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  • Ce qu’on nous cache

    Je le découvre aujourd’hui par Le Salon Beige. Le fait date du 1er août et a été soigneusement occulté par les médias. Seule la Tribune en a parlé, le 4 août, et la nouvelle a été immédiatement enterrée. Elle était pourtant d’importance, mais pas à la gloire du gouvernement français, et elle est même particulièrement désastreuse : l’Inde a annulé le « contrat du siècle », la commande de 126 Rafale, dont on avait fait un événement « historique ».

    En fait, depuis la visite officielle du Premier ministre indien en avril dernier, on se doutait qu’il y avait un problème. On avait alors annoncé que l’Inde commandait immédiatement 36 Rafale « prêts à voler », la négociation sur les 126 avions se poursuivant par ailleurs…

    En fait le gouvernement indien était depuis décembre – depuis qu’il a vu ce qu’était la parole de la France dans l’affaire des navires Mistral - en négociation avec le gouvernement russe. Et dès avant la visite en France de Narendra Modi, l’Inde avait signé avec la Russie un contrat pour l’achat de 127 avions de chasse russes…

    On lira ici de très intéressantes explications.

    D’autre part, la Lituanie a demandé hier à l’Union européenne 50 millions d’euros, pour aider ses paysans qui souffrent de la chute des prix du lait consécutive à l’embargo russe. Le Premier ministre lituanien a déclaré à Bruxelles que la situation était « critique » parce que les exportations de lait et de produits laitiers avait baissé de 34%.

    On remarquera que les Lituaniens disent les choses telles qu’elles sont. Alors qu’en France le gouvernement dit qu’il va essayer de faire quelque chose à cause d’une crise mystérieuse, la Lituanie demande de l’argent à l’UE qui est responsable de cette politique absurde qui ruine les paysans européens.

    Tandis que le méchant Poutine, qu’on a su si bien isoler, empoche des contrats…

  • Saint Louis

    Commentaires du bienheureux cardinal Ildefonso Schuster sur les trois oraisons de la messe :

    Prière. — « Seigneur, qui avez fait passer du trône terrestre au trône céleste le bienheureux roi Louis ; par ses mérites et son intercession faites que nous aussi méritions d’avoir part à l’héritage du Christ Jésus, Roi des rois ». Aujourd’hui l’Église, dans cette première collecte, rappelle les fidèles au sens de cette dignité royale que, par notre incorporation au Christ Roi et Prêtre, nous avons obtenue dans le sacrement du Baptême. Si les chrétiens appartiennent tous à cette dynastie sacrée instituée par le Christ, — regale sacerdotium — il convient qu’ils sachent se dominer et tiennent leurs passions assujetties. On attribue à saint Colomban une belle parole qui se rapporte à cette liberté royale que doit garder intacte le chrétien. A un roi tyran, ce saint abbé dit un jour : si aufers libertatem, aufers dignitatem (1).

    Sur les oblations. — « Comme le bienheureux confesseur Louis, ayant méprisé les délices du monde, s’efforça de plaire uniquement à Dieu ; ainsi nous vous demandons. Seigneur, que son intercession nous rende agréables à Vous ». Il n’est rien de plus vil que de transiger avec sa conscience pour ne pas déplaire aux hommes. Avec la meilleure bonne volonté, avec le tact et la prudence la plus circonspecte, il est impossible de contenter tout le monde. Saint Paul essaya de le faire, mais lui-même écrivit : Si adhuc hominibus placerem, Christi servus non essem (2). Le Psalmiste a un mot très fort contre ces lâches victimes du respect humain : disperdet ossa eorum qui hominibus placent, quoniam Deus sprevit eos (3).

    Après la Communion. — « Seigneur, qui avez rendu illustre sur la terre, puis glorieux dans le ciel, le bienheureux confesseur Louis, établissez-le aussi défenseur de votre Église ». Le nombre est-il assez grand, de ceux qui évoquent avec passion les noms des souverains des anciennes dynasties françaises ? Et pourtant, le nom de saint Louis IX exprime encore, pour cette nation, tout un programme et un idéal de foi, de pureté, de valeur et d’honneur qui élève les lis de la vraie France catholique d’autant plus haut qu’est descendue davantage dans la fange la faction jacobine adverse, destructrice de sa propre patrie.

    (1) Si on retire la liberté, on retire la dignité.

    (2) Gal. 1, 10. Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur du Christ.

    (3) Ps. 52, 6. Dieu a brisé les os de ceux qui cherchent à plaire aux hommes, parce que Dieu les a méprisés.