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Vigile de la Pentecôte

L’oraison est un hymne à la lumière divine : « Que l’éclat de ta clarté brille au-dessus de nous, afin que la lumière de ta lumière remplisse les cœurs de l’illumination du Saint-Esprit » (Remarquons tous les termes qui signifient la lumière). Rappelons-nous que cette messe est une cérémonie nocturne de vigile.

La leçon rapporte un épisode qui se passa à Éphèse. Saint Paul baptise quelques disciples de saint Jean-Baptiste : « Après l’imposition des mains, le Saint-Esprit vint sur eux et ils parlèrent en différentes langues et ils furent illuminés par Dieu ». Ce qui se passa alors se réalise dans les nouveaux baptisés (et en nous) d’une manière mystique. Les manifestations visibles, en effet, ne sont pas le principal.

L’Évangile nous donne, cette fois encore, un extrait du discours d’adieu du Seigneur concernant le Saint-Esprit. Que dit le Seigneur au sujet du Saint-Esprit ? « Le Père vous enverra un autre Paraclet (consolateur, avocat ; le premier consolateur était le Christ), l’Esprit de vérité, afin qu’il demeure avec vous éternellement... Vous le reconnaîtrez car il demeurera avec vous et habitera en vous ». Le joyeux message que contient ce passage est donc celui-ci : Le Saint-Esprit demeurera personnellement et d’une manière durable en nous. Nous vivons en lui, il est notre vie. Ce que l’Église nous promet et nous fait entrevoir dans l’avant-messe, nous le recevons comme fruit du Saint-Sacrifice.

C’est pourquoi, à l’Offertoire, nous implorons avec instance la descente du Saint-Esprit dans l’Eucharistie. La Communion fait couler en nous la source vive de l’Esprit. La Postcommunion est la même que le jour de la fête : le Saint-Esprit est la rosée, la pluie fécondante de l’âme.

Dom Pius Parsch

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