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irak - Page 14

  • Irak : deux religieuses assassinées

    Deux religieuses chaldéennes ont été tuées à coups de poignard lundi soir dans leur maison de Kirkouk. La police de Kirkouk a expliqué que les religieuses, sœur Fawzeiyah Naoum, 85 ans, et sa sœur Margaret, 79 ans, ont été poignardées à plusieurs reprises par deux individus, entrés par effraction à leur domicile, qui se trouve près de la cathédrale de Kirkouk. Il n’y a aucune trace de vol.

  • Irak : ça va mieux. Et boum !

    Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a rendu une « visite surprise » à Bagdad. Mais ce n’était manifestement pas une surprise pour tout le monde.

    Cet après-midi il tenait une conférence de presse, dans la « zone verte » ultra-protégée qui abrite l’ambassade américaine et les « institutions irakiennes ». Il disait : « Je suis confiant, nous allons voir prochainement un avenir meilleur, plus sûr, plus prospère et plus démocratique. Nous assistons à une amélioration de la situation, et je songe à accroître la présence des Nations Unies en Irak. » A cet instant précis, une forte explosion a retenti. Ban Ki-moon tremblait de tous ses membres. C’est un obus de mortier qui est tombé dans le jardin, ont dit les services de sécurité. De l’extérieur, on voyait une colonne de fumée monter de la zone verte...

  • Irak : quatre ans de désastre

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Il y a quatre ans aujourd’hui, les Américains envahissaient l’Irak afin, selon leur propagande qui était un double mensonge, de renverser Saddam Hussein qui avait des liens avec Al Qaïda, et de détruire ses armes de destruction massive.

    Ils ont en effet renversé Saddam Hussein et l’ont tué après une parodie de procès, mais à défaut d’armes chimiques et nucléaires, c’est l’Irak qu’ils ont détruit, non seulement matériellement, mais surtout dans son être même, en dressant les communautés les unes contre les autres.

    Le bilan est de centaines de milliers d’Irakiens tués, de 2 millions d’exilés, de près de 2 millions de personnes déplacées à l’intérieur du pays, tandis que les forces de la « coalition » dirigée par le Pentagone ont perdu près de 3.500 hommes.

    Selon les rapports officiels, le dernier trimestre de 2006 a enregistré le plus grand nombre d’attaques depuis l’invasion du pays.

    Cette guerre interminable, qui engendre depuis quatre ans les souffrances de tout un peuple et de ses enfants, est un crime contre l’humanité.

  • Irak : un nouveau sinistre record

    Le rapport trimestriel du Pentagone sur la situation en Irak indique que le dernier trimestre de 2006 « a enregistré le nombre le plus élevé de victimes et d’attaques visant les forces de la coalition, les forces de sécurité irakiennes et les civils irakiens depuis 2003 ». Au cours de ces trois mois, Bagdad a enregistré 45 attaques par jour. En décembre, le nombre de meurtres a grimpé à 1.300 contre moins de 100 en janvier 2006. Le rapport ajoute qu’en janvier le nombre de victimes a « baissé légèrement », mais le nombre d’attaques a dépassé les 1.000 entre le 1er janvier et le 9 février, contre une moyenne de 900 au cours des six derniers mois de 2006.

    Le rapport est intitulé « Stabilité et sécurité en Irak ». Sic.

  • En Irak, ça va mieux...

    Le ministère portugais des Affaires étrangères indique dans un communiqué que le Portugal va fermer son ambassade à Bagdad, en raison des « difficiles conditions de sécurité » et des « coûts financiers élevés » qu’elles impliquent. L’ambassadeur est déjà rentré à Lisbonne.

    Tandis que se poursuivent les attentats meurtriers quotidiens, pas moins de douze soldats américains ont été tués ces deux derniers jours.

    « Il n’y a pas de solution militaire au conflit en Irak », vient de déclarer le nouveau commandant de la « Force multinationale », le général Petraeus...

  • Les réfugiés irakiens

    Le Haut commissaire de l’ONU aux réfugiés a lancé, au Caire, un « appel au monde musulman et plus particulièrement au monde arabe de jouer un plus grand rôle dans la discussion, la formulation et la mise en œuvre des politiques internationales en faveur des réfugiés » irakiens. Les Irakiens « déplacés » à l’intérieur de l’Irak sont aujourd’hui au nombre de 1,8 millions, et ils continuent d’être chassés de chez eux ou de s’enfuir au rythme de 40.000 à 50.000 par mois, tandis que 2 millions d’Irakiens ont quitté le pays pour se réfugier dans les autres pays de la région, ou ailleurs. Les Nations Unies vont organiser en avril à Genève une conférence internationale en faveur des réfugiés irakiens. « Le but est de souligner devant la communauté internationale la dimension humanitaire de ce problème qui va en s’aggravant et à susciter des engagements pour y répondre », a déclaré le Haut commissaire. Sans dire un mot de l’unique responsable de cette tragédie : les Etats-Unis d’Amérique, qui via l’ONU demandent cyniquement aux autres d’atténuer les effets de leur politique criminelle...

  • En Irak

    « Les tendances actuelles politiques et de sécurité en Irak évoluent dans la mauvaise direction. Le terme de guerre civile décrit bien les éléments essentiels du conflit irakien. A moins que les efforts visant à inverser cette situation aient réellement des effets dans les 12 à 18 mois, nous considérons que la situation de sécurité va continuer à se détériorer à un rythme comparable à celui vu durant le deuxième semestre 2006. » Ces propos ont été tenus hier devant la commission des forces armées du Sénat des Etats-Unis par Michael McConnell, chef du renseignement américain.

