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DAL - Page 2

  • La guéguerre du DAL (suite sans fin)

    Des policiers et des gendarmes ont de nouveau évacué hier les « mal-logés » qui s’étaient de nouveau installés la rue de la Banque à Paris (devant le siège du DAL).  Jean-Baptiste Eyraud et trois autres activistes du Dal ont été interpellés (et libérés dans la soirée). Des dizaines de manifestants appelés à la rescousse ont bloqué la rue du Quatre-Septembre, provoquant un embouteillage monstre dans le quartier de l’Opéra et de la Bourse.

    Au début de l’évacuation, un journaliste de l’AFP a entendu un policier en civil qui se plaignait par téléphone auprès de sa hiérarchie : « Ça commence à bien faire... on est trois pour les évacuer, les gendarmes nous regardent en se marrant... »

    Ce matin, sept véhicules de la gendarmerie et des gendarmes mobiles ont bloqué la rue de la Banque pour empêcher la réinstallation des « mal-logés ». La circulation a été rétablie à 9h. Les gendarmes empêchent les otages africaines du DAL de ressortir du QG du DAL avec des matelas et des couvertures...

  • La guéguerre du DAL

    Le Dal avait de nouveau installé des tentes pour ses otages, hier, sur la chaussée de la rue de la Banque. Ce matin à 5h 30, la police a de nouveau contraint les manifestants à quitter les lieux et a confisqué les tentes... Dès 8h, les femmes africaines qui constituent les troupes de Jean-Baptiste Eyraud bloquaient de nouveau la rue en scandant « J’y suis, j’y reste, je ne partirai pas »...

  • Le DAL s’installe dans la rue

    Les policiers qui regardaient le campement du DAL rue de la Banque à Paris, et les CRS qui avaient pris position autour, ont quitté les lieux. Le DAL a donc pu impunément installer ses tentes sur la voie publique.

    Jean-Baptiste Eyraud a tenu une « assemblée générale ». Il y a selon lui 138 personnes dans le campement. D’autres pourront venir, mais seules auront le droit de s’installer les personnes agréées par le DAL ou par Macaq, l’association « d’artistes » installée dans les locaux du soi-disant « ministère de la crise du logement ». Car il ne veut pas accueillir tous les SDF du monde...

    Il semble donc que Mme Boutin ait réussi à ce que son protégé puisse occuper impunément une rue de Paris, et qu’elle ait ainsi lavé l’affront qui avait été fait au DAL la veille lorsque la police avait fait avorter le projet initial en interpellant les « sans logis » et en confisquant les tentes. (On espère d’ailleurs qu’ils les ont rendues, non mais...)

  • Le DAL campe dans la rue

    La police ayant empêché hier l’opération que le DAL avait programmée, le DAL et ses otages « mal logés » se sont repliés sur la rue de la Banque , près de la Bourse et du « ministère de la crise du logement », le nouveau siège du DAL.

    Ce matin, une cinquantaine de tentes ont été installées, sur le trottoir et sur la chaussée... Des femmes africaines reprennent en chœur les slogans du DAL au son des tam-tams...

    Pour le moment, les policiers regardent...

    Rappelons que le groupuscule anarcho-trotskiste de Jean-Baptiste Eyraud a changé de statut depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy à l’Elysée. Il a ses entrées au ministère du Logement. Il fait très officiellement partie du « comité de suivi » de la loi DALO (droit au logement opposable), et il était « partenaire » des « réunions de chantier » du ministère du Logement, fin août, à Lyon.

    La question et donc de savoir si Mme Boutin va défendre ses protégés qui multiplient les opérations illégales, ou si sa collègue du ministère de l’Intérieur va y mettre le holà et rétablir la circulation rue de la Banque...

  • Echec au DAL

    Le DAL avait donné rendez-vous ce matin dans une station de métro, à des familles « sans logis ou en voie d’expulsion », avec l’intention de se rendre « quelque part dans Paris pour installer un campement d’une centaine de tentes ». Mais la police a bouclé la station de métro, interpellé une cinquantaine de personnes, et confisqué les tentes.

    Le DAL dénonce cette opération policière et la qualifie d’« arbitraire » et « illégale ». Sic.

    Le groupuscule de Jean-Baptiste Eyraud fait partie du « comité de suivi » de la loi DALO (droit au logement opposable), et il était officiellement « partenaire » des « réunions de chantier » du ministère du Logement, en août dernier, à Lyon. On suppose qu’il va aller se plaindre auprès de Mme Boutin...

  • Christine Boutin. Et le DAL...

    Christine Boutin, ministre du Logement et de la Ville ( la Ville de Ni putes ni soumises) a reçu une délégation du groupuscule anarcho-trotskiste DAL, spécialiste du squat révolutionnaire, soutien des « sans-papiers », etc. A l’issue de l’entretien, elle s’est dite « disposée à prendre en considération et à développer toutes les initiatives constructives », et s’est engagée à reconsidérer le comité de suivi de la loi sur le droit au logement opposable afin de « permettre une meilleure représentativité des acteurs impliqués dans l’application » de cette loi. Autrement dit elle accède à la revendication du DAL, et un comité ministériel va être ouvert à l’un des groupuscules les plus subversifs de la scène politico-sociale.