Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le délire de Cachan

Un accord avait été conclu et signé vendredi sur le relogement provisoire des 370 immigrés qui occupent le gymnase de Cachan depuis l’évacuation du squat, le… 17 août. Un accord obtenu par une négociation entre les pouvoirs publics et les groupuscules qui manipulent les immigrés, grâce à la médiation des dirigeants de la Licra et de SOS Racisme envoyés par Sarkozy. On croyait donc que les occupants du gymnase allaient rapidement quitter les lieux…

Samedi, 128 d’entre eux ont en effet été transportés vers des centres d’hébergement. Mais les 12 qui devaient être logés à Porcheville sont revenus au gymnase : c’est trop loin de leur travail… Du coup, ceux qui attendaient leur tour ont décidé qu’ils ne quitteraient pas le gymnase avant d’avoir visité les lieux où on veut les envoyer…

Hier, les discussions sur les listes ont failli dégénérer en bagarre. « Si on n’est pas Malien ou Ivoirien, on est écarté de la liste », tempêtait un Nigérien en situation irrégulière. Ah, les problèmes de la préférence nationale… Les autres rétorquaient que le Nigérien avait quitté le squat avant l’évacuation et qu’il n’avait donc aucun droit à bénéficier du relogement…  Tandis que le porte-parole des « 1000 de Cachan » s’élevait contre le fait que certains sont écartés des listes parce qu’ils ne vivent pas dans le gymnase mais qu’ils font bien partie des « mille » et dorment ailleurs parce qu’il n’y avait pas assez de place pour tout le monde…

Hier soir avait lieu une nouvelle réunion entre les « médiateurs » et les « délégués des expulsés ». Au bout d’une demi-heure, trois délégués ont claqué la porte pace que, selon l’un d’eux, on voulait seulement leur communiquer la liste de ceux qui partiraient le lendemain matin (soit 48 personnes).

Pierre Henry, le directeur général de France Terre d’Asile (l’association qui à elle seule a proposé 278 logements, dont 158 réservés aux « sans-papiers »…) était sur le point de craquer : « Il y a un niveau d’exigence qui devient incompréhensible, les choses me dépassent… »

Le même Pierre Henry a par ailleurs fait une intéressante révélation. Sarkozy s’est engagé à examiner toutes les demandes de régularisations, tout en excluant, comme d’habitude, une régularisation massive. Pierre Henry déclare que cet examen « prendra du temps » et ne « devrait pas être bouclé avant la présidentielle »… Donc on n’en parlera plus d’ici là.

Dans le flot des déclarations diverses sur cette affaire, on remarquera celle de François Bayrou. En se félicitant, samedi, du « dénouement heureux » qui se profilait, « parce que franchement la situation de ces familles était épouvantable », il ajoutait néanmoins qu’on « aurait dû trouver ces solutions de relogement avant de procéder à l’expulsion » du squat. Bayrou ne sait pas que les relogements avaient bel et bien été prévus, et refusés par les squatteurs fermement encadrés par le DAL, qui avait même fait revenir dans la rue ceux qui avaient déjà été relogés.

Voilà un exemple typique d’aveuglement volontaire. On plaint les malheureux étrangers (dont plus des deux tiers n’ont aucun titre à résider en France), en oubliant les Français malheureux, et l’on refuse de voir que la situation « épouvantable » est le fait des étrangers eux-mêmes et de leurs « soutiens » révolutionnaires. Bayrou préside l’UDF et se présente aux électeurs avec un bandeau sur les yeux et des bouchons dans les oreilles.

Les commentaires sont fermés.