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pakistan - Page 6

  • Rimsha Masih a été libérée

    La petite Pakistanaise déficiente mentale qui avait été arrêtée pour blasphème a été libérée de prison le 8 septembre et conduite en lieu sûr avec sa famille.

    L’imam qui l’avait dénoncée était en fait l’auteur de la manipulation : il avait ajouté aux feuilles calcinées des pages du Coran. C’est lui qui est aujourd’hui en prison… et se retrouve sous le coup de la loi anti-blasphème. Il a expliqué que c’était « la seul façon d’expulser les chrétiens de ce quartier ».

    La bonne et rapide issue de cette affaire est un événement remarquable, qui indique que les efforts des militants chrétiens, dont le ministre Paul Batthi (et le martyre de son frère) commencent à porter des fruits.

    Mais Asia Bibi est toujours en prison, dans l’attente interminable de son procès en appel.

  • Tournante pakistanaise

    Une adolescente chrétienne, Muqadas Kainat, a été violée par cinq hommes puis barbarement tuée dans les environs de la petite ville de Sahiwal, au Pendjab.

    (Fides)

  • Encore un meurtre de chrétien au Pakistan

    Le 22 août, un agriculteur chrétien, Sajid Masih, a été tué dans la zone de Kasur, et six autres chrétiens ont été grièvement blessés et se trouvent à l’hôpital suite à une attaque perpétrée par un groupe de musulmans. L’attaque en question avait pour but l’appropriation illégale de terres, dans le cas d’espèce 40 ha de terrain cultivable.

    (Fides)

  • Ce n'était qu'un orphelin chrétien au Pakistan

    Un orphelin chrétien de 14 ans, Sunil Massih, de Faisalabad, avait disparu le 19 août. Son corps, atrocement mutilé, a été retrouvé deux jours plus tard dans une zone industrielle. Ses oreilles, son nez, sa langue et ses membres avaient été arrachés, son ventre ouvert, et ses organes enlevés (notamment le foie et les reins, peut-être vendus au marché noir). Et son visage avait été aspergé d’acide, pour qu’on ne le reconnaisse pas. Les obsèques de Sunil Massih ont été célébrées hier, en présence d’un responsable de la défense des minorités et de personnalités politiques. Une marche de protestation a eu lieu pour demander justice… pour qu’au moins une enquête soit ouverte, car ce n’était pas encore le cas…

  • Pakistan : une petite trisomique accusée de blasphème

    Pour la première fois un mineur a été arrêté pour « blasphème » au Pakistan. Qui plus est il s’agit d’une fillette trisomique, Rimsha Masih. Elle a 11 ans et on l’accuse d’avoir brûlé dix pages d’une brochure utilisée pour apprendre l’arabe (donc le Coran), et avoir jeté le reste aux ordures.

    La police a mis la fillette en prison sous pression des islamistes qui menaçaient de faire justice eux-mêmes, c’est-à-dire de la tuer, et sa mère avec.

    Quelque 300 familles chrétiennes du même bidonville d’Islamabad ont fui, les islamistes ayant annoncé qu’ils allaient incendier les habitations des chrétiens.

  • Le ramadan à l’hôpital de Karachi (Pakistan)

    Leur thé a été empoisonné : 11 infirmières, dont trois chrétiennes, sont en soins intensifs dans leur hôpital de Karachi.

    C’est le ramadan, et malgré cela, pendant leur pause, 11 infirmières sont allées à leur cafétéria pour prendre un thé et manger quelque chose. Un bon musulman a pris la décision qui s’imposait.

    Le personnel de l’hôpital de Karachi, nous dit Asianews (mais on avait cru le comprendre) est constitué de musulmans qui ne supportent pas que leurs collègues non musulmans puissent manger pendant le Ramadan (dans la journée, faudrait-il préciser…).

    Asianews rappelle qu’au Pakistan il est interdit de manger en public dans la journée pendant le ramadan, mais que cette interdiction ne concerne pas, notamment, le personnel hospitalier. En outre, on peut contester que la cafétéria des infirmières soit un lieu public. Enfin, la charia ne prescrit pas la peine de mort pour violation du précepte du ramadan, a fortiori si le coupable n’est pas musulman…

    L’affaire est un signe parmi tant d’autres de la montée de l’islamisme radical au Pakistan.

