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« Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, annonce l’ouverture d’une procédure canonique à l’encontre du curé de la paroisse Sainte-Eugène-Sainte-Cécile, parce que, selon les informations portées à la connaissance du diocèse de Paris, il n’aurait pas fait respecter, au sein de son église, les mesures sanitaires en vigueur pour lutter contre la pandémie Covid-19, lors d’une célébration le samedi 3 avril. »

Comme il n’y a plus jamais d’ouverture de procédure canonique concernant la foi catholique et que tout prêtre peut faire et enseigner n’importe quoi sans être inquiété, il est manifeste que les consignes de la dictature « sanitaire » sont, pour l’archevêque de Paris, infiniment plus sacrées que la foi catholique.

Dont acte.

• Inutile de souligner que l’archevêque de Paris est, évidemment, à la remorque de la justice laïque qui a ouvert une enquête pour « mise en danger de la vie d’autrui » (sic), parce qu’une veillée pascale se déroulait comme doit se dérouler une veillée pascale.

• Et puisque l’arroseur risque toujours d’être arrosé, preuve est faite, également par vidéo, que Mgr Sipetit lui-même a été pris en flagrant délit, le même samedi saint, de ne pas avoir respecté les consignes de la dictature « sanitaire »…

 

ADDENDUM.

Il menace de "faire fermer l'église en y interdisant toute célébration".

Oui, l'archevêque...

Commentaires

  • M. l'abbé Marc Guelfucci et son vicaire l’abbé Gabriel Grodziski sont en garde à vue.
    Détail amusant, l'abbé Guelfucci est... docteur en Droit canonique.

  • D'accord pour la procédure canonique: Mgr Aupetit n'est pas à sa première erreur (voir st Jean de Passy).
    En revanche, je ne suis pas d'accord avec l'attitude du curé de st Eugène: c'est trop facile (même si on a le droit) de rouler les mécaniques et de dire qu'on se fiche des règles, pour ensuite venir pleurnicher qu'on est persécuté. Quand on désobéit, même à quelque chose d'absurde, on assume. Quand on participe à une manif interdite, on ne râle pas si les flics nous embarque: c'est la règle du jeu.
    Or depuis 5 jours, ils disent "si si, les règles sanitaires étaient respectées!": alors, respectées ou non? ils s'en fichent ou non?
    En revanche, la plupart des prêtres ne mettent un masque que pour la communion des fidèles: les médias font semblant de ne pas le savoir.

  • Le doux et timide abbé Guelfucci n'est pas du genre à "rouler les mécaniques". Il n'a à aucun moment "pleurniché". Essayez de vous renseigner avant de colporter des balivernes.

  • cela signifierat que l'archevêque de Paris se fierait à une video manifestement bidouillée par un individu qui ne savait manifestement pas de quoi il parlait ?
    quant au Parquet; il nous montre encore une fois son assujetissement à la presse : ne rien faire qui lui déplaise avant les prochaines élections

  • @éric. Si vous avez des preuves que des antifas, anarchistes ou gauchistes ayant participé à une manif interdite ont été embarqués par la police, je suis preneur. Merci de préciser lieu, date et heure.
    Quand le Dr Dor se faisait agresser par des contre-manifestants non déclarés, la police ne bougeait pas le petit doigt. La dictature sanitaire ne sanctionne pas tout le monde, allez donc voir dans certains quartiers, là où la police ne va pas ni BFM-TV.

  • Éric, sachez que le pape François Premier a montré l'exemple lors de son voyage en Irak où il est allé au devant des foules avec une grande liberté quant aux gestes barrières : il a "prié et pris la décision en connaissant les risques et en étant convaincu que Dieu prendra soin des Irakiens qui ont pu être exposés au virus."

    C'est aussi simple que cela.

