Erit vobis hæc dies memoriális, allelúia : et diem festum celebrábitis sollémnem Dómino in progénies vestras : legítimum sempitérnum diem, allelúia, allelúia, allelúia.
Vous conserverez le souvenir de ce jour, alléluia ; et vous le célébrerez par une fête solennelle en l’honneur du Seigneur ; vous le célébrerez de génération en génération ; c’est une institution perpétuelle, alléluia, alléluia, alléluia.
Cardinal Schuster :
Pendant cette semaine, l’Église fait remarquer avec insistance l’importance de notre initiation baptismale. Durant l’octave pascale, chaque après-midi, elle ramène au baptistère les néophytes vêtus de blanc. Dans l’offertoire de ce jour, elle souhaite que la date du baptême soit un jour mémorable et de grande fête pour toute la vie. De fait, elle institua le Pascha annotinum en mémoire du baptême reçu à la fête de Pâques de l’année précédente.
De nos jours, on ne mettra jamais trop d’insistance à faire remarquer aux fidèles la sainteté dont le Sacrement de la régénération baptismale a été pour eux le principe. Le gage de cette sainteté nous est donné par les promesses du Baptême, en vertu desquelles nous nous sommes obligés à renoncer pour toujours à Satan et à ses œuvres, et à aspirer à être parfaits, comme est parfait notre Père céleste. Une bonté purement négative ne suffit pas ; nous ne devons pas nous contenter d’être simplement bons, nous devons aspirer à devenir parfaits, comme le Divin Modèle. C’est aux chrétiens qu’il est dit particulièrement par le Seigneur : « Soyez saints parce que Je suis saint. »
Et comme les fils participent à la même nature que leur Père, ainsi nous, qui sommes fils de Dieu, nous devons souverainement prendre garde à ce que l’image divine en nous soit de plus en plus parfaite et conforme à l’ineffable beauté de notre Père céleste.