  • Un (nouveau) signe du gouvernement pakistanais

    Le 11 juillet, le gouvernement pakistanais a approuvé une réforme qui augmente le nombre des sièges réservés à l’Assemblée nationale aux minorités religieuses : ils passeront de 10 à 15. De nouveaux sièges leur reviendront également dans les assemblées provinciales. D’autre part, depuis l’an dernier le nombre des sénateurs est passé, par décret présidentiel, de 100 à 104, les 4 nouveaux sièges (un par province) étant réservés aux minorités religieuses : mais ces sièges ne sont toujours pas pourvus…

    Le ministre pour l’Harmonie nationale, le catholique Akram Gill, souligne que cette réforme est le « fruit d’un effort considérable » et que les minorités religieuses seront « désormais en mesure d’être mieux représentées politiquement » au moment où elles en étaient arrivées « à désespérer et à penser que le gouvernement se désintéressait de leur sort ».

    Le problème est le fossé de plus en plus béant entre la bienveillance du pouvoir envers les minorités (conformément aux volontés du fondateur du Pakistan et à la Constitution) et la montée de l’islamisme dans la population.

  • Pakistan : une proposition de loi contre les conversions forcées à l’islam

    Le catholique Akram Gill, ministre pakistanais de l’Harmonie interreligieuse, a récemment créé une commission nationale pour les Minorités, qu’il préside. Et cette commission vient de présenter au gouvernement une proposition de loi visant à lutter contre les conversions et mariages forcés. Si l’on en juge par le nombre de plaintes, le mariage forcé est le crime le plus répandu contre les femmes au Pakistan (leur nombre dépasse celui des viols). Il y en a près d’un millier chaque année. Il s’agit de jeunes filles hindoues ou chrétiennes qui sont enlevées par des musulmans qui les déclare converties à l’islam et se marient avec elles devant un imam, lequel certifie que la jeune fille s’est librement et volontairement convertie à l’islam. C’est pourquoi la proposition de loi vise à ce qu’il soit interdit aux convertis provenant de communautés non musulmanes de se marier pendant les six premiers mois au moins suivant leur conversion.

    (Fides)

  • Pakistan: deux chrétiens acquittés

    En décembre 2008, Munir Masih et sa femme Ruqayya avaient été condamnés à la prison à perpétuité pour « blasphème » envers l’islam. En 2010, ils avaient été blanchis de l’accusation de blasphème envers Mahomet. La Haute Cour de Lahore vient de rejeter les autres charges (blasphème envers le Coran) et de les acquitter, pour manque de preuves. La Haute Cour a mis en évidence qu’il s’agissait d’une vengeance à la suite d’une bagarre entre les enfants du couple chrétien et les enfants d’un couple musulman.

    « la Cour a pris une décision courageuse », commente un prêtre du diocèse pour AsiaNews.

    Mais Asia Bibi attend toujours son procès en appel devant la même Haute Cour. Il est vrai qu’elle n’a été condamnée qu’en novembre 2010…

  • Une hirondelle pakistanaise

    A Gojra, un village du Pendjab, au Pakistan, un musulman, Muhammad Boota, avait accusé un chrétien, Asif Masih, de blasphème à la suite d’une altercation. Le chrétien a été arrêté, et est passé en justice. A l’audience, il a été défendu par un riche propriétaire foncier (de ceux-là même qui sont souvent les pires persécuteurs de chrétiens), Chaudhary Khalid Cheema, qui avait fait venir plusieurs musulmans du village pour soutenir le jeune chrétien et lui permettre de se défendre. Et le chrétien a été relaxé, car l’accusation était un mensonge.

    « Etre musulman, ce n’est pas une raison pour défendre Muhammad Boota, dont le comportement envers Asif Masih était répugnant, a déclaré Chaudhary Khalid Cheema à AsiaNews. Je n’avais aucun doute sur le fait que le jeune chrétien était innocent. »

    Et d’ajouter : «  Nous avons honte de ce qui est arrivé à Korian et Gojra en 2009, parce que personne n’a mené d’enquête impartiale. Nous défendons les droits des chrétiens, et nous voulons vivre ensemble dans un même respect et une même dignité. »

    En février 2009, au moins huit chrétiens avaient été brûlés vifs, et une vingtaine blessés, et une cinquantaine de maisons incendiées. Les autres avaient dû fuir leurs villages. A la suite d’une fausse accusation de blasphème.