk, formée d’éléments d’Al Qaïda et de mercenaires provenant de Libye et d’Irak, parachève le nettoyage ethnique de Homs : 90% des chrétiens ont été expulsés, et leurs maisons placées sous séquestre. Selon des sources du Métropolite orthodoxe, les militants se sont rendus de maison en maison, dans les quartiers d’Hamidiya et de Bustan al-Diwan, obligeant les chrétiens à s’enfuir, sans leur donner le temps de prendre quoi que ce soit avec eux.

    D’autre part, le Vicaire apostolique d’Alep, Mgr Giuseppe Nazzaro, déclare à Fides: « Dimanche dernier, une voiture piégée a explosé à Alep, dans les environs de l’école des Frères Franciscains. Par miracle, un massacre d’enfants a été évité au Centre de catéchèse de l’église de Saint Bonaventure et ce seulement parce que le franciscain responsable, pressentant un danger, a fait sortir les enfants avec un quart d’heure d’avance sur l’horaire fixé. D’autres bombes ont explosé à Damas : il s’agit de signaux négatifs pour les minorités religieuses. »