Le catholique Akram Gill, ministre pakistanais de l’Harmonie interreligieuse, a récemment créé une commission nationale pour les Minorités, qu’il préside. Et cette commission vient de présenter au gouvernement une proposition de loi visant à lutter contre les conversions et mariages forcés. Si l’on en juge par le nombre de plaintes, le mariage forcé est le crime le plus répandu contre les femmes au Pakistan (leur nombre dépasse celui des viols). Il y en a près d’un millier chaque année. Il s’agit de jeunes filles hindoues ou chrétiennes qui sont enlevées par des musulmans qui les déclare converties à l’islam et se marient avec elles devant un imam, lequel certifie que la jeune fille s’est librement et volontairement convertie à l’islam. C’est pourquoi la proposition de loi vise à ce qu’il soit interdit aux convertis provenant de communautés non musulmanes de se marier pendant les six premiers mois au moins suivant leur conversion.
(Fides)