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Rechercher : poutine

  • Poutine réaliste

    Dans une intervention devant la presse jeudi dans la station balnéaire de Sotchi, le président russe Vladimir Poutine a condamné l'attaque qui a coûté la vie à Benghazi à l'ambassadeur des Etats-Unis en Libye, tout en laissant clairement entendre que le soutien apporté par les Occidentaux aux révoltes dans le monde arabe était responsable de l'instabilité dans cette partie du monde.

    « Au fil des années, nous avons eu de nombreuses divergences de point de vue avec nos partenaires américains sur la manière de résoudre les problèmes dans les régions sensibles », a-t-il souligné. Les conflits en cours ne peuvent se résoudre que par « des négociations difficiles et pacifiques ». « Nous ne soutenons aucun groupe armé qui tente de résoudre des problèmes politiques internes par les armes. »

     

  • Poutine superstar

    Selon un sondage Interfax, 84% des Russes sont contents de Vladimir Poutine comme président. Interrogés sur les hommes politiques auxquels ils font le plus confiance, Poutine vient très lragement en tête (59%), suivi du ministre de la Défense Sergei Shoigu (25%), du Premier ministre Dmitri Medvedev (20%) et du ministre des Affaires étrangères Sergei Lavrov (17%).

    A vrai dire ça ne m’impressionne pas plus que cela, mais c’est une petite joie de penser à la claque que cela représente pour tous ceux qui s’acharnent à voir dans toute manifestation d’opposition le début de la fin de l’exécrable Poutine…

  • Trump et Poutine

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    Tweet de Margaret Talev, correspondante de la Maison Blanche pour Bloomberg, ce matin à 9h15 :

    Rencontre de Trump et May (UK) maintenant. Trump dit que sa rencontre avec Poutine hier a été ”formidable”.

    Tweet de Steven Portnoy, correspondant de la Maison Blanche pour CBS, ce matin à 9h22 :

    « Rex et moi avons eu une formidable rencontre avec le Président Poutine », dit Trump assis à côté du PM May.

    « La rencontre a été très constructive, la connexion entre les deux dirigeants s'est faite très rapidement [...] Il y a très clairement une alchimie positive entre eux », avait déclaré hier le secrétaire d'Etat Rex Tillerson à l'issue de la rencontre, soulignant que la discussion avait été « très dense et fructueuse ». L'entretien a duré deux heures un quart.

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  • Poutine et Trump

    Interrogé, lors de sa grande conférence de presse annuelle, sur Donald Trump, Vladimir Poutine a déclaré :

    « Il dit qu’il veut parvenir à un autre niveau de relations, plus profond (avec la Russie). Que pourrions-nous faire d’autre que saluer cela ? Assurément nous le saluons. Ce n’est pas notre boulot d’évaluer ses talents mais il est toujours le favori absolu dans la course présidentielle. C’est une personnalité de premier plan, brillante et douée, sans aucun doute. En ce qui concerne les affaires intérieures, sa façon d’étayer sa popularité, ce n’est pas à nous de juger la façon dont il le fait. »

  • Trump et Poutine

    Lettre de Vladimir Poutine à Donald Trump :

    Cher M. Trump,

    Veuillez recevoir mes vœux les plus chaleureux pour Noël et la nouvelle année.

    Les graves défis mondiaux et régionaux que nos pays ont eu à affronter ces dernières années, montrent que les relations entre la Russie et les USA demeurent un important facteur pour assurer la stabilité et la sécurité du monde moderne.

    J’espère qu’après votre entrée en fonction en tant que président des Etats-Unis d’Amérique, nous serons en mesure – en agissant de manière constructive et pragmatique – de rétablir un cadre propice à une coopération bilatérale dans différents domaines et d’amener notre niveau de collaboration sur la scène internationale à un nouveau niveau de qualité.

    Veuillez recevoir mes vœux sincères pour vous et votre famille de bonne santé, bonheur, bien-être, succès et tout le meilleur.

    Publiant cette lettre, Donald Trump a commenté :

    Une très belle lettre de Vladimir Poutine ; ses pensées sont si pertinentes. J’espère que des deux côtés nous serons capables d’être à la hauteur de ces pensées, et nous ne devons pas prendre un autre chemin.

