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  • Reconquête N° 312

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  • « Leurs origines »

    L’ancien footballeur Eric Cantona est un militant antiraciste immigrationniste multiculturaliste frénétique. Il a même réalisé un documentaire « Football et immigration », qui doit être bientôt diffusé. Dans une interview à l’AFP, il aligne tous les poncifs de la propagande, au point d’en oublier qu’il est français et que ses enfants, français, pourraient éventuellement avoir besoin de se reconnaître dans cette identité…

    Il dit à sa femme « d’origine algérienne » qu’elle doit parler arabe avec leurs enfants, parce que il faut que « les enfants apprennent très tôt les langues, surtout celles des origines des parents ». Les origines des parents, dont l’un est Cantonna, de Marseille, et l’autre une Française née en France de parents algériens : origines 100% arabes…

    Et il insiste : « Mon petit s’appelle Emir, et ma fille Selma, ils sont français, mais on avait envie de leur donner un prénom de leurs origines, et qu’ils en soient fiers. » Leurs origines, 100% arabes…

    Et cela ne s’appelle pas de la discrimination ? Une discrimination dont ces pauvres enfants, fiers ou non, pourraient bien souffrir un jour ou l’autre ?

  • A Raqqa, Etat islamique

    A Raqqa, ville du nord de la Syrie, aujourd’hui place forte de l’Etat islamique, sont restées 23 familles chrétiennes contre 1.500 avant le début du conflit. Ce sont des arméniens qui n’ont pas pu partir par manque de moyens ou raison de santé. Les nouveaux maîtres viennent de leur envoyer la facture de la Jizia, la « taxe de protection », qui est due à partir de demain 16 novembre. Le montant est l’équivalent de près de 430 euros. La plupart des familles restées à Raqqa n’ont précisément pas les moyens de payer, et leurs biens seront donc saisis.

    L’Etat islamique a déjà réquisitionné les propriétés des chrétiens qui avaient fui la ville lors de leur entrée, et a organisé des autodafés de bibles et de livres chrétiens. La principale église arménienne a été transformée en bureau des affaires islamiques et de promotion de la charia…

  • Au Laos

    Sept chrétiens d’ethnie Hmong ont été arrêtés dans la province de Luang Namtha, dans le nord du Laos, le 2 novembre dernier, après s’être convertis de l’animisme au christianisme. Cinq d’entre eux ont été relâchés après avoir signé une déclaration les engageant à renoncer à leur foi alors que les autres, ayant refusé d’abjurer, ont été transférés à la prison provinciale. L’accusation portée contre eux est de « trouble de la paix sociale ».

    Six familles chrétiennes d’ethnie Hmong ont été chassées de leur village, dans la partie centrale du Laos, après s’être refusées d’abjurer à leur foi. Les six familles – soit un total de 25 personnes environ – habitaient dans le village de Ki Hai, en province de Borikhamxay. Elles s’étaient converties au christianisme en provenance de l’animisme. Du fait de leur conversion, les autorités locales ont arrêté deux hommes, faisant partie des chefs de famille, les retenant en détention pendant environ un mois, et demandant de renoncer à la foi chrétienne. Devant leur refus, est arrivé l’ordre d’expulsion. Deux familles ont quitté le village à la fin du mois d’août et quatre autres à la mi-septembre, se réfugiant dans le village voisin de Hoi Keo, dans les environs de la ville de Lak Sao. Les familles ont perdu leur maison, leur terrain et la ferme dont ils disposaient dans leur village d’origine.

    (Fides)

  • Mauvaise nouvelle pour la bande à François

    La conférence des évêques des Etats-Unis a élu hier ses représentants pour le synode de l’année prochaine. Il n’y a qu’un homme de la bande à François, et il est dans les remplaçants.

    Dans l’ordre où ils ont été élus :

    - Mgr Joseph Kurtz, archevêque de Louisville et président de la Conférence épiscopale. Il a été l’un des principaux artisans du « rattrapage » du récent synode, en tant que modérateur d’un des trois groupes anglophones.

