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Villiers - Page 2

  • Les manœuvres contre Le Pen

    Jean-Marie Le Pen a tenu ce matin une conférence de presse pour attirer l’attention de l’opinion publique sur les manœuvres dont il est victime dans la collecte des parrainages, et pour lancer un nouvel appel solennel aux maires, afin qu’ils aient le courage d’accomplir la mission qui leur est confiée.

    Alors qu’il avait obtenu, au prix d’un « travail harassant », environ 500 promesses de parrainages, il lui manque une centaine de signatures réelles.

    Outre le fait que des maires qui avaient promis leur signature par écrit « ne se sentent pas obligés d’honorer leur engagement », la collecte est affectée par une « manœuvre de grande envergure », constatée notamment dans les régions où les parrainages sont les plus nombreux : Bourgogne, Franche-Comté, Picardie.

    Le mode opératoire est toujours le même : de faux journalistes, se réclamant de tel ou tel organe local ou régional, téléphonent aux maires en leur disant qu’ils savent que celui-ci a l’intention de signer pour Jean-Marie Le Pen. Ils lui demandent s’il n’a pas peur des représailles, comment ses concitoyens vont réagir, affirment qu’ils vont écrire un article sur lui, voire même lui demandent s’il compte s’investir auprès de Le Pen, témoigner en sa faveur lors de ses prochains procès… Et si le maire demande au faux journaliste comment il sait qu’il a promis sa signature à Jean-Marie Le Pen, il répond que c’est le Front national qui le lui a dit. Naturellement, le maire s’estime trahi.

    Les journaux en cause ont commencé à s’émouvoir de ce procédé, comme en témoigne un article de l’Union de Reims d’hier.

    En France Comté, il a été constaté qu’après le coup de téléphone du faux journaliste, le maire reçoit un nouvel appel, d’un secrétaire qui lui propose de parler avec Philippe de Villiers. Si le maire refuse, il reçoit ensuite de nouveaux appels.

    Enfin, le Front national s’est procuré une lettre que Jacques Bompard, vice-président du MPF, envoie aux maires pour les dissuader d’accorder leur parrainage à Jean-Marie Le Pen.

    Ces procédés étant évidemment contraires à la loi, Jean-Marie Le Pen a déposé 14 plaintes contre X, et entend déposer une plainte personnelle contre Philippe de Villiers, qui a poussé l’indécence jusqu’à déclarer à la télévision que Jean-Marie Le Pen avait ses 500 parrainages et faisait « son numéro habituel de victimisation », ce qui est aussi une façon de faire pression sur les maires.

    Jean-Marie Le Pen a lancé un nouvel appel solennel aux maires, afin qu’ils « passent outre aux manœuvres, aux chantages et aux menaces », et qu’ils fassent preuve de civisme, de courage et d’indépendance d’esprit, en remplissant la « mission démocratique » de « gardiens du pluralisme politique » qui leur a été confiée par le législateur.

    Les 500 parrainages doivent être déposés au Conseil constitutionnel avant le 18 mars à 18 h.

  • Le Pen saisit la justice

    Louis Aliot, secrétaire général du Front national, a indiqué sur France 2 que Jean-Marie Le Pen devait adresser ce jour au Conseil constitutionnel un courrier dénonçant, témoignages à l’appui, les pressions exercées dans 14 départements par Philippe de Villiers sur les maires pour dissuader ceux-ci d’accorder leur parrainage à Jean-Marie Le Pen.

    Des maires, a affirmé Louis Aliot, « ont au téléphone M. de Villiers, qui leur donne un certain nombre d’arguments quelquefois diffamatoires, spécieux, qui laissent à penser que M. de Villiers espère beaucoup l’absence de Jean-Marie Le Pen pour faire un score à la présidentielle ».

    « Jean-Marie Le Pen aujourd’hui saisit la justice, fait une lettre au président du Conseil constitutionnel et même au garde des Sceaux, en lui donnant des éléments de preuve d’un certain nombre de choses », dont des témoignages de maires, a-t-il précisé.

  • Le trimaran retrouve son flotteur droit

    C’en est fini de la tonitruante dissidence de Philippe de Villiers. Les récentes déclarations de Guillaume Peltier montrent que le MPF est redevenu le « flotteur droit » du trimaran de l’UMP. Lire l’excellente analyse d’Alex Corvus sur Vox Galliae.

  • L’appel de Mégret à Villiers

    Lors de ses vœux, prononcés en présence de Carl Lang, Bruno Mégret a appelé au rassemblement autour de la candidature de Jean-Marie Le Pen, « l’homme du vrai changement ». « Je m’adresse particulièrement à Philippe de Villiers, dont la candidature marginale n’a plus de sens », a-t-il ajouté, affirmant que le président du MPF avait « toute sa place » dans l’union patriotique.

    Ce matin, Marine Le Pen a également lancé un appel à Philippe de Villiers, sur Canal Plus : « Nous faisons l’union patriotique et M. de Villiers dit exactement la même chose que le FN à peu de choses près ». Villiers plafonne à 2% dans les sondages, a-t-elle remarqué : « Il faut que lui et les gens qui le suivent se rendent compte que la seule chance de faire appliquer nos idées dans ce pays, c’est de se ranger derrière la candidature de Jean-Marie Le Pen et de faire une grande union patriotique. »