  • Poutine et Orban

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    Vladimir Poutine est de nouveau en Hongrie, avec son ministre des Affaires étrangères Sergei Lavrov.

    Il y a trois sujets à l’ordre du jour : l’extension de la centrale nucléaire Paks II (construite par la société publique russe Rosatom), l’extension du gazoduc Turkstream qui permet d’éviter l’Ukraine en passant par la Bulgarie pour approvisionner la Hongrie, « ainsi que de ce qu’ils considèrent comme la persécution des communautés chrétiennes du monde entier », comme dit Euractiv

  • Kurz et Poutine

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    Le chancelier autrichien Sebastian Kurz a rencontré Vladimir Poutine aujourd’hui à Moscou en visite officielle. Auparavant il avait donné un entretien à la presse russe, où il avait notamment déclaré :

    Je suis persuadé que la paix à long terme en Europe n'est possible qu'avec la Russie, et non contre elle.

    La Russie est un voisin important pour l'Union européenne. Le développement du dialogue entre la Russie et l'Union européenne sur différentes questions, allant de la politique extérieure aux droits de l'homme en passant par la société civile, constitue notre intérêt commun.

  • Zeman et Poutine

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    Le président tchèque Milos Zeman est en visite officielle en Russie. Il a rencontré hier Vladimir Poutine à Sotchi. Il lui a dit notamment :

    Lors d’un vol vers la France, j’étais accompagné par 14 hommes d’affaires, et en route vers la Russie ils étaient 140. On peut donc en tirer la conclusion que, pour nous, la Russie est dix fois plus importante que la France.

    Milos Zeman a réitéré son opposition aux sanctions de l’UE contre la Russie, et les deux hommes ont signé pour 20 milliards de dollars de contrats. Il a souligné que le montant des échanges commerciaux bilatéraux a augmenté depuis le début de 2017 de plus de 40% par rapport à la même période de 2016.

  • Les Russes et Poutine

    Ci-dessous le dernier graphique de VSTIOM sur la cote de Vladimir Poutine en Russie. VSTIOM est le Centre russe de recherches sur l'opinion publique. Certes il appartient à l'Etat russe mais n'est pas financé par l'Etat (il est financé par les entreprises et les organismes qui lui commandent des études), et il est reconnu par ses pairs dans le monde, tant les instituts de sondage que les sociologues. Le "Dialogue de Trianon", créé par Macron et Poutine en 2017 pour renforcer les liens entre la France et la Russie, avait commandé une étude au VSTIOM sur la perception des questions climatiques en Russie et en France. On peut signaler aussi qu'en mai 2019 la cote de Poutine selon VSTIOM était de 31,7%, ce qui pour lui était très mauvais.

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  • Poutine dans le texte

    Vladimir Poutine a prononcé hier une allocution devant les responsables de la Douma et les chefs des partis politiques représentés à la Douma. Les agences de presse n’en ont retenu que deux ou trois bouts de phrase : « Aujourd'hui, nous entendons qu'ils veulent nous vaincre sur le champ de bataille. Que dire ? Qu'ils essaient ! », ou « nous n’avons pas encore commencé les choses sérieuses ».

    Ces bouts de phrase viennent d’un unique paragraphe de cinq lignes, et l’on cite éventuellement ce qui suit : « En même temps nous ne rejetons pas les pourparlers de paix, mais ceux qui les rejettent doivent savoir que plus cela dure, plus il sera difficile pour eux de négocier avec nous. »

    C’est à la fin du discours. Mais il y a plus important dans les propos de Poutine, juste avant. Ceci explique cela :

    Mais voici ce que je voudrais vous faire comprendre. Ils auraient dû se rendre compte qu'ils allaient perdre dès le début de notre opération militaire spéciale, car cette opération signifie aussi le début d'une rupture radicale avec l'ordre mondial de type américain. C'est le début de la transition de l'égocentrisme américain libéral-mondialiste vers un monde véritablement multipolaire fondé non pas sur des règles intéressées, inventées par quelqu'un pour ses propres besoins, derrière lesquelles il n'y a rien d'autre que la recherche de l'hégémonie, non pas sur des doubles standards hypocrites, mais sur le droit international et la véritable souveraineté des nations et des civilisations, sur leur volonté de vivre leur destin historique, avec leurs propres valeurs et traditions, et d'aligner la coopération sur la base de la démocratie, de la justice et de l'égalité.

