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hongrie

  • Du côté de chez Orban

    Comme chaque année il y avait mercredi, le 23 octobre, une « marche de la paix » en soutien au gouvernement Orban, à Budapest, et une manifestation anti-Orban. Chaque année, les agences de presse annoncent la grande manifestation populaire contre le pouvoir quasi-fasciste d’Orban. Chaque année, les agences de presse sont contraintes de reconnaître que, finalement, la manifestation populaire, c’était l’autre... Cette année, on nous avait annoncé une bien plus forte mobilisation de l’opposition, grâce à l’accord inédit entre les trois grandes forces de gauche, enfin unies dans la rue. Il y aurait au moins 100.000 personnes.

    Or il y en avait moins de 25.000…

    Et du côté de la « marche de la paix », même les journalistes les plus anti-Orban reconnaissent qu’il y avait manifestement plus de 200.000 participants…

  • Réaction hongroise…

    Ce qui suit est un communiqué officiel du ministère hongrois de l’Administration et de la Justice, en réponse à des propos de Viviane Reding, vice-présidente de la Commission européenne, commissaire à la Justice, aux Droits fondamentaux et à la Citoyenneté, à Sofia. On voit que les Hongrois ont décidé de ne plus rien laisser passer, et c’est assez réconfortant…

    Viviane Reding a essayé de parler de la Hongrie à plusieurs reprises, mais, comme précédemment, elle a encore, à cette occasion, seulement proféré des mensonges.

    Elle avait déjà préféré, par ses mensonges, prendre le parti du conducteur irlandais Francis Ciaran Tobin qui avait foncé sur deux enfants en Hongrie et les avait tués, plutôt que celui de la justice et de la cause du système judiciaire hongrois, maintenant elle va plus loin, avec davantage de mensonges, cette fois à Sofia.

    A savoir que, contrairement à ce qu’elle prétend, la Cour suprême n’a pas été dissoute en Hongrie, mais renommée Kuria. Contrairement à ce qu’elle prétend, le système judiciaire n’a pas été désintégré en Hongrie, mais plutôt, en plus de la structure organisationnelle, qui est restée intacte, d’autres tribunaux administratifs ont été mis en place en application des réformes.

    Ces actions et mensonges de Viviane Reding causent beaucoup de tort à l’image publique et à la réputation de la Commission européenne.

    Viviane Reding est soit extrêmement ignorante, ou bien elle ment par intérêts politiques.

    Nous l’appelons à fournir les données sur lesquelles elle fonde ses attaques publiques, ou, à défaut, à faire des excuses immédiates.

     

  • Ça ne marche pas toujours

    La Commission européenne fait feu de tout bois contre la Hongrie d’Orban, mais il ne suffit pas de lancer des accusations tous azimuts…

    Ainsi vient-elle de reconnaître qu’elle a dû abandonner son action devant la Cour européenne de Justice contre la taxe spéciale instaurée en Hongrie sur les télécommunications : les juristes de la Commission ont découvert que celle-ci avait déjà attaqué la France pour le même motif et qu’elle avait été déboutée…

  • Encore un rapport européen contre la Hongrie

    Le Parlement européen a adopté, par 370 voix contre 249 et 82 abstentions, le rapport du député Vert portugais Rui Tavares, énième déblatération européenne contre la Hongrie de Viktor Orban.

    Ce rapport demande la création d’un « mécanisme de Copenhague » : « Ce mécanisme, qui pourrait prendre la forme d'une "commission de Copenhague" ou d'un groupe de haut niveau, devrait être indépendant de toute influence politique, travailler en étroite coopération avec d'autres organisations internationales et contrôler le respect uniforme des droits fondamentaux dans tous les États membres. »

    Mais il s’agit uniquement de s’en prendre à la Hongrie. Le rapport demande également à la Conférence des présidents du Parlement (président de l'assemblée et chefs de file des groupes politiques) d'examiner la possibilité d'avoir recours à l'article 7.1 du traité européen* au cas où les réponses des autorités hongroises ne répondraient pas aux exigences des valeurs de l'UE.

