Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Atanacio Jovi, homosexuel catholique

    Atanacio Jovi est un Philippin homosexuel et catholique. Comme il est catholique, il ne cherche pas de faux fuyant et ne demande pas au personnel ecclésiastique de changer la doctrine qui ne peut pas être changée, même si certains membres hauts placés de ce personnel sont prêts à se rendre aux pires modes mondaines.

    Atanacio a donné son témoignage, publié sur le site de la Conférence des évêques des Philippines.

    Sa vie, dit-il, démontre que son « orientation sexuelle n’éloigne pas les gens de l'Eglise ». « La chose la plus importante est d'aimer Dieu par-dessus tout. »

    Son choix de vivre dans la chasteté « montre que comprendre vraiment l'amour, l'amour vrai, suffit pour ne pas se sentir exclu ou discrédité».

    « C’est ma croix... Je peux être attiré par les hommes... Mais j'aime Dieu davantage ».

    Pour Atanacio, l’Eglise catholique « semble être la seule institution qui invite [les homosexuels] à l'amour. Nous sommes créés pour l'amour, et nos vies n’ont pas de sens si nous n’en avons pas l’expérience ».

    Le véritable amour est davantage que l'union physique et émotionnelle, « il veut le bien de l'autre. Il désire le paradis pour l'autre personne et veut l'encourager à embrasser la vertu de chasteté. Cela n’est pas une renonciation à l'amour, mais une expression profonde et courageuse de l’amour. »

    « Aussi surprenant que cela puisse paraître, l'Eglise aujourd'hui ne défend pas aux personnes qui éprouvent une attraction pour le même sexe de s’aimer. Si deux membres du même sexe s’aiment, ils vont faire ce qui est le meilleur pour l'autre. Ils s’encourageront les uns les autres à se reconnaître comme des enfants aimés de Dieu dont il se trouve qu’ils ont une attirance pour le même sexe, plutôt que comme des personnes qui se définissent par leurs pulsions sexuelles et dont il se trouve qu’elles croient en Dieu. »

    FILIPPINE_-_1113_-_Gay.jpg

    Atanacio, militant de Marie Médiatrice de toutes grâces du sanctuaire de Lipa.

  • Asia Bibi comme bouc émissaire

    A l’issue d’une réunion qui s’est tenue hier à Lahore, des responsables musulmans, chrétiens et sikhs ont demandé au gouvernement pakistanais de revoir les lois sur le blasphème, soulignant qu’un seul accusé a été reconnu coupable depuis 1953 : Asia Bibi. Dont le sort est désormais entre les mains des magistrats de la Cour suprême.

    Ils ont expliqué qu’il y a eu 1170 cas de blasphèmes enregistrés, dont 90% au Pendjab, près de 500 concernant des musulmans, 20 des hindous, 130 des chrétiens, 450 des Ahmadis. Tous ont été acquittés en première instance ou en appel. Seule Asia Bibi a été reconnue coupable.

    La réunion était organisée par le Réseau pakistanais Paix et Harmonie. Il y avait là des représentants du Conseil catholique pour le dialogue interreligieux, du Conseil des oulémas et des cheikhs du Pakistan, du chapitre Asie de l’Initiative des religions unies, le Sudhar Sabha hindou et du Forum jeunesse hindou-sikh.

    Ils ont élaboré une charte demandant que les cas de blasphème ne soient enregistrés qu’après une enquête préalable sur l’incident allégué réalisée par un policier qui ait le grade de commissaire, et que soit assurée la sécurité du plaignant et de l’accusé jusqu’à l’achèvement de cette enquête.

    Il est clair que les oulémas ne permettent pas qu’on aille plus loin.

    Le secrétaire du Conseil catholique pour le dialogue interreligieux, Javaid William, qui présentait le document, a déclaré que la loi sur le blasphème est devenue un sujet tellement sensible que personne n’ose y toucher, bien qu’elle soit très souvent utilisée pour régler des différends personnels. C’est pourquoi « nous demandons seulement que soit mise en place une “soupape de sécurité” pour éviter les abus », a-t-il précisé. Ajoutant que le plaignant devrait être poursuivi si son accusation se révèle être fausse… Mais il ne semble pas que cela soit dans le document.

