Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : st nicolas

  • Moi, moi, moi

    L’Elysée s’est doté d’un nouveau site internet, qui n’est rien d ‘autre qu’une transposition du site de campagne de Nicolas Sarkozy. Contrairement au site de Jacques Chirac, dont l’en-tête était le blason et la devise de la République, celui de Sarkozy montre d’abord... Sarkozy.

    En dessous de cette photographie, sur fond de portail de l’Elysée, il y a la rubrique PRTV (PR pour président de la République), avec des extraits de vidéos. En grand, un discours de Nicolas Sarkozy. En petit, neuf autres vidéos, dont quatre sur Sarkozy (en cliquant, on peut en avoir plusieurs autres encore, bien sûr). Et en dessous, le portrait officiel du Président Sarkozy.

    Autrement dit, vous avez sept fois la tête de Nicolas Sarkozy sur la page d’accueil du site de l’Elysée...  (Le nombre peut être réduit à six, ou peut-être à cinq les mauvais jours, selon la distribution des vidéos.)

    Mais il faudrait avoir mauvais esprit pour parler de culte de la personnalité.

  • Stéphane Lathion, spécialiste de l’islam

    Dans le quotidien suisse 20 minutes, le 18 février :

    C'est le congrès religieux le plus controversé depuis longtemps, en Suisse. Samedi, au Palais des Congrès, l'incontournable Nicolas Blancho et ses amis du Conseil central islamique suisse (CCIS) attendent mille personnes. (…)Stéphane Lathion, président du Groupe de Recherche sur l'Islam en Suisse, analyse le buzz qui entoure la rencontre. «Nicolas Blancho est une blague depuis près de deux ans, juge l'expert. Il ne représente que lui-même et ses copains, soit pas grand-monde.» Pour lui, le Biennois bénéficie avant tout d'une couverture médiatique en décalage total avec son importance dans le paysage musulman en Suisse.

    Dans le quotidien suisse 20 minutes, le 20 février :

    Succès, triomphe, gros coup... «Le plus grand événement islamique jamais organisé en Suisse», comme l'avait vendu son organisateur, Nicolas Blancho ( photo ), a tenu toutes ses promesses, samedi. Alors qu'un millier de visiteurs était attendu, c'est le double qui s'est rendu au Palais des Congrès de Bienne, transformé pour l'occasion en Mecque helvétique de l'islam rigoriste.

  • Sarkozy à Damas : un bilan

    Selon le Courrier international, aucune analyse intéressante n'est parue dans la presse arabe au lendemain de la visite de Nicolas Sarkozy à Damas. Ce qui est soi… intéressant. Le Courrier international n’a trouvé de réaction que sur le site Elaph, qui en fait reprend l’analyse de l’agence russe RIA Novosti :

    « La visite du président français, Nicolas Sarkozy, à Damas s'est soldée par un échec. Sarkozy n'a pas réussi à convaincre le président syrien Bachar Al-Assad de s'engager dans des négociations directes avec Israël. Bien au contraire, Al-Assad a annoncé que la situation interne en Israël – où le Premier ministre Ehoud Olmert doit quitter son poste avant la fin de ce mois – ne permet même pas la poursuite des discussions déjà engagées sous la médiation de la Turquie. Ainsi, la cinquième rencontre entre les délégations syriennes et israéliennes, qui était prévue pour la semaine prochaine, a été reportée. Al-Assad a également porté un coup à la mission de Sarkozy en annonçant que les Etats-Unis devaient absolument avoir un rôle dans le processus de paix. Finalement, ce qu'a pu récolter le président français a été la signature de sept accords de coopération économique entre les deux pays. »

    Nicolas Sarkozy est aujourd’hui à Moscou…

  • Sarkozy, super-pape de sécurité ?

    Communiqué de Bernard Antony

    Devant les coassements des vieux batraciens athées du grand Orient de France, on ne peut que se réjouir des justes propos d’humilité de Nicolas Sarkozy sur la croyance en « Dieu qui est le rempart contre l’orgueil démesuré et la folie des hommes ».

