Le graduel de la messe de la Septuagésime est unique en son genre. Contrairement à la plupart des graduels, il n’utilise presque aucune des formules habituelles. Il est l’un des plus longs, et sans doute le plus difficile à chanter, avec ses sauts perpétuels et son amplitude d’une octave et demie. Mais quand il est bien chanté il est magnifique, et c’est une belle préparation au carême qui vient, dans sa reconnaissance de notre misère et l’affirmation de la confiance en Dieu.
Adjútor in opportunitátibus, in tribulatióne : sperent in te, qui novérunt te : quóniam non derelínquis quæréntes te, Dómine, quóniam non in finem oblívio erit páuperis, patiéntia páuperum non períbit in ætérnum : exsúrge, Dómine, non præváleat homo.
Vous êtes notre secours au temps du besoin et de l’affliction. Qu’ils espèrent en vous ceux qui connaissent votre nom, car vous n’abandonnez pas ceux qui vous cherchent, Seigneur, car le pauvre ne sera pas en oubli pour toujours, la patience des pauvres ne périra pas à jamais. Levez-vous, Seigneur, que l’homme ne triomphe pas.
Et aussi...
• L’introït.
• La symbolique de la septuagésime.
• Le premier répons des matines.
• Sur l’ensemble de la messe de ce jour.
• Sur la parabole des ouvriers dans la vigne.