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Nicolas chez les Américains

Nicolas Sarkozy et sa famille ont donc été invités à déjeuner dans la famille de George Bush. Du côté américain, il y avait George Bush père et sa femme, George Bush fils et sa femme, ainsi que leurs filles jumelles qu’on ne voit pourtant guère dans les réceptions. Les plus jeunes enfants de la famille avaient confectionné des pancartes de bienvenue. Du côté français, il y avait Nicolas Sarkozy, seul. Cécilia avait téléphoné peu avant (très peu avant) à Laura Bush pour dire qu’elle n’était pas bien, et ses enfants non plus. A son arrivée, Nicolas Sarkozy a déclaré que sa femme et deux de ses enfants souffraient d’une « angine blanche », et d’ajouter : « Le pire, c’est que c’est moi qui la lui ai passée. » On n’avait pas remarqué que le président de la République souffrît d’une angine blanche... On avait remarqué en revanche que Cécilia Sarkozy, déjà absente lors de la présidentielle, arrivée in extremis le soir du second tour, était partie précipitamment de la réunion du G8 en Allemagne, quittant impromptu les autres conjoints des grands de ce monde (dont Laura Bush...) sous prétexte que c’était l’anniversaire de sa fille...

On pensait que George Bush allait offrir du homard à son homologue français, puisque c’est, dit-on, la spécialité locale. Mais non. La grande réconciliation franco-américaine s’est scellée autour de hamburgers et de hot-dogs... Et sans doute a-t-on bu du coca-cola...

Ces Américains sont donc vraiment des sauvages.

On imagine hélas que Sarkozy, si admiratif de l’american way of life, a été satisfait de son repas.

Un mot aussi de la résidence de vacances du Président français. C’est à Wolfeboro. Les fondateurs de cette ville voulaient ainsi honorer le général anglais James Wolfe, qui défit les troupes françaises du marquis de Montcalm devant Québec et 1759, ce qui scella la fin du Canada français.

Le symbole n’est pas des plus heureux...

Commentaires

  • Ouf ! On a eu chaud... Nicolas avec une extinction de voix...on frémit !

    Peut-être ceci explique ses étranges gesticulations samedi soir, avant que W, visiblement gêné, embarque Sarko, (façon radio-crochet) pour les hamburgers !

  • Ces vacances américaines sont - à mon sens - le summum de la subversion des valeurs "de droite" (mais que veut dire ce mot face une droite mondialiste et libérale ayant reniée ses valeurs ?) que réalise NS.

    Comment pour l'avenir pouvoir se réclamer "de droite" face à cette ostentation de l'argent et du nihilisme existentiel (les photos de NS faisant son jogging avec son baladeur numérique...). Une sorte d'incarnation des analyses de Baudrillard et Philippe Muray (Festivus, Festivus). La société de l'argent dans un monde de pauvres. C'est exactement la même perspective qui pousse le Gouvernement à favoriser (pardon simplifier) l'ouverture du travail du dimanche.

    Les 2ème vacances de jet-seteurs chez de riches "amis" montrent une désagrégation totale du sens de l'Etat et de la notion de bien commun. Une privatisation de la fonction politique en quelque sorte. De même qu'il y a peu d'énarques au Gouvernement (symbole du dépérissement du sens du service de l'Etat), de même NS se fait redevables d'intérêts privés. C'est la logique ultime du libéralisme et de cette société sans Etat promise également par cette idéologie. Sans Nation et donc sans Etat mais pas sans pouvoir : grandes entreprises, lobbys, technocrates de l'UE.

    L'absence totale de "filia" comme dirait Aristote de NS envers notre pays. Il semble avéré que NS aurait dit lors d'un précédent voyages aux USA "je me sens étranger dans mon propre pays" et sa réflexion à Philippe de Villiers sur son absence d'émotion et de compréhension de l'histoire, des paysages de France. Si on en croit la presse, il aurait dit à l'occasion de ces vacances "je me sens bien ici".

    Mais ce refus d'appartenance concret de cette classe dirigeante internationale, jet-seteuse n'empêche pas qu'elle appartienne à quelque chose : à l'argent, au pouvoir pour reprendre un thème augustinien.

    Le Gouvernement peut avoir quelques idées sympathiques en matières économiques mais cela n'est rien au regard de la subversion symbolique et cette destructuration sociale en cours (UE, assimilation de la droite à l'argent, absence d'incarnation des valeurs, discrimination positive et financement de l'Islam)...

    L'écoeurement....

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