A la fin du martyrologe romain de ce jour il y a : « Au territoire de Paris, saint Cloud, prêtre et confesseur ».
Au milieu du martyrologe il y a :
Pompejópoli, in Cilícia, sancti Sozóntis Mártyris, qui, sub Maximiáno Imperatóre, in ignem injéctus, réddidit spíritum.
A Pompéiopolis, en Cilicie, saint Sozont, martyr. Sous l'empereur Maximien, il fut jeté dans les flammes et y rendit l'esprit.
Ce saint Sozont est celui dont la liturgie byzantine fait mémoire en ce jour, en plus de « l’avant-fête de la Nativité de la très sainte Mère de Dieu ».
En ta faiblesse fortifié par la force de celui qui voulut prendre nos faiblesses sur lui, tu suivis joyeusement le chemin des Martyrs et sous tes pieds porteurs de la bonne nouvelle tu écrasas, bienheureux Sozont, l'impuissant ennemi ; c'est pourquoi le diadème de victoire te fut tressé par l'Ami des hommes et Sauveur de nos âmes, Jésus.
Par tes blessures tu vulnéras les ennemis et tu leur fis toucher le sol, armé que tu étais de la Croix, enveloppé de l'infrangible panoplie, épris d'amour pour celui qui te fit passer vers les royaumes immatériels comme invincible Martyr, tel un homme appartenant déjà au ciel.
Victorieux martyr Sozont, imitant le Sauveur et Seigneur qui pour toi supporta sa volontaire Passion, toi-même tu t'es livré de plein gré aux supplices, aux amputations, aux intolérables châtiments ; aussi te donna-t-il en récompense les charismes du ciel et fit de toi pour ceux qui t'aiment une source de guérisons.
Fresque du monastère Saint-Denis, Athos, 1547.