    - Mgr Charles Chaput, archevêque de Philadelphie, qui en dehors d’avoir la particularité d’être un Américain d’ascendance française par son père et indienne par sa mère (Potawatomis du Kansas), est connu comme une figure de proue de la défense de la vie et de la famille. Il accueillera à Philadelphie la 8e Rencontre mondiale des familles en septembre 2015. Il a été l’un des rares évêques, avec le cardinal Burke, à oser dénoncer publiquement la dérive du synode.

    - Le très ratzingérien cardinal Daniel DiNardo, archevêque de Galveston-Houston. Il eut comme co-consécrateur le cardinal Burke et fut créé par Benoît XVI premier cardinal du Texas à 58 ans ; il est vice-président de la Conférence épiscopale et président de la commission épiscopale des activités pro-vie.

    - Mgr José Gomez, archevêque de Los Angeles, né au Mexique, dévot de Notre Dame de Guadalupe, prêtre de l’Opus Dei, ordonné par Mgr Chaput.

    Et deux remplaçants :

    - Mgr Salvatore Cordileone, archevêque de San Francisco, président de la sous-commission épiscopale de défense du mariage, flamboyant opposant au « mariage » homosexuel, très bienveillant envers la « forme extraordinaire ».

    - Mgr Blaise Cupich, que François vient de nommer archevêque de Chicago : il est le seul à pouvoir prétendre faire partie de la société Kasper and Co.

    Si les évêques américains avaient voulu faire plaisir au pape, ils auraient élu son meilleur ami américain, le catastrophique cardinal Sean O’Malley, archevêque de Boston.

  • Saint Albert le Grand

    Que Dieu, infiniment bon, se soit uni, entre toutes les créatures, la seule créature humaine, au point qu'on puisse dire vraiment que Dieu est homme et que l'homme est Dieu, et tout ce que Dieu a par nature, l'homme le possède par grâce, cela ne doit-il pas provoquer en notre âme une joie véritable ? « Dieu ne s'est pas uni aux Anges, mais au sang d'Abraham » (Héb. 2, 16). « N'est-ce pas quelque chose de grand et de merveilleux, s'écrie saint Jean Chrysostome, que notre chair soit assise, au ciel, bien haut, et que les Anges et les Archanges l'adorent ! »

    Autre motif de joie : Dieu nous a rendus certains du bonheur éternel, bonheur garanti par les promesses de la loi et des prophètes et par son propre serment : « le serment qu'il fit à Abraham, notre père » (Luc 1, 73), bonheur assuré par le don spécial des Évangélistes, par le témoignage des Apôtres, par le don de l'Esprit Saint au baptême, – l'Esprit est le gage de notre héritage – par les arrhes, c'est-à-dire l'avant-goût de ce bonheur, dans la dévotion et la douceur de Dieu, par le Christ, le Fils unique de Dieu, qui est notre otage. Saint Paul (Phil. 4, 4) nous exhorte à cette double joie. « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur (à cause de l'union de Dieu avec notre nature) ; je vous le dis encore, réjouissez-vous (à cause de la certitude du bonheur éternel). »

    C'est une preuve de la vraie joie, et un bon motif, pour quelqu'un, de se réjouir vraiment, que d'avoir l'assurance, par inspiration intérieure, de la rémission de ses péchés qui avaient si gravement offensé Dieu et les créatures et avaient fait perdre, au pécheur lui-même, avec toutes les grâces reçues, le droit d'en recevoir encore à l'avenir. Marie-Madeleine a eu cette certitude lorsque Notre Seigneur lui dit : « Beaucoup de péchés lui seront remis parce qu'elle a beaucoup aimé » (Luc 7, 47). Saint François aussi : il lui fut révélé que ses fautes, jusqu'à la plus petite partie, lui étaient tout à fait remises.

    Une autre marque de joie et une nouvelle raison de se réjouir, c'est l'assurance intérieure que l'on est fils de Dieu et héritier du royaume céleste. L'Esprit Saint nous donne cette assurance : « Il rend lui-même témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Si nous sommes fils, nous sommes aussi héritiers, héritiers de Dieu, cohéritiers du Christ » (Rom. 8, 16-17). L'apôtre saint Paul avait cette certitude : « J'ai l'assurance que ni la mort, ni la vie... ni aucune créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu en Jésus-Christ » (Rom. 8, 38-39).

    Saint Albert le Grand, le Paradis de l’âme, XXIII, 3-4.