    'presque partout où François est allé, il y avait des foules. De grandes foules de personnes non vaccinées, épaule contre épaule. La messe en plein air de François à Erbil a été suivie par une foule presque digne du Super Bowl, mais dans un stade beaucoup plus petit que celui qui accueille la finale du championnat de football américain, et très peu de personnes portaient des masques. Le plus surprenant a été une messe en intérieur à Bagdad, dans une église remplie de gens qui chantaient, avec une ventilation quasi nulle. Harlan écrit : « C’était comme être dans un réacteur nucléaire pour la production de coronavirus. »"

    http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2021/03/12/voyage-en-irak-les-risques-insenses-du-pape/

  • Entièrement d'accord avec vous, d'autant plus que lors du 4ème... confinement, c'est l'ensemble des cathos qui risque d'être privés de messe

  • Vous dites : "En revanche, je ne suis pas d'accord avec l'attitude du curé de st Eugène: c'est trop facile (même si on a le droit) de rouler les mécaniques et de dire qu'on se fiche des règles"
    Mais serez -vous d'accord s'il se fichait de 10 commandements de Dieu, du salut des âmes, hautement plus important et de la vie éternelle ?
    "A quoi sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme ?" (Matthieu 16:26)
    Sachez, comme disait la chanson "sous le fermement" que dans ce mortel séjour tout passe et rien ne demeure ! Si ce n'est le covid, c'est le cancer, le diabète, le paludisme, l'hépatite, l'accident de circulation, la vieillesse ! Il y aura bien quelque chose un jour qui vous enverra dans l'au-delà !
    Nous devons davantage veiller à garantir le salut de nos âmes qui sont immortelles !
    https://www.lesalonbeige.fr/pas-de-masque-ni-de-geste-barriere/
    https://www.lesalonbeige.fr/le-soutien-du-cardinal-sarah-au-cure-de-saint-eugene-sainte-cecile/

  • @Alexis Excellent la vidéo de KTO. D'habitude Bergoglio retire vite la main quand on veut la lui baiser. Mais là , il est vacciné, il ne risque rien. A la dame en dernier qui se prosterne et se pend à sa main et la bisouillant, le vigile dit "voyons madame, relevez-vous, ce n'est pas la Pachamama"

  • Mgr Aupetit a des circonstances atténuantes. Il a subi deux graves traumatismes:
    1) Ses années d'études de médecine où nos futurs carabins se font laver le cerveau par l'industrie du médicament et deviennent des supplétifs de la SS et de l'ordre des médecins au point de classer la grossesse parmi les maladies et l'avortement parmi les soins et de refuser de soigner une affection virale sur nordre des dictateurs sanitaires.
    2) Ses années au séminaire de Paris où il a appris que l'Eglise a commencé à Vatican II. D'où sa phobie de la Tradition et ses accès d'autoritarisme inadéquats.

  • Judas avait des circonstances atténuantes : ce n'était pas un voyou qui volait dans la caisse ; il voulait assurément que le Christ montrât sa splendeur et pulvérisât le Sanhédrin avec douze légions d'anges. C'est ce que voulaient aussi probablement ceux qui réclamaient sa crucifixion. Bref, les circonstances atténuantes sont pavées de bonnes intentions.

  • Il y a une lecture de l'Evangile qui tend à montrer que Judas avait compris son erreur avant tout le monde.

  • Ne vous inquiétez pas pour Monseigneur Aupetit. Quand il se sera informé des conditions du voyage du pape François en Irak, il comprendra la marche à suivre et s'en remettra à Dieu qui prend soin des siens.

    http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2021/03/12/voyage-en-irak-les-risques-insenses-du-pape/

  • @Travels Pourriez-vous développer?

  • D'après saint Matthieu, Judas va se pendre avant que Jésus soit déféré devant Pilate et juste après les reniements de saint Pierre, qui avait eu la même tentation juive de "Jésus Superman" : Tam tam tam tam !
    Il a compris son erreur avant que Jésus soit jugé par l'autorité temporelle.

  • @Stavrolus pourriez-vous développer?
    Mon téléphone me fait écrire des absurdités...

  • https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/04/08/messe-sans-masque-a-paris-deux-ecclesiastiques-places-en-garde-a-vue_6076033_3224.html

    relachés
    juste pour intimider

  • Le salut viendra du vaccin par l'obéissance aux règles sanitaires. Nous qui croyons naïvement que le salut vient du Christ par l'obéissance à sa loi.
    Remercions ce frère du baptisé qui a balancé le "scandale" et qui a du désapprouver le rite traditionnel voire la foi de son frère, mais qui n'est pourtant pas sorti en pleine cérémonie pour manifester logiquement son refus du "sacrilège" de désobéir aux règles sanitaires qui dorénavant surpassent les règles sacramentelles.