    Chacun doit comprendre que ce processus ne peut être arrêté. Le cours de l'histoire est inexorable, et les tentatives collectives de l'Occident d'imposer son nouvel ordre mondial au reste du monde sont vouées à l'échec.

    Puis Poutine souligne que même dans les pays satellites des Etats-Unis il y a des gens qui refusent le « libéralisme totalitaire » et sa « cancel culture d’interdictions généralisées ». Dans ces pays, « les élites dirigeantes augmentent le degré de manipulation de la conscience publique sous nos yeux ». Mais « la vérité et la réalité est que les populations de la plupart de ces pays ne veulent pas de cette vie ou de cet avenir ». Et c’est alors qu’il lance : « Aujourd'hui, nous entendons dire qu'ils veulent nous vaincre sur le champ de bataille. Eh bien, que puis-je dire ? Qu'ils essaient... »

    Voici une traduction intégrale du discours.

    La session de printemps de la Douma s'est terminée hier, le 6 juillet, et tous les députés - je tiens à le souligner - tous les partis ont apporté une contribution significative à l’ensemble des résultats.

    Je crois que les résultats de votre travail ont été dignes, importants et significatifs pour le peuple, l'État russe tout entier et pour la protection de nos intérêts nationaux et la garantie d'un développement souverain, durable et efficace du pays.

    Cette session de la Douma, riche en événements et en travail intense, a été très importante compte tenu de l'ampleur et de la complexité des tâches à accomplir. Après le 24 février, lorsque l'opération militaire spéciale a commencé, toutes les branches et tous les niveaux de gouvernement du pays ont dû agir de manière décisive, en équipe et rapidement.

    Aujourd'hui, je tiens à vous remercier d'avoir travaillé de la sorte : de manière rassemblée et compétente et à un rythme rapide. Je crois que tous les partis ont confirmé leur viabilité et leur maturité politiques et ont agi de manière consolidée et cohérente comme de véritables hommes d'État et patriotes de Russie, pour qui les désaccords entre partis passent au second plan dans des conditions difficiles. Nous avons de nombreux partis, mais une seule mère Patrie, et il n'y a rien de plus important et de plus noble que le sort de la Patrie.

    Vous avez adopté de nombreuses résolutions et lois qui renforcent considérablement notre système de soutien social et offrent une protection supplémentaire à notre peuple. Il ne s'agissait pas seulement de l’avancement de l'indexation des pensions, ce qui est important, de l'augmentation du niveau de subsistance et du salaire minimum - tout cela a été fait sans bureaucratie ni retard, de manière claire et professionnelle ; mais il s'agissait aussi de nouvelles mesures de soutien aux familles avec enfants, de l'extension et de l'élargissement du mécanisme de prêts hypothécaires subventionnés et de garanties supplémentaires pour nos héroïques militaires. Il y a eu aussi beaucoup d'autres décisions importantes - je ne vais pas toutes les énumérer maintenant car vous les connaissez aussi bien et probablement mieux que moi, parce que vous les avez créées vous-mêmes.

    Je voudrais remercier chaque parti parlementaire pour le soutien humanitaire organisé pour la population du Donbass. Je parle de tous les partis parlementaires parce que les médias ont couvert cette action de différentes manières, mais je sais, d'après mes rapports, que vous avez tous pris une part active à cette action.

    Je sais que de nombreux députés ont pris un congé officiel et se sont rendus dans la zone d'hostilités afin d'apporter personnellement leur aide, souvent au péril de leur vie. Ils sont allés aider à organiser la distribution de nourriture, de médicaments, de produits de première nécessité et ont rapidement mis en place des centres d'aide humanitaire. Certains de vos collègues sont encore sur place, travaillant comme volontaires. Cet effort proactif et désintéressé est vraiment vital et très nécessaire.

    Je voudrais mentionner séparément que, compte tenu de l'évolution rapide de la situation, la Douma, en coopération avec le gouvernement, a constamment amélioré une série de mesures visant à soutenir les secteurs clés de l'économie russe et les équipes de travail des entreprises, y compris les petites et moyennes entreprises, l'industrie informatique et d'autres domaines vitaux.

