Allelúia, allelúia. Angelus Dómini descéndit de cælo : et accédens revólvit lápidem, et sedébat super eum.
Alléluia, alléluia. Un Ange du Seigneur descendit du ciel et s’approchant il renversa la pierre et s’assit dessus.
Une pièce de plain chant pittoresque, avec l’ange qui descend (la gamme) et la pierre qui roule (en torculi), ce motif étant annoncé dès le jubilus, et repris à la fin.
Au concert des maîtres de chœur du 29 juillet 1980 à Fontevraud, sous la direction du chanoine Jean Jeanneteau :
Cet ange du Seigneur, qui est présent deux fois dans cette messe (il est aussi à l’offertoire), et qui était déjà à la messe de la vigile, est l’unique personnage de toutes les antiennes du jour de Pâques (et dans le premier répons des matines) et donc de tous les offices du jour pendant cette semaine…
Sur cette peinture de Théophane le Crétois (1527), dans le monastère Saint-Nicolas des Météores, on voit bien l’ange assis sur la pierre, mais on ne voit pas trop comment il aurait pu la rouler… Evidemment l’iconographe s’inscrit dans la plus pure tradition (du tombeau identique à la crèche de la nativité), y compris quant à l’intérieur : on y voit le Linceul (de Turin) et la coiffe (de Cahors).
• L’évangile du jour est celui des pèlerins d’Emmaüs, en inclusion.
• Et les pèlerins d’Emmaüs sont présents tout au long du temps pascal.