  • dans quel rite baptismal existe-t-il ce qu'a si bien vu le "frère du baptisé" : tremper la tête du baptisé dans l'eau; autant que je sache, ce n'est ni catholique ni orthodoxe
    où le "frère du baptisé" a-t-il été chercher ça ?
    et comment cela n'a-t-il pas mis une puce à l'oreille de l'archevêque (et accessoirement du procureur de la République et de ses ministres : l'initiation maçonnique est trés différente)

  • je suis quand même effaré qu'aucun de nos savants commentateurs ne se soit encore rendu compte que l& liturgie de Pâques ne se déroule pas en violet, comme la cérémonie qui nous est présentée

  • Fin de l'épiscopat de mgr Aupetit.
    Il va se traîner 5 ans et ira rejoindre les oubliettes de l'histoire.

  • Quand vous admirez quelqu'un, vous attendez une reconnaissance. Si votre admiration vaut pour vous reconnaissance, c'est que vous vous placez au-dessus de la personne que vous admirez. C'est pourquoi l'autorité est plus nécessaire, quoique moins essentielle, que la vérité.
    Cela fait plus d'un an que je cherche de l'eau bénite à l'entrée des églises. Alors que le sel détruit les virus... Donc ce n'est pas "dorénavant". Les membres de l'Eglise ont besoin d'un nautonier qui soit au service de la vérité. Aupetit n'y est pour rien.

  • Tout ça pour ça. En droit français, pour que s'applique l'art.223-1 du Code pénal, il faudra prouver l'intentionnalité de la transgression et le caractère immédiat de la mise en danger de la vie d'autrui (c'est le cas pour un rodéo dans une cour où jouent des enfants ; ce n'est pas le cas pour un véhicule roulant sur autoroute à 225 km/h). Bon courage.

    En droit canonique, la procédure probable pourrait être la procédure administrative de révocation des curés (c.1742-1747). Là encore, bon courage, car les recours préalable (devant l'évêque), hiérarchique (devant la Congrégation pour le Clergé) et contentieux (devant la Signature apostolique) sont à la fois longs et suspensifs en procédure de révocation des curés. Et ça marche... Par ailleurs, il faudra que l'évêque produise les motifs de sa décision. Si le motif est la grave négligence dans l'exécution de devoirs du curé, celle-ci devra avoir persisté après monition (c.1741, 4°). Y a-t-il eu monition préalable ? Finalement, a-t-on mesuré les dommages collatéraux d'une telle procédure ?

    Sur l'observance des règles sanitaires telles qu'elles sont, le port du masque par les officiants et ministres peut être omis pour l'exercice de leurs fonctions cultuelles. Sans précision dans le décret gouvernemental...

    Sur la communion obligatoire dans la main, il ne s'agit pas d'une règle étatique mais d'une règle ecclésiastique rendue obligatoire dans le diocèse de Paris. Mais chacun sait que l'établissement d'une règle dans l'Église particulière contredisant une règle de l'Église universelle précédemment établie est sans valeur et sans force juridique.

    Au fond, les faits constitutifs de la matérialité d'une négligence, (je pense à l'absence générale et évitable de port du masque au cours de la célébration), permettent, au-delà du fait litigieux, de pointer du doigt une situation étatique et une situation ecclésiastique se caractérisant toutes deux par un effacement du droit.

    En prétendant garantir ensemble la liberté de conscience et de culte et la sécurité sanitaire, l'État manifeste une propension croissante à entrer dans la définition des cultes eux-mêmes (j'évoque ici le décalage horaire imposé à la Veillée pascale). En ne suivant pas les exigences du droit canonique qui garantit les droit des fidèles et la justice dans l'Église, des ecclésiastiques en viennent à porter atteinte à la condition des fidèles et à la nature de l'Église, en s'alignant sur le positivisme et l'autoritarisme juridique de l'État.

