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Rechercher : STATUE DE ST CHARBEL

  • Une église maronite au Qatar

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    Le patriarche maronite, le cardinal Bechara Raï, au terme d’une visite officielle au Qatar, a posé hier la première pierre d’une église maronite à Doha, qui portera le nom de saint Charbel.

    La première église construite à Doha (depuis le VIIe siècle) a été l’église catholique latine (Notre-Dame du Rosaire), sur un terrain offert par l’émir suite à l’établissement de relations diplomatiques avec le Saint-Siège (en 2002). Cette église a été consacrée en 2008. Quatre autres églises devaient être construites sur ce même très grand terrain du sud de la capitale. D’après la carte Google, il semble qu’il y en ait déjà davantage. L’église maronite ne faisait pas partie du projet initial, alors qu’il y a environ 30.000 Libanais maronites au Qatar.

    L’initiative a un sens diplomatique évident, alors que le Qatar et l’Arabie saoudite (dont on connaît le rôle de premier plan au Liban) sont à couteaux tirés…

  • Les trois nonnes de Walsingham

    Trois religieuses du prieuré anglican Notre-Dame de Walsingham ont déclaré qu'elles ont quitté le prieuré « pour une période de discernement avec l’intention de rejoindre l’ordinariat quand il sera établi ».

    Damian Thompson indique que selon une source de l’ordinariat en gestation, « lorsque ces religieuses ont formulé le souhait de rejoindre l’ordinariat, on leur a demandé de partir sans rien prendre avec elles ».

    (Walsingham fut le grand centre de pèlerinage anglais au moyen âge. Il était appelé le Nazareth anglais, parce qu’y avait été construite une maison de la Sainte Famille sur les indications d’une mystique qui avait des visions de la Sainte Vierge. Il s’y produisit de nombreux miracles. Tout y fut détruit par Cromwell, et la statue de Notre Dame fut brûlée. En 1897, Léon XIII bénit une nouvelle statue « pour l’ancien sanctuaire restauré de Notre-Dame de Walsingham ». Deux ans pus tôt, une anglicane convertie au catholicisme avait racheté la Slipper Chapel (qui était la dernière étape du pèlerinage avant Walsingham) et l’avait restaurée. Les pèlerinages, catholiques, reprirent et se développèrent. Le lieu devint le « sanctuaire national catholique de Notre-Dame de Walsingham ». En 1931, des anglicans établirent un « sanctuaire anglican de Notre-Dame de Walsingham » et commencèrent à organiser des pèlerinages…)

  • Saint François de Sales

    Se tenir en présence de Dieu et se mettre en la présence de Dieu, ce sont à mon avis deux choses; car pour s'y mettre il faut révoquer son âme de tout autre objet et la rendre attentive à cette présence actuelle. Mais après, quand on s'y est mis, on s'y tient toujours, tandis que, ou par l'entendement ou par la volonté, on fait des actes envers Dieu, soit en le regardant ou regardant quelque chose par amour de lui; ou en ne regardant rien, mais en lui parlant, ou ne le regardant ni parlant, mais demeurant simplement où il nous a mis comme une statue dans sa niche.

    Si une statue que l'on aurait mise en une niche au milieu d'une salle pouvait parler et qu'on lui demande: Pourquoi es-tu là?

    – Parce que, dirait elle, le statuaire mon maître m'a mise ici.

    – Pourquoi ne te remues-tu point?

    – Parce qu'il veut que j'y demeure immobile.

    – A quoi sers-tu là?

    – C'est pour servir et obéir à la volonté de mon maître.

    – Mais tu ne le vois pas?

    – Non, mais il me voit et prend plaisir que je sois où il m'a mis.

    – Mais ne voudrais tu pas avoir du mouvement pour aller plus près de lui?

    – Non, sauf s'il me le commande.

    – Ne désires-tu donc rien?

    – Non, car je suis où mon maître m'a mise, et son plaisir est l'unique contentement de mon être.

  • Notre Dame de Pontmain

    Dans mon diocèse, comme dans les autres diocèses de « l’ouest », c’est la fête de Notre Dame de Pontmain. En 2014 j’avais signalé le lien entre Pontmain et le Japon. Depuis lors j’ai découvert le lien entre Pontmain et… le Liban.

