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9e dimanche après la Pentecôte

Qui mandúcat meam carnem et bibit meum sánguinem, in me manet et ego in eo, dicit Dóminus.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang, demeure en mol et moi en lui, dit le Seigneur.

L’antienne de communion de ce dimanche n’est pas un verset de psaume et n’a rien à voir avec l’évangile du jour, mais comme le dit dom Pius Parsch, c’est « un véritable cantique de communion ». Il faut le déguster, et apprécier comment chaque mot est illustré différemment par la mélodie (sauf bien sûr meam et meum qui se ressemblent…), et ce double si bémol qui arrive à la fin pour souligner que c’est bien ce que dit le Seigneur. Si bémol que l’on retrouve ensuite dans la psalmodie, en accent principal du premier stique.Capture d’écran 2021-07-24 à 16.21.39.png

Voici cette antienne magnifiquement chantée par les moines de Silos, avec un verset du psaume 110 qui est particulièrement en situation :

Escam dedit timentibus se, memor erit in sæculum testamenti sui.
Il a donné de la nourriture à ceux qui le craignent, il se souviendra de son alliance à jamais.

 

Commentaires

  • Pour information, les règles liturgiques en vigueur jusqu'en 1960 auraient aujourd'hui donné la préséance à saint Jacques le Majeur.

  • J'ai pu assister ce matin en Bretagne à la messe (selon Missel 1962) de sainte Anne (veille de sa fête)

  • C'est contraire aux règles liturgiques. Une solennité transférée ne peut être transférée que le dimanche suivant.

  • De 1802 à 1960, la solennité extérieure des fêtes se faisait "le dimanche le plus proche" (Indult de la réduction des fêtes [dit 'Caprara' du nom du légat], 9 avr. 1802) et le cardinal Caprara a précisé lui-même au Grand Vicaire de Malines qu'il fallait entendre par là le dimanche qui suit. (21 juin 1804. Voir https://www.leforumcatholique.org/message.php?num=757453 ).

    Cependant, le Code des Rubriques de 1960, norme du Missel typique de 1962, dit ceci :
    "Si la solennité extérieure est autorisée en vertu du droit – à moins qu’il n’en soit statué autrement au n. 358 ci-dessus pour certaines solennités extérieures – elle peut se faire soit le jour même où la fête est empêchée, soit le dimanche qui précède ou qui suit immédiatement l’Office de la fête empêchée, soit un autre jour déterminé par l’Ordinaire du lieu, selon les rubriques." (n° 359).

  • Je ferais mieux de ne jamais me mêler des rubriques...

  • Pourquoi ? Vous êtes chez vous, tout de même ! ;)

    Cela dit, anticiper une fête n'est vraiment pas traditionnel et sur cette question précise, il y a quelques années, la sphère 'Ecclesia Dei' s'est enflammée à propos de la solennité extérieure de l'Epiphanie. En effet, d'aucuns ont cru intelligent de la célébrer le dimanche entre le 2 et le 5 lorsque cela se présentait. Cela ne contredisait pas la lettre du Code des Rubriques, certes, mais anticiper une telle fête de 4 jours...
    Tout ça pour s'aligner sur la réforme liturgique alors que ses tenants, on vient de le voir une nouvelle fois, n'ont rien à f****e de nous !

  • C'est bien à cause de l'Epiphanie que je croyais qu'on ne pouvait pas célébrer le solennités le dimanche précédent. Mais je n'avais donc pas tout retenu de l'histoire...

    Pour que je continue de m'aventurer dans ce domaine (qui à vrai dire ne m'intéresse pas), il faudrait que je sois sûr que vous êtes toujours là pour rectifier. Mais il semble que ce soit le cas... Et je vous en remercie.

  • Mais je vous en prie !

    Quant aux rubriques, je ne suis pas si sûr que ça de votre complet désintérêt. En effet, les règles liturgiques font partie elles aussi de la 'lex orandi' et dans le cas présent dénotent une étonnante opposition entre le Christ et les saints...

    A mon humble avis, la réforme de 1960 a déjà été trop radicale avec les fêtes de 2° classe : autant je comprends que saint Joachim, sainte Anne ou encore le Cœur immaculé de Marie ou sa Maternité divine n'aient pas la préséance sur le dimanche, autant la mesure me paraît injuste pour la Nativité de la sainte Vierge ou les quelques apôtres dont les fêtes pourraient tomber un dimanche 'per annum". De toutes façons, ces fêtes, éventuellement empêchées le dimanche, devraient être reportées au lundi.

  • Eh ben pour sainte Anne chez moi c'est réglé: c'est une fête de première classe. Saint Pie V doit se retourner dans sa tombe. Et en plus c'est une liturgie de dom Guéranger.

    Je trouve dommage aussi que les fêtes d'apôtre n'aient plus préséance sur le dimanche. Mais cette fois ça m'a bien arrangé, parce que je célèbre les vigiles d'avant 1955 (conformément à mon bréviaire, tout simplement) et donc que je jeûne (plus ou moins). Et que je n'avais aucune envie de jeûner un samedi après un vendredi... Surtout en ce moment où l'on fait assez pénitence comme ça...

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