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Rechercher : st nicolas

  • Saint Nicolas de Tolentino

    Nicolas de Tolentino, ainsi appelé du nom de la ville où il demeura davantage, était né de parents pieux au bourg de Saint-Ange dans la Marche d'Ancône Le désir d'avoir des enfants ayant conduit par suite d'un vœu à Bari son père et sa mère, ils y reçurent de saint Nicolas l'assurance qu'ils étaient exaucés: d'où le nom qu'ils donnèrent ensuite à leur fils. Parmi les nombreuses vertus dont dès l'enfance il fut le modèle, brilla surtout l'abstinence ; âgé de sept ans à peine, à l'exemple de son bienheureux patron, il commença de jeûner plusieurs jours de la semaine, coutume qu'il garda depuis, se contentant de pain et d'eau.

    Déjà inscrit dans la milice cléricale et chanoine, il était jeune encore, lorsque entendant un prédicateur de l'Ordre des Ermites de Saint-Augustin parler sur le mépris du monde, il fut tellement embrasé de son discours qu'il entra aussitôt dans cet Ordre. On l'y vit observer une forme si parfaite de vie religieuse, qu'il était la lumière de tous en charité, humilité, patience et toutes vertus, ne portant qu'un habit grossier, matant son corps par les disciplines et les chaînes de fer, s'abstenant de chair et de presque tous mets.

    Malgré les embûches de Satan qui cherchait à le troubler en diverses manières et parfois l'accablait de coups, il ne relâchait rien de son zèle pour l'oraison. Enfin, durant les six mois qui précédèrent sa mort, il entendit chaque nuit les concerts des Anges ; c'était l'avant-goût des joies du paradis, et pénétré de leur douceur, il redisait souvent le mot de l'Apôtre : Je désire de mourir et d'être avec le Christ. Son désir s'accomplit le quatre des ides de septembre, ainsi qu'il l'avait annoncé aux frères. Il fut, après comme avant son trépas, illustré beaucoup de miracles : quels ayant été reconnus canoniquement, le Pape Eugène IV le mit au nombre des Saints.

    (bréviaire)

  • Nicolas Bay et le Front national

    Jacques Bompard organisait à Orange, ces derniers jours, l’université d’été de L’Esprit public. Parmi les orateurs, Nicolas Bay, « secrétaire général du MNR ». Il a tenu des propos qui ont paraît-il fortement déplu au maire d’Orange. Voici les extraits que cite Nations Presse Info :

    La défense de notre identité nationale et européenne, l’enracinement dans nos convictions et nos valeurs essentielles et le travail de terrain constituent sans doute une réponse adaptée à bien des difficultés que la famille nationale connaît actuellement. Mais cela ne suffit pas. Notre faiblesse actuelle est aussi née de notre division. Il est maintenant nécessaire de se rassembler en surmontant les réticences et en dépassant les anciens conflits. Le pragmatisme doit prévaloir. Dans ce domaine aussi, la réalité doit nous guider. Or la réalité aujourd’hui, c’est que le Front national est et demeure la seule véritable force qui, au sein de notre famille politique, a un poids électoral significatif. Je dis cela avec d’autant plus de liberté que je ne suis pas membre du FN. Mais, sauf à vouloir nier les réalités et à se complaire dans un monde politique imaginaire, on ne peut aujourd’hui envisager raisonnablement le rassemblement des nationaux sans le FN ou contre le FN. (…)

    La « satellisation » de la droite nationale est aujourd’hui la cause majeure de son affaiblissement même si cela permet, j’en conviens, de voir naître parfois certaines initiatives et innovations bénéfiques. (…)

    Mais, prenons garde à la dispersion… Depuis trente ans, la totalité des initiatives électorales en concurrence du Front national se sont soldées par de cuisants échecs. L’an passé encore, à l’occasion de la présidentielle, nombre de patriotes sincères se sont engagés aux côtés de Villiers, voyant en lui celui qui mènerait un combat résolu contre l’islamisation. Nous connaissons la suite : la croisade du vicomte s’est arrêtée dès que Sarkozy a sifflé la fin de la récréation…

  • Rachida avec Nicolas au Maroc

    L’Elysée avait fait savoir à plusieurs reprises que Cécilia ne serait pas du voyage de Nicolas au Maroc.

