Semel locutus est Deus, duo haec audivi, quia potestas Dei est, et tibi, Domine, misericordia, quia tu reddes unicuique juxta opera sua.
Dieu a parlé une fois, j’ai entendu cela deux fois, parce que c’est la puissance de Dieu, et à toi, Seigneur, est la miséricorde, car tu rends à chacun selon ses œuvres.
C’est le dernier verset du psaume 61 (62), qui appartient à l’office des matines du mercredi dans le bréviaire monastique.
Il paraît fort énigmatique. Les pères de l’Eglise ont montré qu’il s’agissait d’une des prophéties christiques qui parsèment les psaumes : le Verbe de Dieu est un, mais le Christ est en deux natures ; le commandement divin de l’amour est un, mais il se décline en amour de Dieu (qui revient en miséricorde) et amour du prochain (au principe des bonnes œuvres).