Le 11 juillet, le gouvernement pakistanais a approuvé une réforme qui augmente le nombre des sièges réservés à l’Assemblée nationale aux minorités religieuses : ils passeront de 10 à 15. De nouveaux sièges leur reviendront également dans les assemblées provinciales. D’autre part, depuis l’an dernier le nombre des sénateurs est passé, par décret présidentiel, de 100 à 104, les 4 nouveaux sièges (un par province) étant réservés aux minorités religieuses : mais ces sièges ne sont toujours pas pourvus…
Le ministre pour l’Harmonie nationale, le catholique Akram Gill, souligne que cette réforme est le « fruit d’un effort considérable » et que les minorités religieuses seront « désormais en mesure d’être mieux représentées politiquement » au moment où elles en étaient arrivées « à désespérer et à penser que le gouvernement se désintéressait de leur sort ».
Le problème est le fossé de plus en plus béant entre la bienveillance du pouvoir envers les minorités (conformément aux volontés du fondateur du Pakistan et à la Constitution) et la montée de l’islamisme dans la population.