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Cuba

  • A Cuba

    Le 4 novembre dernier, les catholiques de Cuba célébraient le 50e anniversaire de Vida cristiana, publication des jésuites qui est distribuée chaque semaine dans toutes les paroisses et autres lieux de rencontre des chrétiens. Au départ bulletin paroissial de la paroisse du Saint-Esprit dans la ville du même nom, Vida cristiana devint bientôt l’unique publication catholique à Cuba. Dans son homélie, le cardinal Jaime Ortega a rappelé l’importance qu’a eue « le feuillet » dans toute l’île, car il arrivait là où les prêtres ne pouvaient pas aller. Il a fait un parallèle entre cette expérience et celle de la « Feuille catholique de Bratislava » au cours de la période communiste en Slovaquie. Aujourd’hui Vida cristiana est toujours la seule publication qui unit les 11 diocèses de Cuba.

    (Fides)

  • Et nous, alors ?

    Répondant au souhait de Benoît XVI auprès de Raoul Castro, le régime cubain a décidé de décréter un jour férié pour le Vendredi Saint.

    Cette décision a été prise au regard du succès de la "visite transcendentale" (sic) du pape.

    Ce jour férié n'est décrété que pour cette année, mais le conseil des ministres décidera ultérieurement s'il doit devenir permanent.

  • Historique

    Un séminaire a été inauguré hier à Cuba par le cardinal Jaime Ortega, archevêque de La Havane, en présence de nombreux évêques venus de divers pays, dont l’archevêque de Miami, et en présence du président Raul Castro.

  • Un séminaire à Cuba

    Avec l’archevêque de Miami à l’inauguration…

    La première pierre avait été bénie par Jean-Paul II en… 1998.

  • Une phrase historique

    Deux journalistes américains ont rencontré Fidel Castro. Ils lui ont notamment demandé si le modèle cubain pouvait encore être exporté. Réponse :

    "Le modèle cubain ne fonctionne même plus pour nous."

  • Cuba : Castro après Castro

    Il était amusant (si l’on peut dire) de lire les commentaires de ceux qui célébraient déjà les changements à venir à Cuba après l’annonce du retrait de Fidel Castro. Ces gens-là, qui se piquent d’analyses politiques, ne savent donc toujours pas ce qu’est un régime communiste.

    Les voilà donc déçus de voir que rien ne change.

    Le régime est même plus que jamais verrouillé. Fidel a mis à sa place son frère Raul, qui a aussitôt déclaré que Fidel ne disparaissait pas et qu’il s’attacherait à lui demander conseil. Le numéro 2 est José Ramon Machado Ventura, 77 ans, dirigeant historique de la « vieille garde », compagnon de combat de Fidel Castro et de Che Guevara, chef du département à l’organisation du PC depuis 1990, et désormais premier vice-président du Conseil d’Etat. Ricardo Alarcon, 70 ans, reste président du Parlement, un poste qu’il occupe depuis 1993. A la Défense , Raul Castro est remplacé par le général Casas Regueiro, 72 ans, qui était son bras droit. A l’Intérieur est reconduit le général Aberlardo Comé Ibarra, 68 ans, l’un des jeunes de la vieille garde. Etc. Le plus jeune des dirigeants est Felipe Perez Roqua, 42 ans, reconduit au ministère des Affaires étrangères : c’est l’ancien secrétaire personnel de Castro...

  • Communisme réel

    Cuba demeure le vrai laboratoire du communisme, comme en témoigne l’affaire de la vidéo d’étudiants contestant le régime.

    Dans un premier temps a circulé une vidéo où l’on voyait quatre étudiants, dans un amphithéâtre de l’université des sciences informatiques, critiquer plusieurs aspects du régime cubain devant le président du Parlement Ricardo Alarcon. L’un d’eux demandait pourquoi les Cubains ne pouvaient pas voyager, et il précisait, ce qui paraissait malin, qu’il aimerait aller en Colombie sur les lieux où est mort le Che. (La réponse d’Alarcon était que si les 6 milliards d’humains voyageaient cela ferait une « cohue énorme »...). Il soulignait aussi que son père et son grand-père « ne savent toujours pas quand vont se réaliser les rêves promis quand ils étaient enfants ». Un autre se demandait d’où était « sorti le vote uni », à savoir le vote en bloc pour tous les candidats officiels, que personne ne connaît.

    Le plus prolixe, Eliecer Avila, précisait qu’il disait cela, non pour dénigrer le régime, mais au contraire pour qu’il y ait « plus de socialisme ».

    Cela pouvait passer pour une habileté... et une garantie de ne pas être inquiété.

    Cette vidéo a circulé sur internet, a fait l’objet d’une diffusion massive par les exilés cubains, et a été distribuée sous le manteau à Cuba.

    Mais le 11 février, l’agence officielle cubaine Gramma a diffusé une autre vidéo, qui recadre l’affaire. On y voit, toujours à l’université, les quatre mêmes étudiants, qui dénoncent la façon dont la première vidéo a été utilisée. « Je n’ai jamais éprouvé dans ma chair une manipulation aussi criminelle que celle-là », déclare l’un d’eux. Et Eliecer Avila : « Tout ce qui se dit est un mensonge total. Nos propos avaient pour objectif d’améliorer le socialisme et non de le détruire. » Quant à Rolando Perez, qui dans la première vidéo se demandait « quelle est la limite entre le bourrage de crâne et la persuasion », il affirme qu’ils n’ont  été « victimes d’aucune pression » pour apparaître sur la seconde vidéo, et que son but est de « lutter pour le processus révolutionnaire, quel qu’en soit le prix ».

    Raul Castro avait invité les Cubains à donner « librement » leur opinion sur les problèmes du pays, et des milliers de réunions ont été organisées sur les lieux de travail et les quartiers. C’est dans ce cadre qu’a été faite la première vidéo. Mais elle était évidemment « incorrecte ». La seconde a donc été réalisée pour souligner ce qui se trouvait pourtant dans la première, mais pas assez : l’allégeance pleine et entière au communisme cubain.

    Dimanche, le quotidien officiel Juventud Rebelde prévenait que les débats ne conduiraient pas « à ce que nous nous écorchions en public » et qu’il n’y aurait pas « les strip-teases politiques comme ceux des ex-socialistes européens ».

    L’affaire est close. Et Eliecer Avila a répondu aux rumeurs qui circulaient dans la presse américaine : « A aucun moment je n’ai été arrêté, ma famille est tout à fait tranquille, il n’y a aucun problème. »