    Viktor Orban « s’est invité » hier, comme osent dire les européistes, au débat en séance plénière sur ce rapport. Comme s’il devait rester caché chez lui pendant qu’on le calomnie à Bruxelles.

    Il a souligné que la proposition de Rui Tavares faisait peser la menace d’une mise sous tutelle de l’UE par un organisme qui n’est pas prévu dans le traité, une commission qui briserait l’équilibre des pouvoirs entre les institutions européennes et les Etats membres.

    Accusant ceux qui critiquent la Hongrie de le faire par parti pris  politique, il a ajouté : « Ce rapport est très injuste envers la Hongrie, très injuste envers le peuple de Hongrie. Vous y appliquez le deux poids deux mesures. (…) J'ai vécu le sort de l'Europe centrale, je sais ce que c'est que de ne pas être en mesure de gérer sa propre vie parce que d'autres décident pour vous. Nous savons ce que cela représente quand l'indépendance nationale est foulée aux pieds. »

    « Il faut lutter contre ceux qui veulent transformer l'Union européenne en nouvel empire », a-t-il martelé, déclenchant des applaudissements et des huées.

    Guy Verhofstadt s’est donné le ridicule de démentir qu’il y ait un quelconque parti pris politique dans la mise en accusation permanente du gouvernement hongrois, et il a rappelé que la Commission de Venise (qui dépend du Conseil de l’Europe) avait récemment dénoncé l’une des modifications de la Constitution hongroise. Il a seulement oublié de préciser que le Conseil de l’Europe a ensuite décidé de ne pas ouvrir de procédure de surveillance à l’encontre de la Hongrie…

    —————

    * « Sur proposition motivée d'un tiers des États membres, du Parlement européen ou de la Commission européenne, le Conseil, statuant à la majorité des quatre cinquièmes de ses membres après approbation du Parlement européen, peut constater qu'il existe un risque clair de violation grave par un État membre des valeurs visées à l'article 2. »

  • La condamnation rituelle de la Hongrie

    Les récents amendements à la Constitution hongroise [adoptés à une très large majorité par le Parlement hongrois, je précise] constituent une menace pour l’Etat de droit et la démocratie.

    Telle est la dernière fatwa en date de la Commission de Venise, l’organisme du Conseil de l’Europe chargé de traquer les manquements au droit constitutionnel dans les Etats membres.

    Pour l’heure, vous ne trouverez pas l’avis de la Commission sur son site. A la place, vous avez une grande photo (2560 × 1920 pixels, 10 Mo ! – et floue !) des spécialistes rassemblés dans un somptueux palais de Venise pour pondre leurs petites crottes, et qui ne sont pas pressés de mettre leur site à jour (comme on les comprend…).

    Il s’agit de la grande école Saint Jean l’évangéliste, ainsi décrite par le guide Michelin :

    « Une très belle entrée (1481) donne accès à une courette, préalable à la découverte d'un immeuble présentant un intéressant mélange de styles, allant du gothique au baroque. Au premier étage, le salon, créé par Giorgio Mascari, évoque un décor de théâtre du 17e s. Tiepolo, Tintoret et autres artistes de moindre envergure ont participé à la décoration des murs et du plafond. »

  • « J’ai fui la Hongrie d’Orban »

    Terrifiant témoignage publié par L’Express. Une jeune femme journaliste, dont le nom est modifié pour d’évidentes raisons de sécurité, explique qu’elle a dû fuir son pays à cause de l’implacable et atroce dictature de Viktor Orban.

    Par exemple ? Euh… rien. Elle a seulement trouvé un fromage à Bruxelles dans les services de communication, c'est-à-dire l'appareil de propagande, de l’Union européenne, aussi pléthoriques que généreux pour les journalistes de ce genre…

    Au passage, on apprend qu’il n’y a aucun espoir pour ce pays plongé dans l’horreur : les Hongrois vont plébisciter le parti de Viktor Orban aux prochaines élections. En dehors de ceux qui vont voter pour le parti Jobbik « d’extrême droite ».

    En Hongrie, il est plus qu’urgent de changer le peuple.

