Une femme d'une trentaine d'années a été interdite de baignade fin juillet à la piscine d'Emerainville (Seine-et-Marne) car elle portait un "burkini", maillot de bain islamique, composé d'un voile, d'une tunique et d'un pantalon large.
« Elle est venue se baigner une première fois avec ce maillot bain islamique et la deuxième fois, le 27 juillet, elle a été interdite de baignade par les fonctionnaires de la piscine intercommunale qui lui ont rappelé le règlement en vigueur dans toutes les piscines, qui interdit la baignade habillée, c'est un rappel du règlement", a expliqué à l'AFP Daniel Guillaume, vice-président du syndicat d'agglomération nouvelle (SAN) du Val-Maubuée, qui gère les piscines du secteur, confirmant une information du Parisien.
Selon M. Guillaume, "cette femme, ainsi qu'une autre femme, ont voulu déposer une plainte au commissariat de Noisiel début août mais la plainte a été refusée" et elles ont "déposé une main courante".
Au parquet de Meaux, "aucune plainte n'a été enregistrée", a-t-on affirmé de source judiciaire.
"J'ai été alerté sur cette affaire par des habitants d'Emerainville, j'ai donc écrit au SAN du Val-Maubuée pour les avertir", a raconté à l'AFP le maire de la commune, Alain Kelyor (UMP).
Pour M. Kelyor, "tout cela n'a rien à voir avec l'islam, car le règlement intérieur des piscines refuse que l'on se baigne tout habillé, pour des principes d'hygiène, comme c'est le cas pour les caleçons" et par ailleurs, "ce n'est pas un maillot de bain islamique, ce genre de maillot n'existe pas dans le coran", dit-il.
Non seulement le règlement de la piscine est islamophobe, mais le commissariat l'est aussi, et le maire, qui aggrave son cas en ironisant sur le Saint Coran...
Gageons que cela ne restera pas sans suites, et qu'on apprendra au maire ce qu'est la charia, qui impose aux femmes de se baigner tout habillées, comme on le voit sur toutes les plages du Proche Orient, et comme on doit donc le voir dans toutes nos piscines...
Addendum.
Comme le signale Robert en commentaire, cette femme est une "Française de souche convertie à l'islam depuis ses 17 ans", ainsi que le précisait Le Parisien, mais que l'AFP a passé sous silence. De même, l'AFP a omis cette autre précision:
"Déterminée à saisir la justice, elle compte également alerter le Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples) et SOS Racisme. « Pour moi, c’est tout simplement de la ségrégation lance-t-elle. Je me battrai pour tenter de faire changer les choses. Et si je vois que la partie est perdue, je n’exclus pas de quitter la France. »"