    Béchouate est un village maronite de la Békaa, dans un environnement chiite. Avec une particularité unique : la représentation de la Sainte Vierge est une statue de Notre Dame de Pontmain. Il n’y en a aucune autre au Proche Orient en dehors de Jérusalem. Personne ne sait comment elle est arrivée là. Tout au plus sait-on qu’elle est là depuis le début du XXe siècle, et qu’elle est arrivée en fait après l’incendie de l’église qui, en 1919, a détruit l’icône byzantine miraculeuse. Les habitants étaient fiers d’avoir une Notre Dame qui ne ressemblait à aucune autre, notamment à la Vierge de Lourdes qu’on voit partout, y compris à Béchouate (mais nul n’y fait attention). Jusqu’à il y a peu, ils savaient seulement que la « Vierge bleue » (al-azra al-zarqa) venait de France, sans plus.

    Or, le 21 août 2004 il y eut un événement. Un Jordanien musulman et son fils visitaient l’église avec un ami maronite. Un moment l’enfant s’adresse au maronite : « Tonton François, qui est cette femme qui me sourit ? » L’ami répond que ce n’est qu’une statue de plâtre, qui ne bouge pas et ne sourit pas. L’enfant reprend : « Alors elle est animée électriquement ? » L’homme, intrigué, regarde, et voit bouger le chapelet qui a été passé autour de la croix que tient la statue. A ce moment-là, un fidèle qui se trouve là s’exclame qu’il voit les yeux de la Vierge « s’animer comme pour faire le signe de croix ». Et l’enfant s’entend dire cette prière « plus grande que lui » : « Salut à toi, Vierge Marie, Reine du monde, de la paix et de l’amour. Des vieillards, des enfants et des femmes tombent de par le monde. Instaure la paix, l’amour et la liberté sur la face de la terre, ô Reine du monde. » Peu après, une huile odorante suinte de la statue, comme de tant d’icônes en Orient. Dès le lendemain commence une longue série de miracles (répertoriés dans un cahier avec les certificats médicaux) : un enfant chiite est guéri d’une tumeur à l’oreille, un jeune maronite quitte sa chaise roulante…

    Béchouate devient célèbre, et la classe politique, président en tête, voit tout de suite l’intérêt de célébrer cette Vierge catholique qui sourit à des musulmans (en fait elle était déjà connue dans la Bekaa comme « la Vierge qui fait des miracles avec les musulmans »). On élargit la route, on construit des infrastructures, des boutiques et des restaurants s’installent, et tous les idéologues du « dialogue » islamo-chrétien s’affairent… (Mais il n’y aura aucun syncrétisme. On peut même noter qu’un prêtre du sanctuaire, qui a vu l’huile suinter, est un chiite converti.)

    C’était donc en août 2004. Le mois suivant, une résolution de l’ONU exigeait le départ des troupes syriennes du Liban. Comme en 1871 les troupes prussiennes avaient quitté la France après l’apparition de Pontmain.

    Les habitants de Béchouate racontent un autre fait curieux. Au début de la guerre du Liban, en 1975, le village était bombardé par les Palestiniens et la milice chiite Amal. Or il n’y eut aucun blessé. Quelque temps plus tard les chrétiens firent prisonniers des chiites qui avaient participé aux bombardements, et ceux-ci leur dirent qu’ils avaient vu la Dame de Béchhouate se lever au-dessus du village et arrêter les obus de ses mains. C’est aussi ce que disaient les moines de Czestochowa quand la sainte colline fut attaquée en 1655 par les Suédois...

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    Autrefois sa robe était plus foncée et le crucifix était rouge, comme à Pontmain. Mais au fil des ans il a fallu refaire plusieurs fois la robe, et le crucifix a perdu sa couleur, puis il a fallu le changer et on lui a laissé sa teinte naturelle. Et pour empêcher les fidèles de continuer de dégrader la statue on l'a mise derrière une vitre...

    Et bien sûr elle est partout:

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  • De la férie

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    Monastère de Dečani, Serbie (Kosovo).

    Dans le martyrologe romain de ce jour, on peut lire notamment :

    A Constantinople, les saints martyrs Étienne le Jeune, Basile, Pierre, André et trois cent trente-neuf moines, leurs compagnons. Sous Constantin Copronyme, ils furent cruellement tourmentés par divers supplices pour le culte des saintes images, et confirmèrent par l'effusion de leur sang la vérité de la foi catholique.

