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Japon

  • Fukushima : « situation d'urgence »

    Le 22 juillet, Tepco reconnaissait que des eaux souterraines fortement radioactives s'étaient probablement écoulées dans l'océan Pacifique et continuaient de le faire. Entre 20 et 40 000 milliards de becquerels ont fui jusqu'à maintenant dans les eaux de l'océan.

    « Les contre-mesures prévues par l'opérateur de la centrale ne sont qu'une solution temporaire, et Tepco ne réalise pas que l'heure est grave. C'est pourquoi nous ne pouvons tout simplement pas laisser cela à Tepco tout seul », a déclaré Shinji Kinjo, responsable d'un groupe de travail à l'Autorité de régulation nucléaire (NRA), ajoutant que c’est une « situation d’urgence ».

  • La démographie japonaise en baisse constante

    Le 5 mai au Japon c’est la Fête des Enfants, un jour férié pour honorer les enfants, mais aussi les mères, et les familles. Les vraies familles, dans ce pays où aucune forme d’union homosexuelle n’est légale.

    Mais les enfants, il y en a de moins en moins. Comme chaque année le 5 mai, le gouvernement a publié les statistiques arrêtées au 1er avril précédent. Elles indiquent une diminution de 150.000 enfants de moins de 15 ans en un an. Et c’est la 32e baisse consécutive.

    Il est manifeste que cela va finir par affecter gravement la troisième économie du monde, d’abord en ce qui concerne les retraites. Mais pour l’heure aucun gouvernement n’a envisagé une quelconque mesure d’incitation à la natalité.

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    La carpe noire, c’est le papa ; la carpe rouge, c’est la maman. Viennent ensuite les enfants… s’il y en a plusieurs. Au Japon il n’y a pas de politique obligatoire de l’enfant unique, mais on y arrive aussi par les « valeurs » de la société de consommation…

    Bon, soyons un peu plus optimiste, on peut voir cela aussi :

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  • Des sites chrétiens japonais bientôt au Patrimoine mondial

    Pour la première fois, le Japon va demander à l’Unesco de classer des sites chrétiens au Patrimoine mondial.

    Les préfectures de Nagasaki et de Kumamoto ont en effet demandé au ministère de la Culture de proposer 13 sites chrétiens au Patrimoine mondial, dont la cathédrale d’Oura, construite par des missionnaires français en 1864 à la mémoire de 26 martyrs. L’édifice est déjà « trésor national » depuis 1933. Après son inauguration, l’un des missionnaires avait eu la surprise de voir des villageois inconnus arriver en leur demandant s’ils pouvaient entrer pour "louer Marie". Il s’agissait de chrétiens qui avaient gardé et transmis la foi à leurs enfants pendant les 250 ans d’interdiction absolue du christianisme dans le pays, sans structure, sans clergé. On découvrit alors qu’ils étaient des dizaines de milliers. Parmi les autres sites retenus sont précisément des « catacombes », et des lieux de martyre.

  • Doutes sur Fukushima

    « Les réacteurs nucléaires ont atteint un état d’arrêt à froid », a annoncé le Premier ministre japonais. La phase 2 du processus de normalisation est désormais achevée, la température est inférieure à 100° et les niveaux de radiation sont sous contrôle.

    Mais de nombreux experts mettent en doute la parole du gouvernement. Celui-ci veut rassurer la population, mais il utilise une terminologie vague et imprécise, souligne Kazuhiko Kudo, professeur de technologie nucléaire à l’université. Selon lui, la température des réacteurs est encore trop élevée et il demeure un risque de réaction. Pour un « arrêt à froid » il faut entrer dans le réacteur et examiner les barres de combustible, qui peuvent être toujours très instables. A l’intérieur, la structure continue de s’écrouler et des fuites de matières radioactives ont toujours lieu (la semaine dernière, 45 m3 d’eau contaminée se sont déversés dans la mer).

    La zone contaminée couvre 2.400 km2, soit l’équivalent du Luxembourg.

  • A propos du réacteur n° 3 de Fukushima

    C’est le réacteur autour duquel la radioactivité s’est révélée trop élevée pour que les hélicoptères puissent le survoler pour l’arroser.

    Ce réacteur a été chargé en août 2010 par du combustible MOX fourni par Areva. On lisait, le 22 août, dans le quotidien Japan Daily : « La Tokyo Electric Power Co (TEPCO) a chargé du combustible oxyde mixte de plutonium-uranium (MOX) ce samedi dans un réacteur de sa centrale nucléaire de la région de Fukushima en vue de la plus grande production d'électricité de réaction nucléaire réalisée au plutonium au Japon. » Le journal précisait qu’il s’agissait du réacteur n° 3.

    A la suite de l'article en ligne, un commentaire disait : « Peut être qu’ils devraient dire comment ils ont déterminé qu’il n’y aurait jamais de tremblement de terre. On peut dire que se sont des idiots. Il y aura probablement des souffrances à long terme pour des gains à court terme » (long-terme pain fort short term gain).

    Le MOX entre plus facilement en fusion que les combustibles classiques, et il est encore bien plus toxique.