    De mon point de vue, nous assistons de tous côtés à la mise en place d'une version brutale de l'exercice du pouvoir. Dans l'Église en effet, nous assistons à la mise en place d'une vision managériale de l'épiscopat et en conséquence, d'une vision sécularisée de l'Église catholique, par mimétisme. Je ne suis pas sûr que ces coups d'éclats de services de communication (qui n'ont aucun caractère hiérarchique) et ces ukases compulsifs reflètent fidèlement la vision théandrique (divino-humaine) et salutaire de l'Église si bien mise en lumière dans le Concile Vatican II et dans le Code de droit canonique de 1983. Le c.1341, qui contient toute la philosophie répressive de l'Église, ne parle de sanctions ou de peines qu'en "ultima ratio", en dernier recours. En bref, le gouvernement méconnait la Loi de 1905 avec son obligation négative de non-intervention dans la définition des cultes ; dans telle pratique de l'Église, on cherche vainement les références essentielles de l'ecclésiologie et du droit. L'intelligence des situations a fait place à la brutalité de décisions abstraites et intrinsèquement sécularisées. Dans l'État comme parfois dans l'Église, le droit devient l'expression d'un rapport de forces, ce qui nous fait entrer dans une vision matérialiste et marxiste du droit. Pour ces raisons, je souhaite que ces prêtres incriminés fassent valoir jusqu'au bout les droits de la défense, notamment au for ecclésiastique. Ces droits, en effet, relèvent du droit divin naturel. Sans états d'âme, les fidèles (et les prêtres sont eux aussi des fidèles) ont le droit de défendre leurs droits selon le droit devant les juridictions de l'Église et selon ses lois procédurales (c.221, à lire en entier).

    La crise sanitaire actuelle révèle une crise anthropologique majeure qui traverse toutes les institutions, tant étatiques qu'ecclésiales. Même dans l'Église, jadis formée à l'anthropologie chrétienne de Jean-Paul II, l'homme n'est pas un objet, mais un sujet...Pour le reste, il est délicieux de constater que parmi les prêtres incriminés se trouve un juriste et canoniste (vicaire épiscopal pour les dispenses de mariages et juge ecclésiastique près l'officialité provinciale de Paris !), ce qui ne manque pas de sel. Espérons que cela permettra aux décideurs de passer de la compulsivité à la réflexion et à l'Église de se souvenir de sa nature sacramentelle, salutaire, pastorale et, sans aucun mensonge, véridiquement missionnaire. Au jeune Timothée, Saint Paul déclarait : "Ce n'est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d'amour et de maîtrise de soi" (2 Tim 1,7).

  • la brutalité est une des caractéristiques de tout ce que fait Macron depuis son élection; il jouit manifestement, de plus, en mettant les gens qui ont une certaine formation sous la coupe de leurs inférieurs, ce qui mériterait d'être examiné par un psychiatre
    d'autre part, je ne pense pas que le droit canon ou la théologie soient au programme de l'ENA
    son projet de supprimer cette école me semble aller de pair avec son besoin morbide d'inverser les hiérarchies dans la société : être le dernier énarque et mourir de plaisir

  • Merci, Père Christian, vous apportez des informations compétentes très intéressantes. Et vous confortez ce que nous pouvions suspecter, même avec la plus élémentaire charité envers notre épiscopat.

  • Père Christian,

    Je suis assez stupéfaite de la différence de traitement médiatique entre ce qui a été relevé à la paroisse Saint Eugène Sainte Cécile et ce que l'on sait des conditions du voyage du pape François en Irak, où les règles sanitaires n'ont absolument pas été respectées.

    Merci de me donner votre avis à ce sujet, au regard notamment du rapport qu'en a fait Chico Harlan, journaliste au Washington Post.

    http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2021/03/12/voyage-en-irak-les-risques-insenses-du-pape/

    https://www.washingtonpost.com/world/europe/pope-francis-iraq-coronavirus/2021/03/08/a261b4b6-7aab-11eb-8c5e-32e47b42b51b_story.html

  • Les règles drastiques édictées pour la valetaille ne s'appliquent pas à l'oligarchie, qui est parfaitement au fait de leur inutilité et de leur nocivité. Le "pape" François est un membre éminent de cette oligarchie et vous pouvez être certaine qu'il a fait semblant de se faire vacciner.

  • la question ne semble pas trés pertinente
    le pape, chef d'un état indépendant, la Cité du Vatican, et même monarque absolu, en visite dans un autre pays indépendant, l'Irak, pourrait, plutôt par politesse, suivre les règles en vigueur dans ce pays, s'il y en a, mais je ne vois vraiment pas pourquoi il devrait y suivre les règles imposées dans un troisième pays, en l'occurence la France, dont on ne sait d'ailleurs pas trés bien si elles sont sanitaires ou politiques, quoi que puisse en penser un journaliste américain

  • Il n'est pas le dernier à édicter des règles infâmes, puisqu'il a contraint tout le personnel du Vatican à se faire vacciner avec un produit en phase de test, inefficace, dangereux, et issu de cellules souches de bébés avortés. Quel bel exemple, venant du "pape" !
    Et je ne sache pas qu'en Italie les règles pseudo-sanitaires soient plus souples qu'en France.

