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On aura vraiment tout vu

Un repas de carnaval du Vendredi Saint organisé par l'enseignement catholique...

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Commentaires

  • oui mais la viande du couscous est hallal. Alors tout va bien !

  • Et oui, APEL Association des Parents des Ècoles Lobotomisées.
    Avec les paroisses qui organisent des "messes féministes" on va bien rigoler dans un proche avenir. Ya pas un parent qui sabote le truc en remplaçant la viande de boeuf ou mouton par du porc?

  • Trois éléments :
    1. La signification du terme "carnaval" : une licence de manger et de manger de la viande.
    2. Les dispositions du CIC de 1983, notamment du c.1251. Pour l'Eglise catholique de droit propre latin, le jeune et l'abstinence sont prescrits non par la conférence des évêques mais par la loi universelle pour le Mercredi des Cendres et le Vendredi Saint.
    3. La résolution de la question relève directement du pouvoir de gouvernement de l'évêque, qui est tenu d'urger l'exécution de toutes les lois ecclésiastiques (c.392 /CIC) et peut porter à cet effet un précepte pénal. Rappelons qu'un précepte est un acte du pouvoir administratif qui porte obligation ou prohibition de faire. La menace pourrait porter sur le retrait du caractère catholique de l'établissement, d'abord sur la révocation de son office canonique du chef d'établissement négligent (avec licenciement au motif de l'atteinte à une entreprise de tendance).

    Si le droit offre un cadre légal pour agir dans le but de protéger, il reste que tout dépend des responsables de son application, en particulier de l'évêque. Une voie intéressante de contraindre un évêque timide serait une pétition suivant le c.212-3, éventuellement et par la suite un signalement devant la congrégation pour les évêques pour manquement grave dans l'exercice du ministère épiscopal (suivant le MP "Comme une mère aimante" du Pontife romain François). Seules la paresse et l'inattention au Sacrement de Confirmation découragent d'agir.

    Personnellement, je pense que la question est toute autre, s'agissant de l'inscription d'un enfant dont la filiation est établie à l'égard de deux titulaires de l'autorité parentale de même sexe en droit français. Je ne développerai pas ici car ce n'est pas le sujet du post que je commente. Qu'il me soit permis cependant d'inciter en la matière à une réflexion informée, qui commence par ne pas glisser de la considération d'une fusion/confusion déplorable des sexes à celle d'une fusion/confusion tout autant déplorable des générations. La droiture ecclésiale commande la fidélité à la révélation divine et à la mission. Elle ne commande pas d'entretenir des sectes jansénistes et sociologiquement typées. Hors de tout laxisme intellectuel, anthropologique et religieux, une équipe enseignante et éducative peut et doit accompagner et influencer anthropologiquement et chrétiennement le réel tel qu'il est, dans ses disparités religieuses et morales de provenance familiale. A vrai dire, la question se trouve là, malgré ou avec la situation familiale des enfants.

  • Père Christian, on vous lit en diagonale, forcément, mais vous êtes un type extraordinaire l'obsessionnel, le gars qui ramène tout à ce qui l'intéresse, le monsieur qui fait des monuments en allumettes. Un homme vient à confesse pour parler de ses déboires conjugaux : "Ah oui, faut que je vous présente un type de mon club qui a fait un lit à baldaquin en allumettes." On lui parle des présidentielles, il dit : "Vous savez que je connais quelqu'un qui a construit l'Elysée avec des allumettes ?"
    Super, mon cher !

  • Il est vraiment urgent que vous sortiez de votre ritualisme pharisaïque pour entrer dans la dynamique de joie de l'amour de l'Evangile. Qui êtes-vous pour juger de la charité de ces gens-là?
    (en fait, déjà il y a trente ans, j'ai connu des goûters d'anniversaire le vendredi saint)

  • Incroyable. Presque aussi consternant qu'un site web catholique qui afficherait son absence de compassion pour les victimes de guerre et applaudirait l'agresseur. Mais de nos jours les organisateurs de ce carnaval ont peut-être davantage l'excuse de l'ignorance.

  • L'excuse de l'ignorance ? Le Vendredi saint ? Vous êtes impayable, Lucky Luke.
    Nul n'est sensé, etc. Pauvre tache !

  • @passepartout, comme luc, vous n'étiez pas né en 2014 et vous ne pouviez pas pleurer sur les victimes civiles au Donbass, toutes ukrainiennes de 2014 à 2022 avec 1,5 millions de déplacés.