    Ces mots qui valent d’être commentés plus longuement par ailleurs révèleraient-ils les secrètes interrogations d’un Nicolas Sarkozy plus tourmenté peut-être qu’il n’y paraît sur les risques et les vanités du pouvoir, surtout en notre modernité qui vit surgir les monstruosités léninistes et hitlériennes et aujourd’hui les savants fous des manipulations génétiques ?

    Mais en prodiguant tour à tour ses propos déistes aux juifs, aux chrétiens et aux musulmans, en ce temps non pas de choc des civilisations mais de choc des barbaries, Nicolas Sarkozy ne rêve-t-il pas napoléoniennement de jouer le rôle d’une sorte de syncrétique autorité spirituelle supérieure ?

    Voudrait-il devenir en quelque sorte un superpape de sécurité ?

  • Sarkozy le Méditerranéen

    Retour sur le 20 décembre. Ce jour-là l’événement était Nicolas Sarkozy au Vatican et à Saint-Jean de Latran. Mais pour Sarkozy c’était aussi la poursuite de son fumeux projet d’Union méditerranéenne. En compagnie de Romano Prodi et José Luis Zapatero il a lancé un « Appel de Rome pour la Méditerranée  », par lequel les trois dirigeants s’engagent à « réfléchir ensemble aux lignes directrices du projet d’Union pour la Méditerranée  ». Mais Nicolas Sarkozy a mangé son chapeau, et son projet est désormais conforme au diktat européen exprimé par Angela Merkel : une réunion est prévue le 14 juillet à Paris... avec les pays de l’Union européenne. Il s’agit de « mettre en œuvre une approche fondée sur des projets concrets et sur la reconnaissance d’une part de destinée commune entre tous les pays riverains et avec l’Union européenne »... Et il est bien précisé que « le processus de Barcelone et la politique de voisinage resteront centraux dans le partenariat entre l’Union européenne dans son ensemble et ses partenaires de la Méditerranée  »... On retiendra surtout que Nicolas Sarkozy transforme la fête nationale en un happening euro-méditerranéen.

  • Accoyer pas content

    Le président de l’Assemblée nationale n’a manifestement pas apprécié que Nicolas Sarkozy (dont il est pourtant un fidèle) ait annoncé devant le Parlement... britannique l’envoi de nouvelles troupes françaises en Afghanistan.

    Il a déclaré sur i-télé qu’il a envoyé une lettre à François Fillon pour lui « demander que le Parlement soit saisi, que nous ayons avec le gouvernement le débat indispensable ».

    Certes, convient-il, la défense nationale relève de l’exécutif. Mais il demande « une application anticipée d’un des éléments de la réforme des institutions qui prévoit que pour les opérations extérieures le Parlement soit saisi et puisse débattre ».

    Une réforme voulue et décidée par Nicolas Sarkozy...

    « Je n’imagine pas qu’il n’y ait pas une réponse positive », ajoute-t-il.

    Addendum. Lors de sa conférence de presse de clôture du sommet franco-britannique, Nicolas Sarkozy a déclaré qu'il "souhaite" ce débat "sans aucune réserve". Mais il n'a rien dit sur le fait qu'il ait fait son annonce devant le Parlement britannique.

  • L’arrogance de Sarkozy (suite sans fin)

    EU Observer relève que Nicolas Sarkozy, à l'issue du dernier sommet européen, a mis en garde les pays du groupe de Visegrad (Pologne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie), qui s'étaient réunis avant le sommet :

    « S'ils doivent se réunir régulièrement avant chaque Conseil, ça va poser question. » « Ce n'est pas encore le cas », a-t-il toutefois ajouté.

    Les pays du groupe de Visegrad (qui a été constitué en 1991) s'étaient réunis avant le sommet de mars sur la crise financière, et se sont réunis avant le dernier sommet.

    Mais les pays du Bénélux se réunissent avant chaque sommet, et Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se rencontrent également systématiquement avant chaque sommet.

    Selon les observateurs, Nicolas Sarkozy est irrité de voir l'influence que prend la Pologne (qui au dernier sommet était à la tête des 9 pays qui ont fait échouer l'accord sur les implications financières du « changement climatique »), au détriment de l'axe franco-allemand. Et plus généralement du fait que le directoire franco-allemand de l'UE est désormais clairement menacé par la détermination des anciens pays de l'Est à faire entendre leur voix.

