Parmi les évêques qui publient un communiqué patelin pour rassurer les tradis à bon compte en attendant les décisions qui seront prises plus tard, il y a celui de Mgr Jacolin, évêque de Luçon.
On remarque que Mgr Jacolin utilise quatre fois, en quelques lignes, l’expression « forme extraordinaire ». Alors que le pape dit explicitement que la seule expression du rite romain, de la lex orandi, est celle des livres liturgiques publiés depuis 1970.
Puisqu’il n’y a plus de « forme extraordinaire », on se demande ce que veut dire Mgr Jacolin dans ce paragraphe :
Je demande aux fidèles attachés à la forme extraordinaire d’accueillir dans un esprit de foi et avec une obéissance éclairée les raisons qui ont amené notre Pape à promulguer son motu proprio.
Le seul sens possible de cette phrase est que les fidèles attachés à la messe traditionnelle doivent admettre que le pape a décidé de la supprimer.
Commentaires
C'est tout à fait cela. Bon sang que ces évêques sont nuls ! Mais cela dure depuis bien longtemps. Pourtant ils savent parfaitement le "Que votre oui soit oui, tout le reste vient du Malin."
Je demande aux fidèles attachés à la forme éclairée d’accueillir dans un esprit dubitatif et avec une obéissance extraordinaire les raisons qui ont amené l'imposteur vaticanesque et covidien à vomir son dernier dégueulis verbal.
Bergoglio-el-demonio ne nous traite pas mieux que les Franciscains de l'Immaculée et que les catholiques chinois. Le contraire eut été surprenant. Comme pour la fausse vaccination il faut choisir son camp. Obéir à des salauds en croyant ainsi se sanctifier ou entrer en résistance et être persécutés.. Les évêques, dans leur immense majorité, ont choisi le camp de Lucifer, c'est de plus en plus clair. Et le camp de Lucifer est majoritaire à notre époque. Les imbéciles sont toujours rassurés d'appartenir à la "majorité"
Non pas du tout
En employant l expression forme extraordinaire cet évêque montre qu il la respecte.
Il demande implicitement mais clairement aux fidèles d accepter le Concile V2 même quand ils pratiquent en VOM.
Le pape l a dit clairement : les adeptes du Nom rejeteraient le concile.
Roger, vous vous mélangez les pinceaux: NOM= Novus Ordo Missae.
Ceux qui rejettent le concile sont des gens qui ont gardé quelques neurones et il y en a même parmi les partisans du NOM (ce qui est surprenant). Et d'où le Bergoglio tient ses statistiques de rejet du concile? Il a lu et écouté Mgr Vigano? Avec un type qui traite les vrais catholiques de "pélagiens" on peut s'attendre à tout. Les Franciscains de l'Immaculée ne rejetaient pas le concile et ils ont été quand même liquidés, car ils voulaient revenir à la véritable messe et pas ce vomi protestanto-moderniste du NOM. Le NOM a été institué APRES le concile et en opposition aux textes sur la liturgie.
Faute de frappe
Excusez moi
Je pense que chacun aura rectifié
Et est-ce qu'on a des nouvelles sur l'entrée dans les séminaires traditionnel en septembre et le recrutement des vocations, dans un contexte où le but est de tarir les nouvelles recrues?
Quel est le discours et l'attitude des supérieurs de tels instituts face à ceux qui devaient entrer ??
Pensez à la manière dont Humanae Vitae a été reçue dans les diocèses. Je ne crois pas qu'aucun évêque ait alors déclaré en noir sur blanc qu'il se fichait de ce que disait Paul VI à l'époque. Les prises de position commencaient forcément par une expression du plus progond respect avec lequel devait être accueilli cet acte du magistère, quitte à le tailler en pièces avec diplomatie ensuite.
C'est toujours étonnant de voir le temps que prennent les gens pour comprendre les mots et les phrases des nouvelles décisions. Il faut le temps d'"accueillir" dixit nos évêques alors que tout est clair ...
Ou bien on applique immédiatement ce qui est clair parce qu'on est d'accord, ou bien on prend le temps de tout approfondir soigneusement pour s'assurer de le faire correctement. Quelqu'un a dit un jour qu'il y a deux sortes de problèmes : ceux qui se règlent tout seuls avec le temps (donc inutile de s'en préoccuper), et ceux qui ne sont pas encore mûrs pour une solution (donc ce n'est pas encore le temps de s'en occuper). Cette école de pensée semble avoir cours dans les officines ecclésiastiques à propos de toutes sortes de problèmes...
Le poète péruvien Manuel Scorza. Il y a souvent deux sortes de problèmes parce qu'on les aborde sous l'angle de l'alternative.