A propos de mon texte d’hier « Non possumus ».
Il semble que certains l’aient pris pour une attaque contre les communautés anciennement Ecclesia Dei. Je n’ai peut-être pas été assez clair, mais le mot « aussi » dans la première phrase, et les motifs non doctrinaux de garder « aussi » l’ancienne messe indiquent que ce n’est pas du tout le cas. Au contraire, c’est même en pensant aux communautés ED critiquées pour refus de célébrer la nouvelle messe que j’ai écrit cela. Je n’avais donc nullement l’intention de critiquer leurs réactions à Traditionis custodes. Je ne l’ai pas fait et je ne me permettrais pas de le faire. Chacun réagit notamment selon les responsabilités qu’il assume.
On me demande, dans un commentaire, et aussi par courriel, si la solution est de devenir orthodoxe. La question ne se pose pas aujourd’hui, et, grâce à Dieu, je serai mort si un jour elle se pose. Si François interdit complètement la célébration de la liturgie traditionnelle latine, il restera les liturgies traditionnelles orientales, à savoir essentiellement la liturgie byzantine et les liturgies syriaques des Eglises catholiques orientales. Tant que François ne les a pas supprimées. (Ceci n’est pas un procès d’intention : Sandro Magister avait fait état de rumeurs selon lesquelles François voulait supprimer la petite Eglise italo-albanaise. Or il y a deux ans il a fait d’un de ses deux évêques le secrétaire de la congrégation pour les Eglises orientales, et ne l’a toujours pas remplacé.)
Commentaires
"Si François interdit complètement la célébration de la liturgie traditionnelle latine, il restera les liturgies traditionnelles orientales, à savoir essentiellement la liturgie byzantine et les liturgies syriaques des Eglises catholiques orientales. Tant que François ne les a pas supprimées. "
Vous êtes dans l'irréel.
Une décision du Pape en ce sens n' a aucune légitimité et aucune force obligatoire.
Ceux qui ont les premiers résisté à la guerre contre la doctrine et la liturgie millénaires n'ont pas été aussi pusillanimes que vous.
Des milliers de messes sont célébrées par les prêtres de la FSSPX, heureusement pour l'Eglise, celle qui sauve les âmes, tout en priant pour les autorités actuelles, qui pourtant font l'inverse.
Un peu de courage.
"Que ceux qui attenteraient à la célébration de ce saint rite, qu'ils encourent la colère des Saints Apôtres Pierre et Paul."
Encyclique Quo Primum de Saint Pie V, infaillible, elle.
Vous avez parfaitement raison mais hélas, Cher YD, les liturgies orientales commencent à subir le même sort que la liturgie romaine. A St Julien le P. que nous avons bien connu au temps de Mgr Nasrallah, la communion est aujourd'hui donné dans la main (eh oui), les brisures du corps sacré tombant au sol. Au passage, le père Fahme toujours en pleine forme malgré ses 95 ans n'est plus là. Impossible d'en savoir plus... Dans un autre contexte, à Palerme, à la Marmorata l'an dernier, c'était une catastrophe. Rien à voir avec la Sainte et Divine Liturgie de Notre Père parmi les Saints Jean Chrysostome. Je salue le travail formidable que vous faites sur votre blog pour faire connaitre la liturgie byzantine.
Hélas Saint-Julien le Pauvre a comme évêque... l'archevêque de Paris. Je suppose que c'est pour lui obéir que la communion est distribuée dans la main, mais que ça ne durera que le temps du délire "pandémique". Car c'est complètement contraire au rite byzantin.
A la Martorana aussi j'ai vu que la communion était donnée dans la main. Mais pas à Palazzo Adriano ou à Mezzojuso.
Bon, je vois que vous êtes plus optimiste que moi. C'est encourageant.
Oui, Martorana ! même s'il faut savoir rester de marbre parfois...
Vu qu'il n'y a plus d'archevêque à Paris, il n'y a plus à obéir à une autorité qui a disparu. Un coup de fil d'un archevêque ne vaut pas un décret épiscopal écrit qui peut être abusif et contesté.