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MoDem

  • Lyon : on s’éclate au MoDem

    Le président du MoDem dans le Rhône, Michel Mercier, a démissionné. La tête de liste aux municipales, Christophe Geoujon, a rejoint Perben avec quatre de ses colistiers ; d’autres ont rejoint Collomb. Le vice-président MoDem de la communauté urbaine du Grand Lyon, Gilles Vesco, a appelé François Bayrou à soutenir le maire socialiste sortant dès le premier tour...

  • Après Bariani, le député Benoît…

    L’autre jour, Didier Bariani, vice-président du MoDem, disait qu’il ne voulait pas que l’UDF disparaisse dans le nouveau parti de François Bayrou.

    Aujourd’hui, c’est l’un des quatre députés MoDem, Thierry Benoît, qui met les pieds dans le plat. Et il va encore plus loin, puisqu’il ne veut même plus de la création d’un « Mouvement démocrate » et plaide pour le rassemblement de tous les centristes au sein d'une UDF « modernisée » : « Il faut que tout le monde se retrouve, un François Bayrou (UDF), un Jean Arthuis (UDF), un Charles de Courson (NC), un François Sauvadet (NC), un Hervé Morin (NC). Qu'est ce qui sépare ces gens là ? Rien du tout, sauf une stratégie quelque peu divergente » après le premier tour de la présidentielle, dit-il.

    Il reconnaît que « le MoDem a emporté une véritable adhésion auprès de gens qui étaient contre le système politique, ou de nouvelles générations qui découvrent la politique » et qui « ont tous comme valeur première l'indépendance ». Mais « clamer l'indépendance, c'est se fourvoyer », car la question des alliances finit tôt ou tard par se poser. Si l'on ne tranche pas sur les alliances, « on n'est jamais nulle part », dit-il, et il prend comme exemple sa propre situation, « dans la minorité au conseil général d'Ille-et-Vilaine face à un exécutif de gauche, et dans la minorité à l'Assemblée nationale face à un exécutif de droite ».

    Pauvre petit Benoît. Ce que l’on comprend surtout, c’est qu’il voudrait bien faire partie de la majorité de Sarkozy, avec ses anciens camarades, et arrêter de faire le mouton noir avec Bayrou. L’héroïsme a ses limites. Et Bayrou du souci à se faire…

  • Guéguerre au MoDem

    Didier Bariani, vice-président de l'UDF-MoDem en charge des questions statutaires, et président du groupe Modem au conseil de Paris, s'oppose à ce que l'UDF disparaisse au sein du Mouvement démocrate, préférant qu'elle demeure une composante distincte au sein du futur parti de François Bayrou. « L'UDF et le MoDem sont compatibles, mais est-ce que l'UDF est soluble dans le MoDem, je ne crois pas », a-t-il déclaré à l'AFP.

    Une fusion de l'UDF avec le MoDem risque de faire partir « un tas de militants et d'élus locaux, qui vont se trouver très dépaysés s'ils n'ont plus au sein du MoDem cette UDF de centre modéré qui les représente », a-t-il ajouté. Car « les gens qui ont adhéré en grand nombre au MoDem ont souvent des cultures différentes de celles de l'UDF ».

    Il regrette que « M. Bayrou et ses amis se gaussent beaucoup » de cette vision d'une UDF continuant à exister au sein du MoDem, et fustige « l'intolérance » et la « raillerie » manifestée à son encontre.

    « Je ne veux pas croire que l'on se dise que la transfusion sanguine (le renouvellement complet des militants et élus) est le meilleur choix », et que « plus il y en a qui partiront, mieux ça vaudra », dit-il encore, avertissant que seul un congrès des adhérents de l'UDF pourrait décider de fondre le parti au sein du MoDem, et qu'il inviterait le congrès à ne pas le faire…

    Le problème est que la création du MoDem a été approuvée début mai par un conseil national de l'UDF…

  • Le Modem à géométrie variable

    François Bayrou n’a pas rappelé Ségolène Royal, qui avait laissé un message sur son répondeur. « Non par manque de respect, mais pour éviter toute ambiguïté. Si j’avais appelé, j’aurais nourri cette accusation injuste de ceux qui disaient : en fait, ils sont passés à gauche. »

    Et il n’est pas passé à gauche, come le montre le fait que l’UMP a gentiment retiré son candidat dans sa circonscription...

    Mais son pote Azouz Begag, ancien ministre du gouvernement Villepin, qui n’hésite pas à expliquer son échec à Lyon par le racisme des électeurs (sic), appelle quant à lui à voter pour le candidat socialiste...

    Alors que dans la Drôme Thierry Cornillet appelle à voter UMP...

    La situation la plus surréaliste est celle de la 2e circonscription des Hautes-Alpes (Gap). Les militants du Mouvement démocrate ont décidé de soutenir au second tour le député sortant radical de gauche, alors que leur candidate a décidé de soutenir le candidat UMP. Il est vrai que celle-ci avait abandonné le Modem pour le Nouveau Centre avant le premier tour. Cerise sur le sac de nœuds, le candidat UMP s’appelle Bayrou (Alain).

    Addendum. Dans la 2e circonscription du Rhône, le candidat Modem éliminé soutient le candidat UMP, et son suppléant indique qu'il votera pour le candidat socialiste... Il en est de même dans la 2e circonscription de l'Isère.