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Syrie

« Il y a des forces étrangères qui ne veulent pas de la paix en Syrie. Le pays est aujourd'hui la proie de combattants venus de Tunisie, de Libye, de Turquie, du Pakistan et d'autres Etats islamiques. Des armes et de l'argent affluent à travers les frontières pour alimenter la spirale de la violence. Les pays occidentaux ne font rien de concret pour arrêter le conflit, ils ne se soucient pas du sort du peuple syrien, qui en plus de la guerre entre l'armée et les rebelles souffre également de l’embargo économique. »

C’est ce que dit Mgr Giuseppe Nazzaro, vicaire apostolique d'Alep, à AsiaNews.

Il confirme qu’il s’agit d’une lutte entre les alaouites et les extrémistes sunnites pour le contrôle du pays. Les affrontements se concentrent principalement dans les zones où il y a la plus forte présence de militants étrangers. Dans les provinces non encore dominées par les Frères musulmans, la situation est plus calme et l’opposition au régime est plus pacifique. « Je viens de terminer ma visite pastorale dans une paroisse où les chrétiens n'ont pas de problèmes, et ils peuvent essayer d'aider les communautés locales musulmanes. Des musulmans, des Syriens sunnites et chiites, qui les respectent et n'ont aucune raison de les attaquer. »

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