  • Un nouvel évêché catholique en… Serbie

    Le pape a élevé aujourd’hui, en la fête de saint Nicolas, l’exarchat apostolique pour les fidèles catholiques de rite byzantin de Serbie au rang d’éparchie : l’éparchie Saint-Nicolas de Ruski Krstur, et a nommé évêque Mgr Djura Džudžar, qui était jusqu’ici exarque apostolique.

    Ruski Krstur est un « village » ruthène (4.500 habitants) de Voïvodine. Son église était déjà appelée « cathédrale » Saint-Nicolas. L’évêque est lui aussi d’origine ruthène.

    L’éparchie est la deuxième de ce qu’on appelle l’Eglise grecque-catholique croate parce que son centre est la cathédrale de Križevci en Croatie. C’était l’unique diocèse grec-catholique de toute la Yougoslavie. Malgré son origine ruthène, la majorité des membres de cette petite Eglise sont des descendants de Serbes qui avaient fui les Ottomans et qui étaient devenus catholiques en Croatie en gardant leur rite. C’est l’un de ses prêtres que j’avais rencontré en Slovénie.

  • Chronique des cinglé·e·s

    Adam Bryson, qui se dit femme et s’appeler Isla, purge une longue peine de prison, dans une prison pour femme, conformément au genre qu’il revendique. En 2016 il a violé une codétenue. Puis en 2019 une autre. Il vient d’être condamné pour ces viols. Mais on a décidé, quand même, de le transférer dans une prison pour hommes…

    Cela se passe en Ecosse. Et Nicola Sturgeon, Premier ministre, trouve normal de prendre en compte « l’inquiétude légitime du public ».

    C’est la même Nicola Sturgeon qui hurlait l’autre jour parce que le gouvernement britannique a bloqué la loi écossaise facilitant le « changement de genre ».

    Nicola Sturgeon ne voit aucun rapport entre la promotion du « changement de genre » et les inévitables viols de femmes en prison par des malfrats qui se disent femmes… En attendant les viols dans les vestiaires (il y en a déjà eu aux Etats-Unis), etc. Perversion de l'intelligence.

  • Sarkozy joue au ping-pong

    Selon l’Elysée, le dîner entre Nicolas Sarkozy et le président chinois Hu Jintao, hier soir à Pékin, a été « une partie de ping-pong élégante et sans smash ». Les deux présidents ont établi « une relation naturelle, chaleureuse et constructive ».

    Ils ont parlé de tous les grands sujets du moment, et des contrats commerciaux, bien sûr, et des « droits de l’homme », naturellement, mais « le moment où la divergence a été la plus forte » a été celui où les deux hommes ont évoqué la question du yuan...

    Bref, la seule divergence sérieuse est une question monétaire. Pour le reste, tout va bien. Nicolas Sarkozy joue gentiment au ping-pong avec le président de la plus grande dictature du monde, le chef d’un régime qui n’admet aucune liberté politique, qui censure internet, qui continue de faire croupir des centaines de milliers de personnes dans des camps de concentration, qui par ailleurs a développé un libéralisme économique sans foi ni loi où les travailleurs, tenus dans des conditions de misère, n’ont aucun droit, pas même celui de circuler dans la ville dont ils construisent les gigantesques banlieues.

    D’ailleurs, Nicolas Sarkozy est d’accord avec le régime chinois pour dire que le Tibet et Taïwan font partie intégrante de la Chine , et pour dénier aux Taïwanais le droit de faire un référendum sur l’indépendance de l’île.

    En ce qui concerne les « droits de l’homme », Nicolas Sarkozy s’est contenté de demander qu’il y ait un peu plus de liberté... au Tibet. Il avait pris soin de ne pas emmener avec lui Rama Yade, dont la présence paraissait pourtant aller de soi, puisqu’elle est secrétaire d’Etat aux droits de l’homme dans le monde. Mais Nicolas Sarkozy avait décidé que c’était lui qui parlait des droits de l’homme.

    En réalité, Nicolas Sarkozy est allé en Chine pour signer des contrats. Pour 20 milliards d’euros, nous dit-on, dont 12 milliards d’airbus. Fort bien. Mais qu’il se contente alors de souligner son rôle de représentant de commerce. Un VRP ne joue pas au ping-pong quand il conclut des affaires.