Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Un soi-disant « devoir moral »

Vendredi dernier, François a reçu en audience les directeurs nationaux de la pastorale pour les migrants du Conseil des Conférences épiscopales d’Europe. Il leur a fait de nouveau un discours immigrationniste pur et dur, reprenant largement son message pour la Journée mondiale du migrant… de l’année prochaine.

Dans ce discours il ose s’en prendre aux sociétés occidentales dont il dénonce le « manque de préparation substantielle » au déferlement qu’il fallait prévoir, et les « politiques nationales et communautaires souvent inadéquates », se plaignant en outre des « limites des processus d’unification européenne ».

Et puis il y a la phrase sur le soi-disant « devoir moral », entre guillemets, qui serait de conserver son identité culturelle et religieuse. Voici cette phrase verbatim :

Chers frères et sœurs, je ne vous cache pas ma préoccupation devant les signes d’intolérance, de discrimination et de xénophobie que l’on rencontre dans diverses régions d’Europe. Ils sont souvent motivées par la méfiance et par la crainte de l’autre, celui qui est différent, l’étranger. Je suis encore plus préoccupé par la triste constatation que nos communautés catholique en Europe ne sont pas exemptes de ces réactions de défense et de rejet, justifiées par un « devoir moral » de conserver leur identité culturelle et religieuse d’origine qui n’est pas meilleur.

Pas meilleur que quoi, on ne sait pas trop. Pas meilleur que « la méfiance et la crainte de l’autre », semble-t-il. Quoi qu’il en soit, c’est mal. On ne doit pas conserver son identité culturelle et religieuse. Mais attention, comprenons bien la pensée du pape : cela ne s’applique qu’aux chrétiens. Il va de soi que les hordes musulmanes doivent conserver leur identité, et François le souligne abondamment dans son Message : les chiens de chrétiens doivent tout faire pour respecter l’identité des migrants et leur garantir et promouvoir l’exercice de leur religion…

Commentaires

  • Après quelques zigzags en début de pontificat, ce "pape" Bergoglio se révèle de plus en plus nuisible et toxique. Comme ça, c'est clair.

  • VI. L’Église face à la globalisation, la violence en tant que phénomène extrême et l’immigration.

    ." La théorie contemporaine de globalisation – imposée silencieusement et propagée rapidement – provoque de forts remous dans l’économie et la société à l’échelle mondiale. La globalisation imposée a généré de nouvelles formes d’exploitation systématique et d’injustice sociale. Elle a planifié l’élimination graduelle des obstacles que représentent les traditions nationales, religieuses, idéologiques ou autres qui s’y opposent. Elle a mené à l’affaiblissement en vue de la déstructuration des acquis sociaux au nom de la reconstruction de l’économie mondiale, censée être nécessaire, creusant davantage le fossé séparant riches et pauvres, dynamitant la cohésion sociale des peuples et ravivant de nouveaux foyers de tensions internationales.
    Face au processus d’homogénéisation réductrice et impersonnelle promu par la globalisation, face aussi aux aberrations de l’ethno phylétisme, l’Église orthodoxe propose de protéger l’identité des peuples et de renforcer le caractère local. Comme modèle alternatif pour l’unité de l’humanité, elle expose son organisation structurée, basée sur l’égalité de valeur des Églises locales. L’Église s’oppose à la menace provocatrice pesant aujourd’hui sur l’individu et les traditions culturelles des peuples que renferme la globalisation ; elle s’oppose aussi au principe selon lequel l’économie possède sa propre loi ou « économisme », c’est-à-dire l’économie émancipée par rapport aux besoins vitaux de l’humain et transformée en but en soi. Elle propose donc une économie durable, fondée sur les principes de l’Évangile. Axée sur la parole du Seigneur : « Ce n’est pas seulement de pain que l’homme vivra » (Lc 4, 4), elle n’associe pas le progrès du genre humain à l’amélioration du seul niveau de vie ou du développement économique au détriment des valeurs spirituelles."