    Hier on a appris que Rachida Dati en serait.

    Cela a été annoncé par le porte-parole de la Chancellerie , qui s’est avoué incapable de donner le programme du garde des Sceaux au pays de ses ancêtres.

  • Nicolas chez les Américains

    Nicolas Sarkozy et sa famille ont donc été invités à déjeuner dans la famille de George Bush. Du côté américain, il y avait George Bush père et sa femme, George Bush fils et sa femme, ainsi que leurs filles jumelles qu’on ne voit pourtant guère dans les réceptions. Les plus jeunes enfants de la famille avaient confectionné des pancartes de bienvenue. Du côté français, il y avait Nicolas Sarkozy, seul. Cécilia avait téléphoné peu avant (très peu avant) à Laura Bush pour dire qu’elle n’était pas bien, et ses enfants non plus. A son arrivée, Nicolas Sarkozy a déclaré que sa femme et deux de ses enfants souffraient d’une « angine blanche », et d’ajouter : « Le pire, c’est que c’est moi qui la lui ai passée. » On n’avait pas remarqué que le président de la République souffrît d’une angine blanche... On avait remarqué en revanche que Cécilia Sarkozy, déjà absente lors de la présidentielle, arrivée in extremis le soir du second tour, était partie précipitamment de la réunion du G8 en Allemagne, quittant impromptu les autres conjoints des grands de ce monde (dont Laura Bush...) sous prétexte que c’était l’anniversaire de sa fille...

    On pensait que George Bush allait offrir du homard à son homologue français, puisque c’est, dit-on, la spécialité locale. Mais non. La grande réconciliation franco-américaine s’est scellée autour de hamburgers et de hot-dogs... Et sans doute a-t-on bu du coca-cola...

    Ces Américains sont donc vraiment des sauvages.

    On imagine hélas que Sarkozy, si admiratif de l’american way of life, a été satisfait de son repas.

    Un mot aussi de la résidence de vacances du Président français. C’est à Wolfeboro. Les fondateurs de cette ville voulaient ainsi honorer le général anglais James Wolfe, qui défit les troupes françaises du marquis de Montcalm devant Québec et 1759, ce qui scella la fin du Canada français.

    Le symbole n’est pas des plus heureux...

  • Saint Nicolas en Russie

    Depuis le 21 mai dernier, les Russes peuvent vénérer, pour la première fois sur leur territoire, une relique (une côte) de leur saint patron, saint Nicolas, venue exceptionnellement de Bari, en la cathédrale du Christ Sauveur de Moscou. Le premier a été Vladimir Poutine, dont j’apprends à cette occasion qu’il s’est rendu plus d’une dizaine de fois au mont Athos. Depuis ce 21 mai, c’est une interminable queue de fidèles qui se forme chaque jour sur des kilomètres. Un message dans le métro demande de descendre à la station Frouzenski : c’est à plusieurs kilomètres de la cathédrale, mais c’est là que dans le meilleur des cas on peut prendre la queue : quand elle implique seulement trois heures d’attente. Car, le samedi et le dimanche, c’est jusqu’à 500 autocars qui déversent des pèlerins (une petite centaine en semaine), et le temps d’attente est d’au moins 8 heures (jusqu’à 10 heures).

    Il en est donc ainsi depuis un mois et demi, sans discontinuer.

    Le 12 juillet, la relique de saint Nicolas ira à la laure Saint Alexandre Nevski de Saint-Pétersbourg. Et là aussi on s’attend à des kilomètres quotidiens de fidèles traversant le cimetière du célèbre monastère, où sont enterrés Dostoïevski et Moussorgski…

  • Saint Nicolas de Tolentino

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    Ce saisissant tableau peint en 1457 par Giovanni di Paolo montre saint Nicolas de Tolentino sauvant des naufragés. L’œuvre avait été commandée pour une église de Montepulciano. Le peintre avait à sa disposition le récit du naufrage par les rescapés – miraculés – gardé à Sienne. Ce sont les naufragés qui disaient avoir vu saint Nicolas de Tolentino les sauver, son corps rayonnant de lumière, tandis que les mats se cassaient et que les voiles s’envolaient.

