Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Ubuesque égalité

    Au Danemark, le Conseil pour l'égalité a condamné à 2.500 couronnes d'amende (335 euros) un salon de coiffure qui affichait une coupe à 528 couronnes pour les femmes et à 428 couronnes pour les hommes.

    La chambre syndicale des coiffeurs danois, qui trouve quand même la sanction absurde, va faire appel.

  • L’Inde ne veut plus du tourisme procréatif homosexuel

    En 2002, l’Inde avait légalisé les mères porteuses. Le pays était devenu une destination de plus en plus privilégiée du « tourisme procréatif » (sic), notamment pour les homosexuels. Ce qui était de plus en plus mal ressenti, les Indiens étant encore peu réceptifs à l’homosexualisme. Le gouvernement a décidé que les étrangers souhaitant avoir recours à une mère porteuse doivent être des couples homme et femme mariés depuis au moins deux ans.

  • L'étonnante croissance de l’Eglise dans l’Arunachal Pradesh

    En 1979 il n’y avait aucun chrétien dans l’Arunachal Pradesh, l’Etat qui est à l’extrême nord-est de l’Inde, frontalier de la Chine et de la Birmanie. Aujourd’hui il y a 20% de catholiques (et 10 à 15% de protestants), malgré la loi anticonversion entrée en vigueur en 1978. En 2005, Jean-Paul II y a érigé deux évêchés. Eglises d’Asie publie une interview de deux évêques qui racontent les débuts et la croissance de l’Eglise dans cet Etat.

    On notera que les catholiques de l'Arunachal Pradesh vénèrent deux missionnaires martyrs… français : les PP. Nicolas Krick et Augustin Bourry, qui étaient en route pour le Tibet en 1854, et qui furent massacrés dans l'Arunachal Pradesh, juste avant d’y arriver. Ils n’ont pas prêché une seule fois dans cet Etat, mais le sang des martyrs est semence de chrétiens…

  • Saint Vincent

    A quoi aboutissaient tant de tortures, sinon à nous rendre ce martyr plus illustre? En effet, malgré le nombre et la profondeur de ses horribles blessures, loin d'abandonner le combat, il y redoublait d'ardeur. On aurait dit que la flamme le durcissait au lieu de le brûler, semblable au vase d'argile qui perd toute sa mollesse dans la fournaise du potier, et qui y prend une ferme consistance. Généreux martyr, il pouvait dire à Dacien : Si ton feu ne consume pas mon corps, c'est que « ma force s'est durcie comme l'argile » ; c'est qu'il est dit avec vérité dans l'Ecriture : « La fournaise éprouve les vases du potier, et la tribulation éprouve les hommes justes. » Mais le feu qui épura et qui durcit Vincent, brûla et fit éclater Dacien. S'il ne brûlait pas, pourquoi tous ses cris?  Ses paroles de colère n'étaient-elles pas comme la fumée de ce tison enflammé ? Sans doute, il environnait de flammes le corps de ce martyr, dont le cœur était arrosé d'une onde rafraîchissante ; mais, comme si les torches de la fureur l'eussent mis en feu lui-même, il brûlait comme un four ardent et embrasait en même temps le diable qui habitait en lui. N'était-ce pas en effet cet hôte cruel qui se montrait dans les cris furibonds de Dacien, dans son regard terrible, dans son air menaçant, dans les mouvements de tout son corps ? Ces signes extérieurs n'étaient-ils pas comme les ouvertures que faisait en éclatant le vase rempli par le démon et à travers lesquelles on le voyait distinctement ? Ah ! le martyr souffrait moins sous le poids des tourments, que le bourreau sous le fouet de sa propre rage.

    Cependant, mes frères, tout cela est passé, la fureur de Dacien comme les souffrances de Vincent ; avec cette différence, toutefois, que pour toujours Dacien est dans les supplices, tandis que Vincent est couronné pour toujours. De plus, indépendamment de cette différence dans le sort éternel qu'ils ont mérité l'un et l'autre, considérons combien est brillante, dans cette vie même, la gloire des martyrs. Partout où s'étend l'empire romain, partout où est connu le nom chrétien, quel est le pays, quelle est la province qui ne célèbre avec joie la naissance au ciel de Vincent ? Et s'il n'avait lu le martyre de Vincent, qui connaîtrait au contraire le nom même de Dacien ?

    Si le Seigneur a pris tant de soin du corps même de son martyr*, n'était-ce pas pour montrer que lui-même avait dirigé pendant sa vie cet homme qu'il n'abandonna point après sa mort ? Vincent donc a vaincu Dacien et avant et après son trépas. Avant son trépas il a foulé aux pieds les tortures, après sa mort il a traversé les mers ; mais il a eu pour diriger au milieu des flots ses membres inanimés la main qui l'a rendu invincible sous les ongles de fer. Le bourreau avec ses feux n'avait pu amollir son courage ; la mer ne put avec ses eaux submerger son corps. Que voir ici et dans les autres événements de même nature, sinon que « la mort de ses élus est précieuse devant le Seigneur ».

    Saint Augustin, sermon 276, 3-4.

    * Le bréviaire nous dit : Comme son corps avait été jeté et laissé sans sépulture, un corbeau le défendit miraculeusement avec ses griffes, son bec et ses ailes contre un loup et contre les oiseaux. A cette nouvelle, Dacien commanda de jeter le corps en pleine mer ; mais Dieu voulut que les flots le ramenassent sur le rivage, et les Chrétiens l’ensevelirent.