Le « missionnaire » australien John Short, qui publie des livres religieux à Hong Kong, et qui avait été arrêté le 18 février à Pyongyang, a été expulsé de Corée du Nord après avoir fait son autocritique, sa « confession libre », où il reconnaît la gravité de son crime envers le peuple nord-coréen dont il a déclenché la juste colère, etc., pour avoir distribué des tracts le jour anniversaire de Kim Jong-il. La confession se termine par cette phrase surréaliste : « Je réalise que les médias des Etats-Unis et des pays occidentaux qui disent que la Corée du Nord est un pays fermé et n’a pas de liberté de religion disent des choses inexactes et fausses. »
Un autre « missionnaire », le baptiste sud-coréen Kim Jung-wook, qui avait disparu à la frontière en octobre dernier, a fait une conférence de presse, le 27 février, pour faire lui aussi son autocritique. Il avait été arrêté en possession de bibles et de vidéos chrétiennes. Il a confessé être « un espion au service de la Corée du Sud » et avoir été « chargé de monter une Eglise souterraine à Dandong, en Chine » pour lui servir de couverture. Il se repent de ses « actes criminels » et souligne « ne pas avoir été maltraité en prison »… Mais pour l’heure il n’a pas été expulsé, malgré la demande du gouvernement de Corée du Sud. En revanche, suite à cette conférence de presse, des dizaines de personnes ont été arrêtées, comme « complices » du baptiste. Vraisemblablement le missionnaire a été contraint de donner les noms des personnes avec qui il a été en contact. Ils seront vraisemblablement fusillés, ou dans le meilleur des cas envoyés dans des camps, commente le directeur de la radio Free North Korea.
Commentaires
Évidemment les media prétendument attachés aux droits de l'homme ne disent rien... Quelle honte.
Ne pas oublier que les services américains se servent de sectes religieuses pour comploter ensuite dans un pays ! Les chrétiens Evangéliques ne sont-ils pas financés par la CIA ?
http://www.dailymotion.com/video/x7wsgt_les-eglises-evangeliques-et-le-jeu_news