    En conséquence, nous avons réussi à préserver la stabilité macroéconomique, qui est cruciale pour l'économie, à soutenir l'emploi, le rythme normal du commerce de détail et de la vie économique dans les régions en général, les principales chaînes de transport et de logistique, à élargir la liberté d'entreprendre et à renforcer la protection des entreprises contre les pressions administratives excessives et les poursuites pénales injustifiées. Je sais qu'il reste beaucoup à faire à cet égard, mais dans l'ensemble, nous avons fait du bon travail.

    En peu de temps, dès le début du mois de mars, plusieurs paquets de mesures anti-sanction ont été introduits en contact étroit avec le gouvernement. Grâce à ces paquets, les conséquences des actions inamicales et clairement hostiles des pays occidentaux ont été minimisées. En effet, nous le comprenons et le savons, nous voyons que ces mesures illégales contre la Russie nous créent clairement des difficultés, mais pas aussi importantes que ce que les initiateurs de cette guerre économique éclair contre la Russie escomptaient.

    Il est clair qu'ils ont essayé de faire plus que de frapper durement l'économie russe. Leur objectif était de semer la discorde et la confusion dans notre société et de démoraliser les gens. Mais là aussi, ils ont échoué puisque rien n'en est sorti, et je suis sûr que rien n'en sortira jamais.

    À cet égard, l'exemple du Parlement russe, organe représentatif suprême, est assez éloquent. La politique du Parlement est fondée sur la volonté du peuple russe, sur notre position ferme et notre conviction que nous sommes du bon côté de l'histoire, sur la détermination inébranlable de la grande majorité des citoyens du pays à défendre la souveraineté de la Russie et à aider notre peuple dans le Donbass. C'est ce qui sous-tend la politique de notre État en général.

    Ce qu’on appelle l’Occident collectif dirigé par les États-Unis est extrêmement agressif envers la Russie depuis des décennies. Nos propositions visant à créer un système de sécurité égalitaire en Europe ont été rejetées. Les initiatives de coopération sur la question de la défense antimissile ont été rejetées. Les avertissements concernant le caractère inacceptable de l'expansion de l'OTAN, notamment aux dépens des anciennes républiques de l'Union soviétique, ont été ignorés. Même l'idée d'une éventuelle intégration de la Russie dans cette alliance de l'Atlantique Nord au stade de nos relations sans nuage avec l'OTAN, comme cela semblait être le cas à l'époque, a semblé absurde à ses membres.

    Pourquoi ? Tout simplement parce qu'ils n'ont pas besoin d'un pays comme la Russie, voilà pourquoi. C'est pourquoi ils ont soutenu le terrorisme et le séparatisme en Russie, ainsi que les forces destructrices internes et une "cinquième colonne" dans notre pays. Toutes ces forces reçoivent encore le soutien inconditionnel de l'Occident collectif.

    On nous dit, on entend certaines personnes dire que nous avons commencé la guerre dans le Donbass, en Ukraine. Non, la guerre a été déclenchée par l'Occident collectif, qui a organisé et soutenu le coup d'État armé anticonstitutionnel en Ukraine en 2014, puis a encouragé et justifié le génocide contre le peuple du Donbass. L'Occident collectif est l'instigateur direct et le coupable de ce qui se passe aujourd'hui.

    Si l'Occident voulait provoquer un conflit afin de passer à une nouvelle étape dans la lutte contre la Russie et à une nouvelle étape dans le confinement de notre pays, nous pouvons dire qu'il a réussi dans une certaine mesure. Une guerre a été déclenchée, et les sanctions ont été imposées. Dans des circonstances normales, il serait probablement difficile de surmonter cela.

    Mais voici ce que je voudrais vous faire comprendre. Ils auraient dû se rendre compte qu'ils allaient perdre dès le début de notre opération militaire spéciale, car cette opération signifie aussi le début d'une rupture radicale de l'ordre mondial de type américain. C'est le début de la transition de l'égocentrisme américain libéral-mondialiste vers un monde véritablement multipolaire fondé non pas sur des règles intéressées, inventées par quelqu'un pour ses propres besoins, derrière lesquelles il n'y a rien d'autre que la recherche de l'hégémonie, non pas sur des deux poids deux mesures hypocrites, mais sur le droit international et la véritable souveraineté des nations et des civilisations, sur leur volonté de vivre leur destin historique, avec leurs propres valeurs et traditions, et d'aligner la coopération sur la base de la démocratie, de la justice et de l'égalité.