  • J'ai pourtant réfléchi un moment, mais je devais écrire "censé"... C'est assez casse-bonbon, ces histoires de "sensé", "censé". On peut se dire qu'après "sensé", en général il n'y a rien : "Vous êtes sensé ?" "Oui." "Alors, bienvenue au club ! Vous ne risquez pas d'y rencontrer les Gremlins Passepartout, Luc, luc, etc."

  • Moi aussi j'ai connu un peu ça il y a presque 20 ans, un carnaval pendant le carême, mais c'était dans une école publique et ça n'était pas le Vendredi Saint.
    C'est d'ailleurs une des raisons qui m'a décidée à quitter le public pour la suite du primaire de mes enfants.

  • Au fond, cela ne me fait ni chaud ni froid, et même m'indiffère.

    Tout cela, au pire, c'est de l'écume sale sur le rocher basaltique de l'Église. Basalte que rien n'atteint ni n'entame "in divinis".

    Allez voir toutes les choses de cette espèce ou autre que se sont permises localement des baptisés, ici ou là sur la planète, au long des siècles. Il y en eut certainement de bien plus hallucinantes.

    Au plan gouvernemental :
    Cela ressort de la juridiction de l'Ordinaire. Si l'Ordinaire y est lui-même impliqué, de celle de la hiérarchie supérieure. Et si celle-ci y fait également défaut, nous passons au plan des âmes.

    Au plan des âmes :
    - Si cela n'a pas été absous en ce monde, cela sera jugé dans le jugement individuel des individus dès la mort.
    - Si cela aura été absous en ce monde, cela comptera dans la peine temporelle des individus concernés.

    De toute manière, en ce monde ou dans l'autre, la Justice de Dieu passera.

    Dès lors, laisser courir. Rien n'entame l'Église parce que l'Église est de Dieu.
    À la rigueur, c'est aux Pasteurs de s'émouvoir. Pas aux brebis qui sont dépourvues de toute juridiction. Et s'ils ne s'émeuvent pas, de toute manière aura lieu ce que ci-dessus.

  • Vous êtes ce qui s'appelle un fataliste, une posture que l'Eglise condamne. Si vous ne faites rien, vous pouvez prier. Ce serait peut-être même l'approche ecclésiale de fond, celle qui a permis, mieux que les Croisades, le triomphe de l'Eglise.

  • @Dranem, vous avez raison : c'est à l'évêque du Puy d'intervenir et de rappeler ce qu'est le Vendredi Saint aux parents d'élèves d'Aurec, qui est à la limite nord de son diocèse, très proche de la zone Firminy-St-Etienne. Bon courage à cet évêque, Mgr Baumgarten, qui a été consacré le 27 mars (il arrive de Lyon) après une vacance du siège de plus d'un an.
    Le mal vient de loin : c'est depuis les années 1970 que la Semaine Sainte a été effacée régulièrement (le cardinal Marty de sinistre mémoire avait trouvé ça très bien) : le calendrier scolaire ne donne plus congé chaque année pendant cette période (l'Alsace-Moselle conserve encore le Vendredi-Saint, pour combien de temps ?).
    Nos voisins wallons adopteront en 2023 le même système, par la volonté de leur ministre socialiste de l'Education)

  • À Stavrolus.

    Je suis d'accord avec vous sur l'efficacité de la prière. Mais celle-ci est au for interne.
    Or ces choses sont au for externe. C'est donc à l'autorité ecclésiastique d'y émettre un précepte : permis ou non permis. Les laïcs n'ont pas d'autorité sur ce plan. Ils peuvent évidemment faire part de leur scandale à l'autorité de l'Église.

  • À g marie.

    Nul n'a pouvoir, dans l'Église et hors de l'Église, d'"effacer la Semaine Sainte".

    On ne peut effacer Pâques.

    Maintenant, sur le comment des célébrations, c'est autre chose, et c'est chose humaine. Or toutes les choses humaines peuvent avoir des faiblesses, des manquements. Mais ce n'est pas la règle générale.

    Il vaut mieux regarder là où les choses se passent correctement, selon les préceptes. C'est ce qui est majoritaire à travers le monde. Il ne faut pas trop se focaliser sur des cas minoritaires, "anormaux", qui de toute manière ont toujours existé et se produiront toujours, mais qui ne modifient jamais la vie globale de l'Église, répandue sur les cinq continents.

  • "Effacer la Semaine Sainte" signifie évidemment, dans le contexte, l'effacer de la vie sociale et des mémoires de nos enfants.
    Ce n'est pas minoritaire.
    Demandez autour de vous aux jeunes gens s'ils savent ce qu'est le Vendredi-Saint, quand il est célébré cette année, etc.

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