Da, quǽsumus, omnípotens Deus : ut, sancti Ioánnis Confessóris exémplo in scientia Sanctórum proficiéntes atque áliis misericórdiam exhibéntes ; eius méritis, indulgéntiam apud te consequámur.
Nous vous en prions, Dieu tout-puissant, faites que, progressant dans la science des Saints et montrant de la compassion envers nos frères, à l’exemple du saint Confesseur Jean, nous puissions, grâce à ses mérites, trouver indulgence auprès de vous.
J’ai souvent évoqué saint Jean de Kenty (par exemple ici ou là). Canonisé en 1767, il a supplanté le jeune diacre martyr saint Maxime d’Aveia, copatron de la cathédrale d’Aquila.
Le troisième saint du martyrologe de ce jour a une notice pittoresque :
A Agen, en Gaule, saint Caprais martyr. Pour éviter la rigueur de la persécution, il se cacha dans une caverne. Mais apprenant de quelle manière la bienheureuse vierge Foi combattait pour le Christ, il éprouva le désir de souffrir les mêmes tourments et pria le Seigneur, s'il le jugeait digne de la gloire du martyre, de le lui montrer en faisant sortir une eau limpide d'une pierre de sa caverne : le Seigneur l'ayant exaucé, il courut alors plein de confiance au lieu du combat, soutint l'attaque avec force, et mérita la palme du martyre, sous l'empereur Maximien.
Sainte Foi (Foy) est plus connue que lui à cause de la célèbre abbatiale de Conques. Cependant la cathédrale d’Agen porte son nom, du moins depuis la Révolution, puisque, avant, c’était une église (originellement du VIe siècle, peut-être même du Ve) et que la cathédrale était Saint-Etienne, détruite à la Révolution.
Wikipedia recense 9 autres églises Saint-Caprais.
Il existe un autre saint Caprais, cofondateur avec saint Honorat de l’abbaye de Lérins.