Depuis le 21 mai dernier, les Russes peuvent vénérer, pour la première fois sur leur territoire, une relique (une côte) de leur saint patron, saint Nicolas, venue exceptionnellement de Bari, en la cathédrale du Christ Sauveur de Moscou. Le premier a été Vladimir Poutine, dont j’apprends à cette occasion qu’il s’est rendu plus d’une dizaine de fois au mont Athos. Depuis ce 21 mai, c’est une interminable queue de fidèles qui se forme chaque jour sur des kilomètres. Un message dans le métro demande de descendre à la station Frouzenski : c’est à plusieurs kilomètres de la cathédrale, mais c’est là que dans le meilleur des cas on peut prendre la queue : quand elle implique seulement trois heures d’attente. Car, le samedi et le dimanche, c’est jusqu’à 500 autocars qui déversent des pèlerins (une petite centaine en semaine), et le temps d’attente est d’au moins 8 heures (jusqu’à 10 heures).
Il en est donc ainsi depuis un mois et demi, sans discontinuer.
Le 12 juillet, la relique de saint Nicolas ira à la laure Saint Alexandre Nevski de Saint-Pétersbourg. Et là aussi on s’attend à des kilomètres quotidiens de fidèles traversant le cimetière du célèbre monastère, où sont enterrés Dostoïevski et Moussorgski…
Commentaires
Je me prends à rêver que ça se passe en France !...
Quelle pitié pour la France mais quel espoir pour tout ce qui vient de Russie.
La Très Sainte Vierge n'a-t-elle pas dit à Fatima ( ou ailleurs ? ) que c'est en Russie que Dieu sera honoré le plus ?
Que les Russes pieux prient le Ciel pour deux causes :
1/ la fin de l'avortement, y compris en Russie ;
2/ la fin de l'islamisation en cours de la Chrétienté, y compris de la Russie.
La puissance de la prière est réelle encore faut-il l'utiliser concrètement.