    La liturgie byzantine fait aujourd’hui mémoire de saint Etienne le Jeune. Voici la notice du Liturgicon de l’Eglise grecque melkite catholique :

    Saint Etienne naquit à Constantinople au mois de septembre 715, et fut baptisé par le patriarche St Germain de Cyzique. Il embrassa en 731 la vie monastique sur la célèbre colline de Saint-Auxence, en face de Byzance, sous la direction du Vénérable Jean. Quand ce dernier mourut en 743 ou 746, le saint hérita de sa cellule. Mais Constantin Copronyme, qui avait succédé en 741 a son père Léon dans le gouvernement de l’Empire, convoqua en 754 un synode contre les saintes icônes et persécuta les pieux moines par des supplices variés et par l’exil. Entre autres il exila saint Etienne. En 764, il réunit au prétoire de Constantinople, en même temps que notre saint, environ 300 autres confesseurs venus de divers côtés de l’empire. Les uns avaient le nez coupé, d’autres avaient perdu les oreilles, les yeux, la main ou la barbe. Onze mois après sa sentence de condamnation, le Saint fut sorti de prison, jeté par terre, traîné sur la place publique, les pieds liés, lapidé comme le Protomartyr Etienne - ce qui le fit appeler « le Nouvel Etienne », et battu à coups de bâton. Traîné par un certain comte Philomattios, désireux de gagner les faveurs de |’Empereur, il fut frappé sur la tête avec une énorme poutre qui lui brisa le crâne et répandit le cerveau. Il mourut le 28 novembre 764.

  • Symposium sur saint Joseph

    Le 2e symposium français de joséphologie aura lieu le 7 octobre au sanctuaire St Joseph du St Sauveur à Chantemerle les Blés, dans la Drôme.

  • Une neuvaine pour la guérison de Vincent Lambert

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    Excellente initiative de Mgr Marc Aillet : une neuvaine pour demander la guérison de Vincent Lambert, entre la fête de la Transfiguration du corps du Seigneur, demain 6 août, et la fête de saint Maximilien Kolbe, le 14 août, veille de l’Assomption de Marie et de la clôture de la grande neuvaine pour la France.

    Saint Maximilien Kolbe fut condamné à mourir de soif, et c’est la menace qui pèse sur Vincent Lambert.

    Il ne nous échappe pas que la première prière proposée par Mgr Aillet est du P. Cestac, qui est de son diocèse et qui vient d’être béatifié. Ce qui veut dire que si Vincent Lambert guérissait, le P. Cestac serait rapidement canonisé… C’est la préférence diocésaine… Charité bien ordonnée commence par soi-même !

    Après cette neuvaine, si Vincent Lambert ne guérit pas, il serait bon que sa mère et ses amis (et ses avocats) invoquent des saints thaumaturges – j’ai pensé récemment qu’il faudrait lui apporter de l’huile de saint Charbel, par exemple – ou une relique de sainte Thérèse de Lisieux, etc. Ou invoquer, comme Mgr Aillet, une personne morte en odeur de sainteté dont on souhaite la béatification ou la canonisation.

    Il est évident que la guérison miraculeuse de Vincent Lambert aurait une portée sismique.

    *

    Auguste Reine des Cieux,
    Souveraine Maîtresse des Anges,
    Vous qui, dès le commencement, avez reçu de Dieu
    le pouvoir et la mission d'écraser la tête de Satan,
    nous Vous le demandons humblement :
    envoyez vos légions célestes pour que,
    sous vos ordres et par votre puissance,
    elles poursuivent les démons, les combattent partout,
    répriment leur audace et les refoulent dans l'abîme.
    “Qui est comme Dieu ?”
    O bonne et tendre Mère,
    Vous serez toujours notre amour et notre espérance!
    O divine Mère,
    envoyez les Saints Anges pour me défendre
    et repousser loin de moi le cruel ennemi!
    Saints Anges et Archanges,
    défendez-nous, gardez-nous!

    Bienheureux père Louis-Edouard Cestac

     

    Vierge Marie,
    Notre-Dame de France,
    Accueillez nos cœurs d'enfants
    confiants en votre bienveillance.
    Guidez les vers Jésus notre Sauveur,
    pour recevoir de son Cœur les grâces de sa divine miséricorde.
    Nous vous présentons notre pays,
    ses souffrances, ses troubles, ses conflits,
    mais aussi ses ressources et ses aspirations.
    Accueillez-les, purifiez-les,
    présentez-les à votre Fils
    afin qu'Il intercède en notre faveur,
    qu'Il oriente nos actions vers le Bien
    et nous guide dans la Vérité.
    Nous vous consacrons la France
    dans la fidélité à l'espérance
    et la force de l'Esprit Saint
    reçues à notre baptême.
    Amen.

    *

    La mort de saint Maximilien Kolbe

    Le 17 février 1941, il est arrêté et conduit en prison à Varsovie. Le 28 mai, il est transféré à Auschwitz dans un convoi de 320 autres prisonniers.

    Les prêtres, « êtres inutiles et parasites de la société », étaient affectés aux travaux les plus durs. L’évidente sainteté du P. Kolbe excitait les gardiens à multiplier les cruautés les plus sadiques à son égard. Et lui ne perdait jamais une occasion de réconforter ses compagnons, de prêcher. Il réussit même à dire deux fois la messe et à donner la communion à une trentaine de prisonniers.

