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Saint Jean-Marie Vianney

Si nous considérons le contexte culturel dans lequel vécut saint Jean-Marie Vianney, nous voyons que, sous divers aspects, il n'était pas si éloigné du nôtre. De son temps, en effet, il existait aussi une mentalité hostile à la foi, exprimée par des forces qui tentaient même d'empêcher l'exercice du ministère. Dans de telles circonstances, le saint Curé d'Ars fit "de l'église sa maison", pour conduire les hommes à Dieu. Il vécut avec radicalité l'esprit de prière, le rapport personnel et intime avec le Christ, la célébration de la Messe, l'Adoration eucharistique et la pauvreté évangélique, en apparaissant à ses contemporains comme un signe si évident de la présence de Dieu, qu'il poussait beaucoup de pénitents à s'approcher de son confessionnal. Dans les conditions de liberté où il est aujourd'hui possible d'exercer le ministère sacerdotal, il est nécessaire que les curés vivent de "manière élevée" leur réponse à la vocation, parce que seul celui qui devient chaque jour présence vivante et claire du Seigneur peut susciter chez les fidèles le sens du péché, donner courage et faire naître le désir du pardon de Dieu. (…)

Saint Jean-Marie Vianney savait instaurer avec les pénitents un véritable "dialogue de salut", en montrant la beauté et la grandeur de la bonté du Seigneur et en suscitant ce désir de Dieu et du Ciel, dont les saints sont les premiers porteurs. Il affirmait: "Le Bon Dieu sait tout. Avant même que vous vous confessiez, il sait déjà que vous pécherez encore et, toutefois, il vous pardonne. L'Amour de notre Dieu est si grand, il va jusqu'à oublier volontairement l'avenir, pour nous pardonner". Le devoir du prêtre est de favoriser cette expérience du "dialogue de salut" qui, naissant de la certitude d'être aimés de Dieu, aide l'homme à reconnaître son péché et à s'introduire progressivement dans cette dynamique stable de conversion du cœur, qui conduit au renoncement radical au mal et à une vie selon Dieu.

Benoît XVI

Commentaires

  • Le contexte dans lequel vécut le saint n'a rien à voir avec notre époque qui est absolument inédite dans le cours du temps.

  • Ce Saint Prêtre,patron de tous les hommes consacrés à Dieu,serait mis à l'index par vatican II.

  • C'est sans doute pourquoi Jean-Paul II voulut aller à Ars, et Benoît XVI proclama une année du sacerdoce pour le 150e anniversaire de sa mort. Avec chaque fois des homélies sur saint Jean-Marie Vianney, avec des citations de Vatican II...

  • Que ne met-on pas sur le dos de Vatican II !!
    C'est pourquoi je lis et étudie des passages de votre livre "Notules sur un concile" qui remet en toute vérité les "pendules à l'heure", merci pour ce livre.

  • On reconnaît un arbre à ses fruits et quels sont les fruits du concile Vatican II?En 2013,quel est l'état du catholicisme en France et dans les vieux pays catholiques européens?
    Et surtout,où allons-nous puisque l'esprit du concile imprègne le pape François?
    Non,vraiment,désolé,mais le concile Vatican II a été un désastre et ce désastre a été souligné depuis 60 ans par maints éminents théologiens.Le pire est à venir,le nouvel ordre mondial qui s'installe est essentiellement antichrétien et il joue sur du velours puisque l'Eglise du fait de Vatican II est minée de l'intérieur et ne possède plus cette force de résistance des temps anciens.
    Mais il faut garder confiance en Sa Providence,les Ténèbres ne prévaudront pont au final.

  • - Amédée a raison, le contexte où s'exprime le curé d'Ars suppose largement l'analphabétisme et la confiance de l'auditoire dans un curé qui, après avoir déclaré l'omniscience de dieu, spécule à son propos comme s'il était lui-même omniscient. La mécanique du pardon décrite ici par J.-M. Vianney est une mécanique sociale, où le prêtre joue un rôle crucial. Or le message chrétien est un message surnaturel, dépourvu d'usage social. Quelques conseils ici ou là chez Paul de Tarse vont devenir une véritable diététique ou gastronomie chrétienne dans les temps modernes.

    - Amédée a tort : la "culture" est toujours un syncrétisme et le produit d'un amalgame, depuis deux millénaires, destiné à faire barrage à la pureté évangélique. A cet égard, il n'y a aucun changement, sauf l'émergence progressive d'une "culture chrétienne" afin de renforcer le barrage. Une culture chrétienne contre laquelle Shakespeare nous a prévenu, et dont il a annoncé qu'elle serait au coeur du tragique enlisement du monde moderne dans la bêtise.

  • Intéressant,pourriez-vous m'indiquer les passages de référence sur Shakespeare?

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