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  • National Hebdo N° 1228

    « Comment l’Irlande peut faire capoter le “mini-traité“ de Sarkozy ». Dans mon édito, je m’appuie sur l’analyse alarmiste du Center for european reform, opportunément signalé par Henri Védas dans son blog Bruges-Europe.

    Mon article sur le parti européen des nationaux reprend ce que j’ai écrit dans mon blog, avec des précisions suite à un entretien avec Jean-Marie Le Pen. Notamment, c’est Bruno Gollnisch qui est chargé d’établir les contacts avec les divers partis et entre les partis intéressés.

    Topoline se penche sur « la folle dérive du “droit à...“ : le droit à l’adoption par les lesbiennes, le droit à l’enfant de la Camerounaise clandestine mariée à un séropositif camerounais, et cette histoire qui dépasse tout : une femme stérile qui était devenue enceinte par procréation assistée et avait voulu avorter. Devant l’équipe médicale atterrée, elle a dit : « En vertu de quoi serais-je la seule femme enceinte de ce pays qui n’ait pas droit à l’avortement ? » Elle a donc avorté. Deux ans plus tard, elle a redemandé une FIV, qui lui a été accordée. Et cette fois elle a mené à son terme son « désir d’enfant ». Une pédopsychiatre explique que cette femme avait raison en terme de droit : elle avait droit à l’enfant, elle avait droit à n’en plus vouloir, elle avait droit à en re-vouloir. C’est en effet, conclut Topoline, ce que proclame la campagne d’affiches du Planning familial : « Un droit, un choix, notre liberté ».

    Michel Limier fait le portrait de Christine Boutin, et s’intéresse aussi à ses relations avec Fadela Amara.

    Alexandre Marin fait le point sur les milliards perdus de la Société Générale. Conclusion : « L’état major de Daniel Bouton se moque du monde. On espère une enquête sérieuse. Sous la Sarkozye , rien n’est moins sûr. »

    Daniel Chardon revient sur le Droit au logement, le DAL aujourd’hui « opposable ». Pourquoi seulement le logement ? Il propose donc le DAN opposable (droit à la nourriture), et divers autres droits nécessaires à l’épanouissement physique et psychique, comme le DVRMMPC (droit aux vacances de rêve à la mer ou à la montagne avec une personne de votre choix), et finalement le DAB, le droit au bonheur opposable.

    Béatrice Pereire cite le livre d’Anna Bitton sur Cécilia. Quelques citations d’anthologie de la dame, et de Nicolas... En voici une qui est tristement révélatrice du personnage. C’était lors de l’escapade de Cécilia à New York : « Si elle veut revenir, il faut qu’elle fasse vite, la liste est longue de celles qui aimeraient prendre sa place. Je peux avoir n’importe quelle femme... »

  • Saint Ignace d’Antioche

    Aucun Père de l'Eglise n'a exprimé avec autant d'intensité qu'Ignace l'ardent désir d'union avec le Christ et de vie en Lui. C'est pourquoi nous avons lu le passage de l'Evangile sur la vigne qui, selon l'Evangile de Jean, est Jésus. En réalité, en Ignace confluent deux "courants" spirituels:  celui de Paul, entièrement tendu vers l'union avec le Christ, et celui de Jean, concentré sur la vie en Lui. A leur tour, ces deux courants débouchent sur l'imitation du Christ, proclamé plusieurs fois par Ignace comme "mon" ou "notre Dieu". Ainsi, Ignace supplie les chrétiens de Rome de ne pas empêcher son martyre, car il est impatient d'être "uni au Christ". Et il explique:  "Il est beau pour moi de mourir en allant vers (eis) Jésus Christ, plutôt que de régner jusqu'aux confins de la terre. Je le cherche lui, qui est mort pour moi, je le veux lui, qui est ressuscité pour moi... Laissez-moi imiter la Passion de mon Dieu!" (Romains 5, 6). On peut saisir dans ces expressions ardentes d'amour le "réalisme" christologique prononcé, typique de l'Eglise d'Antioche, plus que jamais attentive à l'incarnation du Fils de Dieu et à son humanité véritable et concrète:  Jésus Christ, écrit Ignace aux Smyrniotes, "est réellement de la  souche  de  David", "il  est  réellement né d'une vierge", "il fut réellement cloué pour nous" (1, 1).

    L'irrésistible aspiration d'Ignace vers l'union au Christ donne naissance à une véritable "mystique de l'unité". Lui-même se définit comme "un homme auquel est confié le devoir de l'unité" (Philadelphiens, 8, 1). Pour Ignace, l'unité est avant tout une prérogative de Dieu qui, existant dans trois personnes, est Un dans l'unité absolue. Il répète souvent que Dieu est unité, et que ce n'est qu'en Dieu que celle-ci se trouve à  l'état  pur  et originel. L'unité à réaliser sur cette terre de la part des chrétiens n'est qu'une imitation, la plus conforme possible à l'archétype divin. De cette façon, Ignace arrive à élaborer une vision de l'Eglise qui rappelle de près certaines des expressions de la Lettre aux Corinthiens de Clément l'Evêque de Rome. "Il est bon pour vous", écrit-il par exemple aux chrétiens d'Ephèse, "de procéder ensemble en accord avec la pensée de l'Evêque, chose que vous faites déjà. En effet, votre collège des prêtres, à juste titre célèbre, digne de Dieu, est si harmonieusement uni à l'Evêque comme les cordes à la cithare. C'est pourquoi Jésus Christ est chanté dans votre concorde et dans votre amour symphonique. Et ainsi, un par un, vous devenez un chœur, afin que dans la symphonie de la concorde, après avoir pris le ton de Dieu dans l'unité, vous chantiez d'une seule voix" (4, 1-2).

    Benoît XVI