    D22DE92D-FAD6-4BD4-A27C-01EFDC39B8E1_mwdynamic_mhdynamic_s.jpg

    Asia Bibi avec Salman Taseer, le gouverneur du Pendjab qui venait lui rendre visite en prison. C’était le 20 novembre 2010. Deux mois plus tard, il était assassiné par son garde du corps pour avoir pris la défense d’Asia Bibi.

  • En Malaisie

    Le 25 octobre dernier, le pasteur luthérien Maklin Masiau, de l’Eglise protestante de Sabah, était interpellé par les douaniers à l’aéroport de Kuala Lumpur, et après inspection de ce qu’il transportait, tous les livres et DVD étaient saisis.

    C’est parce que ce sont des livres et DVD religieux et que Dieu est nommé Allah, dit le pasteur.

    Pas du tout, rétorque la douane. C’est parce que le bagage du pasteur était très volumineux que nous l’avons inspecté.

    Et après ils en ont saisi le contenu, sans explication.

    Parce que c’était des livres et DVD chrétiens et que Dieu y est appelé Allah… C’est la seule explication possible, puisque ces livres et DVD ne sont pas interdits.

    Mais c’est une opération illégale des douaniers, puisque l’interdiction de l’emploi du mot Allah ne concerne juridiquement que le journal de l’archevêché de Kuala Lumpur.

    Mercredi, les livres et DVD ont été rendus au pasteur. Le gouvernement a fait savoir qu’il est en train de mettre au point une « procédure opérationnelle normalisée », à l’usage de la police et des douanes, pour éviter ce genre d’incident.

  • Forte claque pour Forte

    Mgr Bruno Forte, bombardé par François secrétaire spécial du récent synode et auteur des trop fameux paragraphes du rapport d’étape sur les divorcés remariés, les unions de fait et les homosexuels, était candidat au poste de vice-président de la Conférence des évêques italiens pour le Centre du pays. Il n’a obtenu que 60 voix, contre 140 à Mgr Mario Meini, évêque de Fiesole.

    Mgr Meini est délégué pour la pastorale de la famille de la Conférence des évêques de Toscane…

  • Saint Josaphat

    La messe (de ce jour) a des rapports voulus avec les textes de la liturgie grecque. C’est ainsi que l’Introït est emprunté à celle-ci et que les deux lectures sont également utilisées à la messe de rite grec d’un martyr pontife. La messe débute avec solennité : « Réjouissons-nous tous dans le Seigneur en ce jour de fête que nous célébrons en l’honneur de saint Josaphat, martyr… » Le leitmotiv de la messe est celui-ci : « Je suis le Bon Pasteur ; je connais les miens... » Nous l’entendons répéter trois fois : à l’Oraison, à l’Évangile et à la Communion. La parabole du Bon Pasteur se réalise doublement à la messe : dans le Christ et en saint Josaphat. Le Christ manifeste dans chaque messe son dévouement de pasteur pour ses brebis ; saint Josaphat est une reproduction et un membre du Christ qui continue sa Passion dans ses martyrs ; la messe célèbre le sacrifice de sa mort. Nous, qui sommes au Saint-Sacrifice mystiquement unis au Christ et aussi à saint Josaphat, nous voulons avoir part à l’amour, à la fidélité et au dévouement des deux Pasteurs. La belle Épître, tout à fait liturgique, tirée de la lettre aux Hébreux produit le plus grand effet. Là le souverain sacerdoce du Christ s’exprime clairement : le Christ, le Grand Prêtre éternel offre son sacrifice sanglant ; ce sacrifice trouve sa continuation à la messe, offerte par le sacerdoce des ministres consacrés de l’Église et par le sacerdoce commun du peuple.

    Dom Pius Parsch