    Curieusement, la mort quotidienne de soldats américains, et les hélicoptères américains abattus, ne font pas partie des « éléments essentiels du conflit » selon le chef du renseignement…

  • Puisque ça va bien en Irak…

    Tony Blair a annoncé, hier, que les troupes britanniques vont être réduites en Irak. Moins que ce que les rumeurs laissaient supposer cependant : l’effectif passera de 7.100 à 5.500 dans les prochains mois, et en dessous de 5.000 à la fin de l’été. Mais Tony Blair ajoute que le transfert de la province de Bassorah aux Irakiens est prévu au cours du deuxième semestre, ce qui laisse supposer une nouvelle réduction d’effectifs à ce moment-là. Et plus importante, puisque les troupes britanniques sont essentiellement basées dans cette province du sud.

    Tony Blair, tel qu’en lui-même, n’a pas hésité à souligner que George Bush considérait ce retrait « comme un succès », un signe des progrès réalisés sur le terrain.

    Telle est en effet la réaction officielle de la Maison Blanche. Elle avait été annoncée dès mardi matin, à l’issue d’un coup de téléphone de Tony Blair à George Bush informant celui-ci de la décision britannique : « Le président Bush considère ceci comme un signe de succès et de ce qui est possible pour nous une fois que nous aurons aidé les Irakiens à régler le problème de la violence confessionnelle à Bagdad », avait déclaré le porte-parole.

    C’est un tel « succès » que les Américains sont en train de déployer 21.500 soldats supplémentaires… Dans le seul but de réduire « la violence confessionnelle à Bagdad » ?

    L’annonce de Tony Blair a été immédiatement suivie de l’annonce du gouvernement danois qu’il allait retirer son bataillon de 430 hommes, stationné à Bassorah (chez les Britanniques). Et de l’annonce de la Lituanie et de la Lettonie qu’elles envisageaient également de rapatrier leurs soldats.

    Commentaire de Condoleezza Rice : « La coalition reste intacte. » Ce serait à hurler de rire si la situation n’était pas aussi tragique.

    On peut se demander pourquoi le plus fidèle et important allié de Bush accélère le retrait de ses troupes (il y avait 9.000 Britanniques en Irak il y a deux ans) au moment où la situation s’aggrave et conduit les Américains à renforcer leur présence.

    Il y a deux raisons. L’une est que Tony Blair, qui doit quitter ses fonctions d’ici septembre, veut assurer sa passation de pouvoir à Gordon Brown dans les moins mauvaises conditions. Or l’opinion publique est très défavorable à la présence militaire britannique en Irak, et Gordon Brown lui-même n’en est pas un chaud partisan. Si Tony Blair veut quitter le pouvoir avant de battre des records d’impopularité et de faire chuter les travaillistes aux élections suivantes, il n’a pas d’autre choix.

    L’autre raison est que selon nombre d’observateurs l’armée britannique a désormais perdu le sud de l’Irak, qui est aux mains des factions chiites, et pour tout dire de l’Iran. Le correspondant de l’AFP à Bassorah constatait récemment que s’il y a trois ans, les soldats britanniques patrouillaient en béret, aujourd’hui, ils portent casque lourd et gilet pare-balles, même à l’intérieur de leurs bases, frappées quotidiennement par des obus de mortier et des roquettes. Et quand ils envoient les policiers irakiens, qu’ils entraînent, sécuriser une zone avant leur passage, ils ne savent jamais si le travail est fait ou si les policiers en ont profité pour organiser une attaque… « A chaque fois que nous avons un problème, la police est passée par là avant nous », déclarait un caporal…

    Autrement dit, tant sur le plan intérieur que sur celui de la situation en Irak, Tony Blair est contraint à prendre cette décision. Tant pis pour Bush.

  • Irak

    L’armée américaine a reconnu que quatre de ses hélicoptères ont été abattus par des « tirs d’insurgés » en moins de deux semaines en Irak. Du jamais vu.

    L’armée britannique a quant à elle déploré ce matin son 100e mort. Les Américains en étaient à 3 095.

  • Et maintenant contre les chiites…

    Le vrai tournant de la guerre américaine en Irak est que les Américains s’en prennent désormais aux chiites. Après avoir désigné de façon obsessionnelle « Al Qaïda » et ses relais sunnites comme les uniques responsables des attentats, tandis que les chiites, qu’ils mettaient au pouvoir, étaient censés être des alliés, voici que les chiites deviennent à leurs yeux tout autant responsables des troubles. George Bush en a fait sa position officielle dans son discours sur l’état de l’Union : « Les extrémistes chiites et les extrémistes sunnites sont les deux faces d’une même menace totalitaire. » Il y a un mois, le Pentagone avait déclaré dans son rapport trimestriel : « Le groupe qui a actuellement l’impact le plus négatif sur la situation de la sécurité en Irak est l’Armée du Mahdi, qui a remplacé Al Qaïda en Irak comme l’accélérateur le plus dangereux d’une violence confessionnelle potentiellement durable en Irak. »

    Et les actes suivent les propos : plus de 600 miliciens chiites ont été arrêtés ces dernières semaines, parmi lesquels 16 cadres supérieurs de l’Armée du Mahdi de Moqtada Sadr.

    Les Américains ont ainsi fini par prendre conscience que leurs bons alliés chiites étaient d’abord des agents de la pénétration iranienne en Irak et de la prise de contrôle du pays par l’Iran. Et leur lutte contre « l’Armée du Mahdi » est une façon de lutter contre l’Iran, un substitut de la guerre qu’ils hésitent à mener contre le régime de Téhéran.

    Il n’y a pas qu’au Liban qu’il y a des guerres par procuration…