  • Saint Nicolas de Tolentino

    Comme il n’y a point d’exercice dans le cloître que le démon combatte avec plus d’opiniâtreté que l’oraison, où le religieux trouve des armes invincibles pour triompher de sa malice, il fit une continuelle guerre à notre saint, ou pour la lui faire abandonner, ou pour l’inquiéter lorsqu’il la faisait. Il jetait quelquefois des cris épouvantables, contrefaisant le mugissement des taureaux, le rugissement des lions, le hurlement des loups, le sifflement des serpents, et les voix des animaux les plus sauvages. Il feignait de découvrir les toits, de casser les tuiles, de rompre la charpente et de renverser la maison, mais Nicolas se moquant de ses ruses demeurait ferme comme un rocher sans changer de posture.

    Un jour cet esprit de ténèbres, après avoir éteint le feu de tous les lieux réguliers, entra dans la chambre sous la figure d’un oiseau d’une grosseur prodigieuse, et par le battement de ses ailes éteignit la lampe qui brûlait toujours devant son oratoire, et la jeta par terre, où il la mit en pièces. Mais le saint, ayant fait sa prière, en ramassa doucement les morceaux, et les rejoignit ensemble si merveilleusement qu’il ne paraissait point qu’elle eût été cassée : il la ralluma aussi de son souffle, lequel sortant d’un cœur tout brûlant de l’amour de Dieu avait la force de produire du feu. Il fit encore le même miracle deux autres fois, comme il est marqué au couvent de Tolentin, sur une grande pierre.

    On y montre aussi une massue, de laquelle le démon se servait pour le maltraiter ; car il ne se contentait pas de le persécuter par les ruses dont nous venons de faire le détail, mais il le frappait très cruellement, jusques à le laisser quelquefois demi-mort étendu sur le carreau, la chair meurtrie, le corps couvert de plaies, et le visage presque noyé dans son sang, ainsi qu’il fut trouvé un jour par les religieux dans le cloître, où ce esprit d’enfer l’avait traîné. Dans ce rude combat, où il vainquit son ennemi par l’invocation du nom de Jésus, il demeura boiteux, et le fut le reste de sa vie. On voit encore cette insigne victoire écrite au-dessus de la porte où commença ce cruel traitement.

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  • Saint Nicolas de Tolentino

    Peintures de la chapelle Saint-Nicolas, dans le complexe de la basilique Saint Nicolas de Tolentino, à Tolentino (Italie), attribuées au « maître de Tolentino » (sic), à Gentile da Fabriano ou à Pietro de Rimini.

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    Saint Nicolas prêchant.

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    Saint Nicolas sauvant un navire du naufrage.

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    Chaque nuit pendant les six derniers mois de sa vie, les anges venaient faire un concert dans sa cellule.

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    Le couronnement de saint Nicolas de Tolentino.

  • Saint Nicolas de Tolentino

    Chaque 10 septembre a lieu à Albi, un village d’un millier d’habitants en Calabre (au nord de Catanzaro) la « Ballata » (danse) de saint Nicolas de Tolentino.

    A 14h la statue sort de l’église Saints Pierre et Paul et a lieu une première « chorégraphie », puis elle est placée sur une camionnette avec des musiciens, et elle s’en va dans les hameaux d’alentour. Quand elle revient elle est posée au pied de l’autel de l’église Saints Phiippe et Jacques, pour une prière, puis elle est portée à l’église Saints Pierre et Paul, pour une autre prière. Ensuite a lieu une longe procession dans toutes les rues du village. La statue s’arrête au seuil de toutes les maisons pour que tout le monde puisse le toucher et l’embrasser. La dernière maison visitée est celle du maire, qui se rend ensuite devant la mairie pour honorer le saint au nom de tous ses administrés. Alors a lieu le moment que tout le monde attend. La statue est portée en courant vers l’église, mais dès qu’elle entre, saint Nicolas de Tolentino s’agite pour montrer qu’il veut retourner parmi les fidèles. On repart en courant, on revient en courant. Trois fois. La troisième fois saint Nicolas de Tolentino accepte de rester dans l’église. Et on vient l’embrasser. Et les plus chanceux repartent avec du pain béni placé dans des corbeilles. Puis on part danser et chanter et voir le feu d’artifice…

    Il y a comme ça un peu partout, du moins dans certains pays, d’émouvants restes de chrétienté.

    Ici la Ballata en 2017 :

  • Saint Nicolas de Tolentino

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    Bienheureux cardinal Schuster