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psaume - Page 3

  • Exaltabo te, Deus meus

    Je t’exalterai, ô mon Dieu, tu es roi, et je bénirai ton Nom à jamais et dans les siècles des siècles.

    Chaque jour je te bénirai, et je louerai ton Nom à jamais, et dans les siècles des siècles.

    Le Seigneur est grand et très digne de louange, et sa grandeur n'a pas de bornes.

    Chaque génération louera tes œuvres et publiera ta puissance.

    On parlera de la magnificence de gloire de ta sainteté, et on racontera tes merveilles.

    On dira quelle est la puissance de tes œuvres terribles, et on racontera ta grandeur.

    On proclamera le souvenir de ta surabondante bonté, et on se réjouira de ta justice.

    Le Seigneur est clément et miséricordieux, patient et tout-à-fait miséricordieux.

    Le Seigneur est bon envers tous, et ses miséricordes sont sur toutes ses œuvres.

    (Psaume 144, première partie)

  • Gustate

    Gustate et videte, quoniam suavis est Dominus ; beatus homo qui sperat in eo. Timete Dominum, omnes sancti ejus, quoniam non est inopia timentibus eum. (Psaume 33)

    Goûtez et voyez combien le Seigneur est doux ; heureux l'homme qui espère en lui. Craignez le Seigneur, tous ses saints, parce que rien ne manque à ceux qui le craignent.

  • Je me lèverai et je chanterai des psaumes

    Paratum cor meum, Deus, paratum cor meum : cantabo, et psallam in gloria mea.

    Exsurge, gloria mea, exsurge, psalterium et cithara, exsurgam diluculo.

    Confitebor tibi in populis, Domine, et psallam tibi in nationibus.

    (Psaume 107)

    Mon cœur est prêt, mon Dieu, mon cœur est prêt : je vais chanter, je vais chanter des psaumes dans ma gloire. Lève-toi, ma gloire, levez-vous, psaltérion et cithare, je me lèverai au petit matin. Je te confesserai devant les peuples, Seigneur, je te chanterai des psaumes au milieu des nations.
  • Les jours de nos années

    Anni nostri sicut aranea meditabuntur. Dies annorum nostrorum in ipsis septuaginta anni. Si autem in potentatibus, octoginta anni, et amplius eorum labor et dolor, quoniam supervenit mansuetudo, et corripiemur.

    Ces versets du psaume 89 (chanté aux laudes du jeudi), centré sur la brièveté et la précarité (comme une toile d’araignée) de la vie humaine sur cette terre, m’ont toujours frappé, en ce qu’ils contredisent radicalement l’idée reçue selon laquelle la vie ne cesse de s’allonger. Que nous dit-il en effet ? Que « les jours de nos années » sont de 70 ans, de 80 ans si nous sommes valides, et qu’au-delà nous connaissons la peine et la douleur, car nous nous affaiblissons.

    Ces versets ont été écrits il y a plus de 3000 ans. Saint Thomas d’Aquin remarquait qu’à son époque, au XIIIe siècle, il en était de même. La situation n’a guère changé. Tout au plus peut-on insister davantage sur les 80 ans, parce que les progrès de la médecine font que davantage de personnes peuvent surmonter certaines maladies, donc arriver à cet âge et le dépasser. Mais saint Augustin faisait remarquer que l’on voyait couramment d’alertes octogénaires. Vers l'an 400. Il le soulignait pour introduire son interprétation du psaume se fondant sur le symbolisme des nombres et non sur la lettre du texte.

    La fameuse « espérance de vie » n’a donc pas changé au point qu’on veut nous le faire croire. La progression spectaculaire que montrent les statistiques est due presque uniquement à la diminution considérable de la mortalité infantile.

    Quoi qu’il en soit, il est absolument vrai que notre vie, si longue soit-elle, n’est rien au regard de Dieu, pour qui mille ans sont comme le jour qui vient de passer (quoniam mille anni ante oculos tuos tanquam dies hesterna quae praeteriit).

    Un grand sujet de méditation pour l’araignée que nous sommes, si fière de sa toile…

  • Duo haec audivi

    Semel locutus est Deus, duo haec audivi, quia potestas Dei est, et tibi, Domine, misericordia, quia tu reddes unicuique juxta opera sua.

    Dieu a parlé une fois, j’ai entendu cela deux fois, parce que c’est la puissance de Dieu, et à toi, Seigneur, est la miséricorde, car tu rends à chacun selon ses œuvres.

    C’est le dernier verset du psaume 61 (62), qui appartient à l’office des matines du mercredi dans le bréviaire monastique.

    Il paraît fort énigmatique. Les pères de l’Eglise ont montré qu’il s’agissait d’une des prophéties christiques qui parsèment les psaumes : le Verbe de Dieu est un, mais le Christ est en deux natures ; le commandement divin de l’amour est un, mais il se décline en amour de Dieu (qui revient en miséricorde) et amour du prochain (au principe des bonnes œuvres).