Mgr Pascal Roland est à ce jour le pire évêque français que j’ai vu en ce qui concerne la persécution des catholiques qui veulent garder la liturgie romaine traditionnelle. Et pourtant il y a de la concurrence.
Mgr Roland a pondu un texte d’une cruauté unique, dans le droit fil évidemment du texte de François qui l’a inspiré et qui est dûment cité. Et avec cette hypocrisie ecclésiastique qui a toujours été l’apanage des prélats de cour, mais qui est devenue une sorte de fleuron particulièrement pourri de l’art épistolaire épiscopal de notre temps.
On pourra déguster cette prose ici.
En bref Mgr Roland interdit la messe traditionnelle, avec un luxe de précisions inédites. Mais comme il est extrêmement bon et qu’il veut faire preuve d’une exquise « mansuétude » envers les pauvres crétins qui n’ont toujours pas réussi à s’adapter, il autorise la messe traditionnelle pour trois ans encore dans une unique église du diocèse… sauf le premier dimanche du mois – et seulement la messe, aucun autre sacrement.
Et au sanctuaire d’Ars, Mgr Roland impose le régime des catacombes (comme François à Saint-Pierre de Rome) : la messe traditionnelle ne peut être célébrée que dans la crypte, et seulement jusqu’au 31 décembre 2023. Après ce sera fini pour de bon.
Riposte catholique, qui nous apprend tout cela, dit que Mgr Roland « restreint fortement la messe du saint curé d’Ars dans le diocèse de Belley-Ars ». En fait le curé d’Ars n’a jamais célébré la messe que Mgr Roland interdit. La messe du curé d’Ars était celle du rite lyonnais, très différent du rite romain même s’il en avait subi une forte influence. C’est en 1864 que Pie IX, prédécesseur de Paul VI et de François, imposera le rite romain à Lyon.
Commentaires
"Comme l’écrit le pape François : « Abandonnons nos polémiques pour écouter ensemble ce que l’Esprit dit à l’Eglise."
Mais de quel esprit s'agit-il ?
Et de finir sa magnifique diatribe :
"Continuons à nous émerveiller de la beauté de la liturgie"
Mouaaaaaarrrrrffffff.
Ils ne doutent de rien ces Modernistes !
Voilà qui remet à sa juste place le discours sur le dialogue et l'accueil de l'Autre...
Ces temps-ci, Bergoglio se lance dans l'idolâtrie du sport, sa religion secondaire après la pacha-mama. Toute activité, y compris le sport est bonne dès qu'elle est pratiquée dans un esprit de charité, comme l'Eglise l'a toujours fait. Et Bergoglio joue là-dessus pour en faire un ciment mondialiste de "fraternité" universelle. Frères en Enfer, c'est pas beau ça?.