    Chacun doit comprendre que ce processus ne peut être arrêté. Le cours de l'histoire est inexorable, et les tentatives collectives de l'Occident d'imposer son nouvel ordre mondial au reste du monde sont vouées à l'échec.

    En même temps, je veux dire et souligner que nous avons de nombreux partisans, y compris aux États-Unis et en Europe, et encore plus sur d'autres continents et dans d'autres pays. Et il y en aura d'autres, cela ne fait aucun doute.

    Je le répète, même dans les pays qui sont encore des satellites des États-Unis, on comprend de plus en plus que l'obéissance aveugle de leurs élites dirigeantes à leur suzerain, en règle générale, ne coïncide pas nécessairement avec leurs intérêts nationaux, et le plus souvent les contredit simplement, voire radicalement. Un jour ou l'autre, chacun devra faire face à ce sentiment croissant dans la société.

    Aujourd'hui, ces élites dirigeantes augmentent le degré de manipulation de la conscience publique sous nos yeux. Les classes dirigeantes des pays occidentaux, qui sont supranationales et mondialistes par nature, ont réalisé que leurs politiques sont de plus en plus détachées de la réalité, du bon sens et de la vérité, et elles ont commencé à recourir à des méthodes ouvertement despotiques.

    L'Occident, qui affichait autrefois des principes de démocratie tels que la liberté d'expression, le pluralisme et le respect des opinions dissidentes, a désormais dégénéré en son contraire : le totalitarisme. Cela inclut la censure, l'interdiction de médias et le traitement arbitraire de journalistes et de personnalités publiques.

    Ces types d'interdictions ont été étendus non seulement à l'espace d'information, mais aussi à la politique, à la culture, à l'éducation et à l'art - à toutes les sphères de la vie publique dans les pays occidentaux. Et ils imposent cela au monde entier ; ils essaient d'imposer ce modèle, un modèle de libéralisme totalitaire, y compris la fameuse cancel culture d’interdictions généralisées.

    Cependant, la vérité et la réalité est que les populations de la plupart de ces pays ne veulent pas de cette vie ou de cet avenir, et ne veulent vraiment pas d'un semblant de souveraineté formelle, elles veulent une souveraineté substantielle, réelle, et sont simplement fatiguées de s'agenouiller, de s'humilier devant ceux qui se considèrent comme exceptionnels, et de servir leurs intérêts à leur propre détriment.

    Aujourd'hui, nous entendons dire qu'ils veulent nous vaincre sur le champ de bataille. Eh bien, que puis-je dire ? Qu'ils essaient. Nous avons déjà beaucoup entendu dire que l'Occident voulait nous combattre "jusqu'au dernier Ukrainien". C'est une tragédie pour le peuple ukrainien, mais cela semble aller dans ce sens. Mais chacun doit savoir que, dans l'ensemble, nous n'avons encore rien commencé sérieusement.

    Dans le même temps, nous ne rejetons pas les pourparlers de paix, mais ceux qui les rejettent doivent savoir que plus cela dure, plus il sera difficile pour eux de négocier avec nous.

    Chers collègues,

    Notre approche patriotique de l'État se reflète pleinement dans le travail de la Douma ; en fait, elle détermine l'ensemble du programme législatif et politique. C'est ainsi que cela devrait être dans un État démocratique et véritablement indépendant.

    Je suis convaincu que pour les principaux partis russes, le souci du bien de notre pays et de notre peuple, du peuple qui a voté pour vous, qui vous a confié le statut élevé de législateur et qui attend d'un organe parlementaire un service honnête et diligent et l'adoption d'actes législatifs efficaces, équitables et profondément réfléchis, a été et restera primordial. C'est le peuple qui donnera son appréciation impartiale de chaque parti, notamment lors des prochaines élections régionales et municipales de septembre.

    J'espère que les campagnes électorales ne nuiront pas à l’attitude de partenariat que nous voyons ici dans la huitième session de la Douma d'État.

    Je vous remercie beaucoup de votre attention.