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  • Un événement à Cagliari

    Le jeune prêtre sarde diocésain don Michele Piras, ordonné samedi par l’archevêque de Cagliari Mgr Miglio, a voulu célébrer sa première messe selon la « forme extraordinaire ». Et ce fut, dimanche, une grand-messe très solennelle de saint Pie V, en la cathédrale de Cagliari, pour la première fois depuis la nouvelle messe. En présence notamment du cardinal Luigi de Magistris. La célébration a été entièrement organisée par le clergé sarde.

  • Le Christ invisible

    Près de 250 tombes ont été profanées dans le cimetière de Castres. Des dizaines de crucifix ont été jetés à terre, une statue de la Sainte Vierge a été arrachée, « le symbole de la croix était spécialement visé », selon le maire.

    Le procureur adjoint déclare n’avoir vu « pour l’instant aucune connotation à caractère religieux ou racial ».

    Parce que lorsqu’il n’y a pas d’élément anti-musulman ou antisémite (or le carré juif a été épargné) ce n’est ni religieux ni racial. C’est du vandalisme sans connotation…

    Un exemple de plus que pour les autorités tout est permis contre les chrétiens et contre la religion chrétienne : les atteintes n’en sont pas, tout simplement. C’est pire que dans certains pays musulmans.

    Addendum

    Un suspect de 21 ans a été arrêté.

    "L'homme répète en boucle des prières musulmanes, il bave, son état a été déclaré incompatible avec une garde à vue", déclare le procureur adjoint.

    Il se confirme donc qu'il n'y a rien de religieux. Puisque c'est un fou. Pas d'amalgame.

  • « La cosiddetta teoria del “gender” »

    Hier on disait partout que lors de l’audience générale, dans les quelques mots qu’il a prononcés et qui n’ont décidément plus rien à voir avec une catéchèse, François avait dénoncé la « théorie du genre ».

    De fait, le site du Vatican authentifie la chose. Le pape a dénoncé « la cosiddetta teoria del “gender” », « la soi-disant théorie du gender ».

    Ce serait sympa que quelqu’un lui fasse remarquer discrètement que l’Eglise ne dénonce pas des « théories », qui n’ont que le statut provisoire de théories pouvant être contrées par d’autres théories, mais une idéologie qui tend à s’imposer comme la nouvelle vérité sur l’homme. Et que l’Eglise dénonce cette idéologie depuis 20 ans, et que dans le Lexique des termes ambigus et controversés sur la famille publié il y a dix ans par le Conseil pontifical pour la famille on ne trouve pas l’expression « soi-disant théorie du gender », mais cinq fois l’expression « idéologie du genre » dans la seule introduction du seul premier article sur le sujet.

    Le pape ajoute que cette soi-disant théorie du gender serait un « pas en arrière ». Peut-être oui, s’il s’agit d’une théorie. Mais l’idéologie du genre est quant à elle, non pas un pas en arrière, mais une négation de l’être humain : l’ultime subversion. C’est tout autre chose.

  • De ore prudentis

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    . De ore prudéntis procédit mel, alléluia : dulcédo mellis est sub língua eius, alléluia : * Favus distíllans lábia eius, allelúia, allelúia.
    . Sapiéntia requiéscit in corde eius, et prudéntia in sermóne oris illíus.
    . Favus distíllans lábia ejus, allelúia, allelúia.

    De la bouche du sage sort du miel, alléluia ; la douceur du miel est sous sa langue, alléluia : de ses lèvres dégoutte un rayon de miel. La sagesse repose en son cœur, et la prudence dans la parole de sa bouche ; de ses lèvres dégoutte un rayon de miel.

    Ce répons du temps pascal, qui s’applique soit au Ressuscité (comme en ce jour), soit à un saint, donne l’impression, comme la plupart, d’être pris d’un livre de la Bible, sans qu’on puisse a priori déterminer lequel… On en est tellement persuadé que saint Pierre Damien cite ce texte dans une lettre en disant : « Comme il est écrit. » Mais les éditeurs ne donnent pas la référence. Car il n’y en a pas, même si le répons pourrait en effet provenir de la Sainte Ecriture. En fait il en provient, mais en faisant la synthèse de diverses expressions dispersées. Dont deux se trouvent au verset 11 du chapitre 4 du Cantique des cantiques : « favus distillans labia », mais il s’agit des lèvres de l’Epouse, et non du « Sage » ; et l’on trouve du miel et du lait « sous la langue »… de l’Epouse.