    Un jour qu’on ne peut déterminer avec certitude, entre le 30 juillet et le 2 août, le commandant du camp désigne dix otages en représailles de l’évasion d’un prisonnier. L’un des dix, tout proche du P. Maximilien, évoque ses enfants qu’il ne reverra plus. Le religieux ose sortir du rang et il se plante devant le commandant. — Qui es-tu ? lui demande–t-il. — Je suis un prêtre catholique, et je veux prendre la place de cet homme. Le commandant ricane et accepte. Les dix sont conduits au bloc de la mort, où l’on ne meurt pas « de faim et de soif », contrairement à ce qu’on lit trop souvent, mais de soif, et la précision est importante. Car on peut survivre longtemps sans manger, et l’on meurt lentement d’inanition, alors qu’on ne survit que quelques jours sans boire, et l’on meurt dans d’atroces souffrances.

    Ce bloc de la mort, le sous-sol du bloc 11, est pour cette raison un lieu où l’on n’entend que cris et gémissements. Le P. Maximilien va en faire un lieu où l’on n’entend que prières et cantiques, à la stupéfaction des gardiens, dont l’un témoignera : « J’avais l’impression d’être à l’église. » Le 14 août, il ne reste que quatre survivants, dont le P. Maximilien. Ils sont achevés d’une piqûre de phénol. C’est la veille de l’Assomption.

    (Extrait de ma conférence sur saint Maximilien Kolbe)

  • Un signe de contradiction

    Une trentaine de juifs dits « ultra-orthodoxes », dont un député du Likoud (le parti du Premier ministre Netanyahou) ont occupé le Cénacle hier et en ont chassé les pèlerins chrétiens qui s’y pressent en ces jours de Pentecôte.

    C’était semble-t-il une sorte d’acte de représailles parce que la veille des chrétiens avaient osé prier au rez-de-chaussée, sur la « tombe du roi David » (après avoir payé leur ticket d’entrée…). Or que des chrétiens prient sur la tombe supposée du roi David serait un blasphème pour les juifs…

    C’est surtout un rappel que le Cénacle ne doit pas être rendu aux chrétiens, comme il en fut parfois question. Le gouvernement a rappelé que le statu quo demeurait, mais la messe qu’a pu y célébrer François a déchaîné les passions, et les manifestations. Normalement les chrétiens n’ont le droit de célébrer la messe au Cénacle que le jeudi saint et le jour de la Pentecôte.

    Il y avait eu un incendie criminel dans la chapelle de l’abbaye de la Dormition, juste à côté du Cénacle, juste après la messe du pape. Il y a fréquemment des graffiti antichrétiens aux abords du Cénacle.

  • La cathédrale de Nantes profanée

    La cathédrale de Nantes a été profanée la nuit dernière. Les accès à l’édifice ont été interdits, et l’on ne sait donc pas exactement de quoi il s’agit. Le préfet a dit que les vandales ont « défiguré une partie sacrée du chœur ainsi que l’autel le plus ancien au fond du chœur ». Autrement dit le nouveau chœur, avec son autel qui ressemble à une caisse ajourée avec du marbre doré dedans, consacré le 12 mai dernier, et le véritable maître autel. Une statue a été brisée.

    Le préfet a parlé d’inscriptions dont les « évocations » sont « mélangées » : 666, « évocations à caractère nazi, un buste de Femen ainsi que des petits bonshommes, style manif pour tous ». Une personne qui a vu les inscriptions parle d’« anges avec des sexes et des petites moustaches d'Hitler »… Mystère des témoignages…

  • Notre Dame de la Merci

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    La Mare de Déu de la Mercè, copatronne de Barcelone depuis 1637, couronnée  patronne du diocèse en 1888. Statue attribuée à Pere Moragues, XIVe siècle.

    Deus, qui per gloriosíssimam Fílii tui Matrem, ad liberandos Christi fidéles a potestáte paganórum, nova Ecclésiam tuam prole amplificáre dignátus es : præsta, quǽsumus ; ut, quam pie venerámur tanti óperis institutrícem, eius páriter méritis et intercessióne, a peccátis ómnibus et captivitáte dǽmonis liberémur. Per eúndem Dóminum nostrum.

    O Dieu, qui, par la très glorieuse Mère de votre Fils, avez daigné enrichir votre Église d’une nouvelle famille destinée à délivrer les fidèles du Christ de la puissance des païens, faites, nous vous prions, que, vénérant avec piété l’inspiratrice d’une si grande œuvre, nous soyons, grâce à ses mérites et son intercession, délivrés de nos péchés et de la captivité du démon.