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Octave de Noël

℟. Hic qui advenit, nemo scit nomen ejus, nisi ipse solus : vocatur Verbum Domini, habens vestum præclaram : Et omnis chorus Angelorum in albis sequuntur eum.
℣. Oculi ejus velut flamma ignis : et in capite ejus diademata multa. Et omnis chorus Angelorum in albis sequuntur eum.

Celui qui est venu, personne ne connaît son nom, si ce n’est lui seul : on l’appelle le Verbe du Seigneur, lui qui a un vêtement éclatant. Et tout le chœur des anges le suit en vêtements blancs. Ses yeux sont comme une flamme de feu, et sur sa tête il y a beaucoup de diadèmes.

Ce mystérieux répons des matines n’existe plus que dans le bréviaire monastique. Il était très répandu au moyen âge comme en atteste le fait que le site Cantus l’a trouvé jusqu’ici dans 129 manuscrits, affecté à divers offices des matines entre le jour de Noël et la veille de l’Epiphanie.

Celui qui est venu, personne ne connaît son nom, on l’appelle le Verbe du Seigneur. Si on l’appelle ainsi, c’est que c’est son nom… Mais on le connaît et on ne le connaît pas en même temps, car on le connaît à la façon humaine, et seul lui le connaît de façon divine. « On l’appelle le Verbe du Seigneur », mais on l’appelle aussi Jésus. Et c’est le nom qu’on donne ce jour au Verbe du Seigneur, parce qu’il a pris chair pour devenir le Sauveur des hommes.

Ce répons vient du chapitre 19 de l’Apocalypse, mais les allusions à la Passion ont été gommées. Celui qui est venu est d’ores et déjà le ressuscité qui règne dans la gloire céleste.

Et vidi cælum apertum, et ecce equus albus, et qui sedebat super eum, vocabatur Fidelis, et Verax, et cum justitia judicat et pugnat. Oculi autem ejus sicut flamma ignis, et in capite ejus diademata multa, habens nomen scriptum, quod nemo novit nisi ipse. Et vestitus erat veste aspersa sanguine : et vocatur nomen ejus : Verbum Dei. Et exercitus qui sunt in cælo, sequebantur eum in equis albis, vestiti byssino albo et mundo. Et de ore ejus procedit gladius ex utraque parte acutus, ut in ipso percutiat gentes. Et ipse reget eas in virga ferrea : et ipse calcat torcular vini furoris iræ Dei omnipotentis. Et habet in vestimento et in femore suo scriptum : Rex regum et Dominus dominantium.

Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc ; et celui qui le montait s’appelait le Fidèle et le Véritable, il juge et il combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu, et sur sa tête il y avait de nombreux diadèmes, et il portait écrit un nom que nul ne connaît, si ce n’est lui-même. Il était vêtu d’un vêtement teint de sang, et il s’appelle le Verbe de Dieu. Les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, vêtues d’un lin blanc et pur. Et de sa bouche il sort une épée tranchante des deux côtés, pour en frapper les nations ; et il les gouverne avec une verge de fer, et c’est lui qui foule la cuve du vin de la fureur de la colère du Dieu tout-puissant. Et sur son vêtement et sur sa cuisse il porte ce nom écrit : Roi des rois et Seigneur des seigneurs.

Commentaires

  • Heureuse année, s'il se peut, à nos frères chrétiens du Donbass, de Crimée,... en attendant de libérer aussi Odessa, Kherson,...!
    Et surtout honneur aux soldats russes en première ligne pour sauver la civilisation chrétienne !

  • Sainte Année aussi, s'il se peut...., à nos frères Catholiques chinois vendus par l'imposteur pour quelques yuans, aux Franciscains de l'Immaculée, aux Chevaliers de Malte, aux chrétiens d'Arménie, aux Catholiques de Tradition, aux victimes des prédateurs copains de l'imposteur, aux bons prêtres et évêques persécutés par l'imposteur et sa clique. Et tous ceux que j'oublie, père Frank Pavone en tête.

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