  • Les menaces permanentes sur la Hongrie

    Viviane Reding, commissaire à la Justice, s’est livrée à un nouveau discours contre la Hongrie hier devant le Parlement européen. Elle a notamment accusé le gouvernement hongrois d’avoir institué, lors de la dernière réforme constitutionnelle, un impôt spécifique destiné à payer les éventuelles amendes infligées au pays par la Cour européenne de Justice… Elle a indiqué qu’elle avait préparé un « paquet (sic) de lettres d’infraction contre la Hongrie » (à envoyer à la Cour européenne de Justice), mais qu’elle attendait la réponse de Viktor Orban sur l’impôt spécifique pour envoyer le paquet. Cette réponse doit arriver en mai au plus tard. « Nous n’attendrons pas juin pour lancer les procédures d’infraction. »

    Guy Verhofstadt a déclaré quant à lui que la Commission doit retirer à la Hongrie ses droits de vote au Conseil, pour violation des valeurs européennes : « La Commission devrait lancer la procédure sans délai, ou autrement nous, au Parlement, devrons avoir le courage de le faire nous-mêmes. »

    La Hongrie est déjà sous le coup de deux procédures d’infraction (au départ il y en avait même trois). Dont l’une dans l’affaire de l’âge de la retraite appliqué à tout le monde, ce qui a mis des magistrats à la retraite. La Commission européenne a sommé le gouvernement hongrois de rétablir ces magistrats dans leurs fonctions. En mars 2012, Viviane Reding a réclamé la liste des magistrats réinstallés. En avril, le gouvernement hongrois a envoyé une liste de nominations, sans autre précision. La Cour européenne de Justice a alors donné à la Hongrie jusqu’au 6 janvier 2013 pour se mettre en conformité avec le diktat européen. Or, la semaine dernière, quelques juges hongrois ont fait savoir à la Commission qu’ils n’étaient toujours pas réinstallés.

    « Et là nous pouvons lancer une autre procédure d’infraction qui peut conduire à des amendes immédiates », déclare à EUobserver un fonctionnaire qui s’occupe du dossier…

  • L’acharnement contre la Hongrie

    Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a écrit hier au premier ministre hongrois, Viktor Orban, pour se plaindre une fois de plus des dernières modifications de la Constitution du pays. Une étude des services de la Commission confirme que celle-ci a « de graves inquiétudes quant à la compatibilité de la quatrième modification de la loi fondamentale hongroise avec les règles de l'Union européenne et avec le principe de l'Etat de droit ».

    En conséquence, Viktor Orban est sommé de répondre au plus vite et de façon précise à la Commission, faute de quoi la Hongrie sera déférée devant le Cour européenne de Justice…

  • Hongrie : tous contre Orban !

    Titre de l’AFP :

    Hongrie: forte mobilisation contre Viktor Orban et émergence d'un nouveau rival

    L’agence nous raconte longuement cette manifestation qui a rassemblé entre 20.000 et 100.000 personnes selon les sources.

    Puis, dans la deuxième partie de la dépêche, on apprend, en passant, que le même jour il y avait 150.000 personnes, selon l’agence de presse nationale hongroise, à défiler en faveur du gouvernement Orban…

    Ce n’est pas la première fois, et ça commence, quand même, à être pénible…

  • Orban ne veut pas de l’euro

    Le Premier ministre hongrois Viktor Orban rencontre aujourd’hui Angela Merkel à Berlin. Hier, il a donné une interview au Handelsblatt.

    Il déclare notamment que les pays de l’Europe du sud ont adopté l’euro trop tôt : « Ils n’étaient pas prêts pour cela. Nous n’allons pas faire la même erreur. » Et d’ajouter que ce serait « irresponsable. »

    Pour la première fois, à ma connaissance, un dirigeant qui refuse l’euro prend en compte le fait que l’adhésion à l’UE, depuis le traité de Maastricht, implique l’obligation d’adopter la monnaie unique.

    Il répond : « Quand nous avons signé le traité d’adhésion, la zone euro était très différente. L’obligation de rejoindre l’union monétaire ne peut donc pas être automatique. »

    Une position qui ne me paraît pas tenable juridiquement, mais on constate qu’Orban tient bon. (Sachant qu’il est plus ou moins tacitement soutenu par les Tchèques et les Polonais.)