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16e dimanche après la Pentecôte

 

Miserére mihi, Dómine, quóniam ad te clamávi tota die : quia tu, Dómine, suávis ac mitis es, et copiósus in misericórdia ómnibus invocántibus te.
Inclína, Dómine, aurem tuam mihi, et exáudi me : quóniam inops, et pauper sum ego.
Glória Patri.

Ayez pitié de moi, Seigneur, parce que j’ai crié vers vous durant tout le jour, et parce vous, Seigneur, vous êtes bienveillant et doux, et répandez vos miséricordes avec abondance sur tous ceux qui vous invoquent.
Inclinez votre oreille vers moi, Seigneur, et exaucez-moi car je suis faible et pauvre.

L’introït de ce dimanche est un chef-d’œuvre d’expression. Le texte est un peu comme un De Profundis, c’est un appel à la miséricorde divine, une supplication, de la part de quelqu’un qui crie vers Dieu tout le jour… A priori ce n’est pas gai. Pourtant il commence comme un autre introït dont le texte est : Laetabitur justus… Que le juste se réjouisse. Et de fait le chant n’a rien de triste. Il a quelque chose de décidé, c’est le chant de quelqu’un qui est sûr de lui, c’est-à-dire sûr de la miséricorde de Dieu qui donne la joie. La mélodie qui semblait vouloir s’achever sur « clamavi » s’élève brusquement sur « tota die » : c’est tout le jour que je crie, et c’est cette prière incessante qui ouvre le cœur de Dieu dans les cieux.

La deuxième phrase chante avec tendresse combien doux et suave est le Seigneur, puis s’exalte sur la surabondance de sa miséricorde en faisant planer la mélodie tout en haut de la gamme, avant de se détendre peu à peu, lentement et doucement, dans la paix acquise.

L’Alléluia.

L’offertoire.

Sur l’évangile de ce dimanche. Et saint Bède et saint Basile.

Commentaires

  • Quelle chance avez-vous eue d'entendre la messe de ce dimanche !
    Pour ma part, et je pense la majorité des tradis de France, j'ai eu la solennité (pourtant bien facultative) de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus. Cela dit, le célébrant lui-même a dû être pris au dépourvu car il a prêché sur l'évangile du XVI° dimanche, avec quelques raccommodages avec sainte Thérèse...

    Merci de vos commentaires.

    Petite question : est-il toujours vrai que vous n'avez pas de missel Feder ?

  • La chance s'appelle la Providence. Il est vrai que je l'ai un peu cherchée aussi...

    Non, je n'ai pas le Feder. Pourquoi cette question ?

  • Je vous posais la question parce que j'ai un Feder dont l'appendice pourrait vous intéresser. Je pensais vous en faire cadeau, mais je viens de me rendre compte que ce n'est pas utile puisque l'appendice en question a été numérisé et se trouve sur la toile. Allez voir :
    https://diocese-quimper.fr/bibliotheque/files/original/b57652363ad963ae514070c86960202b.pdf

    Si vous n'avez pas ce document, je ne doute pas que vous serez content de le télécharger.

    Bon dimanche !

  • Merci. J'ai déjà en livret le propre de Vannes. Cela pourra me servir d'avoir le propre des quatre départements bretons de la République française...

    Il y a beaucoup beaucoup de choses sur le site du diocèse de Quimper.

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