  • N’inventons pas des sujets de moquerie contre nous

    On lit ici ou là que la Sainte Vierge pourrait avoir protégé la petite ville d’Akita, au Japon, où elle est apparue en 1973, car cette ville a été épargnée par le tsunami.

    D’abord Akita n’est pas une petite ville, mais une préfecture de plus de 300.000 habitants.

    Ensuite Akita se trouve sur la côte ouest, donc de l’autre côté, et il est simplement naturel qu’elle n’ait pas été affectée par le tsunami, tout en subissant quelques dégâts du fait du tremblement de terre.

    Il n’y a donc strictement rien de miraculeux là-dedans.

  • Au Japon, un score sans appel

    Les Japonais ont voté massivement hier en faveur de l'opposition centriste, après 54 ans de règne des conservateurs. Le Parti Démocrate du Japon devrait obtenir plus de 300 députés, et le Parti Libéral-Démocrate moins de 120.

    Le Premier ministre (catholique) Francisco Taro Aso (qui a démissionné ce matin de la présidence de son parti), va être remplacé par le chef du PDJ, Yukio Hatoyama, héritier richissime d'une dynastie d'hommes politiques japonais de premier plan, et d'industriels - il est le petit-fils du fondateur de Bridgestone (Aso étant plutôt héritier d'une dynastie industrielle, qui n'excluait pas la politique).

  • Taro Aso

    Taro Aso a été élu ce matin, sans surprise, au poste de Premier ministre par le Parlement japonais.

    C’est la première fois que le Japon a un Premier ministre catholique (dit-on: en fait il y en a déjà eu un entre 1918 et 1921, voir commentaire).

    La Croix, qui ne l’aime pas, bien sûr, informe cependant que Taro Aso a dit, le 19 septembre : « Ma famille est catholique depuis quatre générations. »

    « S’il ne revendique pas sa foi dans ses discours, la règle du “cool biz”, qui encourage ces dernières années les fonctionnaires et hommes politiques japonais à ne pas porter de cravate l’été dans les bureaux climatisés – économies d’énergie obligent –, a permis à tout un chacun de voir une petite croix pendue à son cou. « Il la porte depuis plus de cinquante ans », affirme une admiratrice de ce leader politique populaire. »

    « Chaque 15 août, il se rend à la messe de l’Assomption, alors que le pays célèbre la fin de la Seconde Guerre mondiale et que la droite, voire l’extrême droite, se rassemble au temple de Yasukuni, un sanctuaire shintoïste qui abrite la mémoire des soldats morts pour la patrie ».

    Alors que les chrétiens, toutes confessions confondues, ne représentent que 1% de la population, il y avait trois chrétiens (deux catholiques, un protestant) parmi les cinq candidats au poste de Premier ministre.

    On notera d’autre part que Taro Aso a déclaré que la première de ses priorités serait d'augmenter les dépenses afin de stimuler l’économie, la deuxième du monde, au bord de la récession, contrairement à la politique de réduction du déficit prônée au cours des dernières années par les réformateurs libéraux de son propre parti.

    « Certains nous qualifient de dépensiers ou de membres de la vieille garde parce que nous n'hésitons pas à dépenser. Mais nous n'avons pas l'intention de reculer sur les réformes », a récemment déclaré Shoichi Nakagawa, ancien ministre de l'Industrie, qui devrait être nommé ministre des Finances.

  • Un Premier ministre catholique au Japon

    Taro Aso a été désigné comme candidat du Parti libéral démocrate au poste de Premier ministre du Japon. Le parti étant largement majoritaire à la chambre des députés, il est assuré d’être investi demain mercredi.

    Taro Aso, connu pour son franc parler et ses blagues, voire ses gaffes, et nationaliste sans fard, est l’héritier d’une dynastie de dirigeants. Son grand-père était le Premier ministre d’après guerre Shigeru Yoshida, son arrière arrière grand-père était Okubo Toshimichi, l’un des « trois grands nobles » qui ont conduit la « restauration de Meiji » (des Lumières) en 1868, sa femme est une fille du Premier ministre Zenko Suzuki, sa jeune sœur est la femme du prince Tomohito de Mikasa, cousin germain de l’empereur Akihito.

    Il a été ministre des Affaires étrangères entre 2005 et 2007. En octobre 2005 il a fait scandale en se félicitant que le Japon soit « une nation, une civilisation, une langue, une culture et une race », et que ce soit le seul pays de cette sorte dans le monde.

    Taro Aso est catholique, et sera ainsi le premier dirigeant catholique du Japon.

    Les sites que je trouve par Google, en français ou en anglais, n’en disent pas plus. Il serait intéressant de savoir s’il est catholique simplement parce que sa famille est catholique, ou s’il est un catholique convaincu et pratiquant.

  • Le patriotisme à l’école. Au Japon

    Après le vote du Sénat, le Japon a définitivement adopté la réforme de l’Education, qui introduit notamment l’enseignement du patriotisme à l’école. Le patriotisme est défini comme « une attitude de respect de la tradition et de la culture, d’amour pour la nation et la terre qui nous a élevés, et qui contribue à la paix et au développement international ».