    http://orthodoxie.com/encyclique-du-saint-et-grand-concile-du-27-juin-2016/

  • Comme Bergoglio, le patriarche Bartholoméos 1er est tombé en plein dans le piège du pseudo "réchauffement-climatique-d'origine-anthropique". Bien sûr que la véritable écologie est le respect de la Volonté de Dieu sur la Création, qu'elle est le résultat d'un esprit filial reconnaissant envers les bienfaits de la Providence. Le mythe du progrès centré sur le matérialisme a fait oublier à l'homme que "la source de tous les maux est dans le péché " (Mélanie de la Salette). Le seul et véritable progrès est le progrès spirituel. Le progrès spirituel augmente dans le silence, la pauvreté, la prière et le sens du sacrifice pour le prochain. Les élucubrations écolo-mondialistes nous rendent esclaves des maîtres du monde.

  • C'est exactement ce que l’Église catholique devrait proposer : protéger l’identité des peuples, mais aussi des personnes.

    Au lieu de cela, ce pape au langage gnostico maçonnique crée une nouvelle frontière mythique, l'universalisme et la désintégration des identités, spécialement l'identité catholique, dernier bastion qui doit impérativement céder.

    Mais à 81 ans, pressé par ses commanditaires, aura-t-il le temps de voir s'effondrer tous les murs et toutes les barrières, en particulier ceux érigés par ces irréductibles catholiques, derniers vestiges d'une civilisation vouée à la disparition ?

    En tout état de cause, il aura fait une large brèche dans le rempart du dogme catholique avec Amoris Laetitia (ou comment s'assurer de la bénédiction de Dieu dans le péché), si fondamentale qu'elle doit permettre l'effondrement de l'ensemble de l'édifice,
    Ordo Bergoglio ab chaos.

    Une analyse très intéressante de la geste bergoglienne sur http ://benoit-et-moi.fr/2017/actualite/en-quoi-croit-le-pape.php

    En quoi croit le Pape ?
    En l'homme, c'est lui-même qui le dit. Un credo plus proche de l'idéal maçonnique que de la doctrine catholique, qui émerge de plus en plus clairement de l'examen attentif de ses propos et "affine" le portrait d’un Pape qui se confirme en rupture avec l’Eglise de toujours.
    Un article de Francesco Lamendola, sur le site Una Vox.


    .

  • Les évêques polonais n'ont qu'à bien se tenir! - Voir post précédent.

  • En un sens, je suis presque heureux de lire les élucubrations de Bergoglio qu'il profère à cadences régulières...

    Ce qui m'étonne le plus, c'est de constater l'apathie des évêques et cardinaux qui me donnent l'impression de voir passer le train, comme une vache, sereinement, le regard vide, sans avoir l'air de comprendre quoi que ce soit. À quoi donc servent-ils ?

    Nombre d'entre eux continuent à citer des déclarations de ce pape calamiteux, comme s'il était encore crédible, au même titre que ses glorieux prédécesseurs.

    Mais je me dis qu'au delà de la lâcheté des prélats en fonction, les yeux s'ouvrent de plus en plus, et au prochain Conclave, le nouveau pape sera élu rapidement pour fermer cette parenthèse Bergoglio qui est une tache honteuse dans l'Histoire de L'Église.

  • Jean-Paul II a écrit un livre dont le titre est : "Mémoire et identité".

  • Quand aborde-t-on la correction filiale au pape?
    Je suis curieux de savoir si ce blog battra son record de commentaires avec un tel (et important ) sujet

  • Sincèrement, ça vaut encore le coup de parler de François ? Le destructeur va continuer à détruire mais quel intérêt de le suivre au jour le jour ?

  • Dans cette guerre à mort, il est bien entendu indispensable de suivre les paroles, faits et gestes de l'ennemi. Surtout du général en chef, même si les tireurs de ficelle sont occultes.

  • Exact. On ne devrait plus citer ses bêtises et qu'il les dise seulement à la petite sphère de ses obligés.

  • @ Dauphin : Georges Soros, le grand tireur de ficelles et grand ordonnateur de la toile d'araignée qui embobine les pauvres âmes endormies, transformées en cocons une fois piquées par le venin mortel du marxisme culturel.

Les commentaires sont fermés.