Offertoire (du commun des abbés)
Desidérium ánimæ ejus tribuísti ei, Dómine, et voluntáte labiórum eius non fraudásti eum : posuísti in cápite ejus corónam de lápide pretióso.
Vous lui avez accordé, Seigneur, le désir de son cœur, et vous ne l’avez point frustré de la demande de ses lèvres. Vous avez mis sur sa tête une couronne de pierres précieuses.
En 1952 ou 1953 par les moines de Solesmes sous la direction de dom Gajard qui écrivait sur la pochette :
« Le Desiderium, 6e mode, malgré son ambitus et ses élans mélodiques, donne plutôt, d’abord, par son caractère très large et enveloppé, l’impression de quelque chose de tout intérieur, de quasi immobile, d’un grand regard contemplatif qui se prolonge. Mais dans la seconde partie, le “mouvement” s’affirme peu à peu : la mélodie, après une rapide incursion au grave, se redresse, s’affranchit du fa et ondule autour du sol, préparant ainsi l’élan de lapide, que suit la belle, ample et somptueuse vocalise de pretioso. »
Sur saint Romuald (951-1027), fondateur des camaldules, voir 1, 2.
Commentaires
Et merci d'avoir laissé le Super Flumina... à la suite. Il est d'actualité, dum recordamur Sion, tandis que nous pleurons la Sion de Pie XII devant les fleuves de sottise du Document sur la fraternité.
L'offertoire du 20e dimanche après la Pentecôte. Je n'ai pas fait exprès... C'est une erreur de la personne qui a fait le découpage... et je suis bien incapable de couper... Mais... comme vous dites...