  • ce monsieur ignore, entre autres choses, que le Vatican n'est pas en Italie mais est un état indépendant

  • Je n'ignore pas ce que vous dites. Avec un Pape qui résisterait aux pressions de l'oligarchie, il faudrait certainement tenir compte du fait que le Vatican est une minuscule enclave dans un Etat qui témoigne, depuis le début de la sinistre farce covidesque, de la plus honteuse soumission. Ce serait à sa gloire.
    Comme cet affreux personnage n'a aucun scrupule à en rajouter dans les mesures attentatoires aux libertés les plus fondamentales de l'être humain depuis la création d'Adam, il n'encourt aucun blâme du Comité des 300, des banquiers de la City, de la FED, de l'OMS, de Jacques Attali ou du gouvernement italien. La question de Josée est donc pertinente.

  • Ce que j'écris est d'ailleurs purement hypothétique. Sur un plan eschatologique, le "pape" François et l'opération Covid sont liés. Sur le plan géopolitique également. Sans un "pape" à leur convenance, les partisans du "great reset" auraient eu affaire à une résistance catholique qui pouvait compromettre leur plan. Vous n'avez qu'à imaginer comment leur pseudo-pandémie du diable et ses conséquences "sanitaires" auraient été accueillies par un homme ayant le bon sens d'un saint Pie X. On peut rêver...

  • il récidive !
    la Cité du Vatican n'est pas une "minuscule enclave" ( on aimerait savoir de quoi ) mais un état souverain, et sa taille ne fait rien à l'affaire
    la question de Josée n'est pas plus pertinente que si elle exigeait que le prince de Monaco respecte une réglementation française
    par dessus le marché, elle s'inspire d'un journaliste américain

  • Si vous voulez jouer sur les mots, je crois avoir le droit de dire, en bon français, que le Vatican est une enclave, au sens où c'est un territoire enclavé dans un autre. En revanche, au contraire par exemple de Melilla, cette enclave n'est pas une exclave, c'est-à-dire un territoire dépendant d'un autre Etat souverain.

  • je n'ai jamais dit que le Vatican était une exclave
    mais en principe, on emploie le mot enclave pour désigner des territoires qui dépendent d'un autre auquel ils ne sont pas rattachés géographiquement
    il y a par exemple en Suisse des enclaves allemande et italiennes
    traiter d'enclave un état souverain, même enclavé, me semble peu conforme aux usages

  • Dans peu de temps, va commencer sur notre territoire la célébration annuelle d'une autre religion, le "sacre du printemps des Varègues de Novgorod", comme chacun sait.

    Cette jolie fête, désormais si française, étant une occasion de belle proximité sociale, avec chaque jour un long temps de gastronomie nocturne, certains grincheux hygiénistes pourraient avoir la tentation de s'en émouvoir. Il va y avoir des images, forcément... La joie ça se partage!! et puis pourquoi s'excuser d'exister !??

    Crimininaliser aujourd'hui les catholiques de Saint-Eugène et autres lieux garantit pour demain toute latitude, et toutes les excuses, à nos concitoyens Varègues.

    Et démontre ("la-preuve-en-images") que ces chrétiens ne sont pas, au titre de je ne sais quel droit d'ancienneté, meilleurs que nos concitoyens Varègues. Peut-être sont-ils pire en fait.

    Même leur archevêque se désolidarise d'eux, alors ça doit bien être ça!! En tous cas, message reçu cinq sur cinq par la Police, qui a entendu la plainte du prélat, et fait ce qu'il fallait en ce qui la concerne.

    Une autre question?

  • jz ne vois pas trés bien ce qu'ont de français les varègues de Novgorod
    quant à l'archevêque, je ne vois pas trés bien ce qui a pu le pousser à se faire complice de ce qui me parait surtout comme une provocation, mais je n'ai pas accés au dossier

  • Leur carte d'identité, chose suffisante en la matière de nos jours hélas

  • vous êtes sur que vos varègues de Novgorod avaient une carte d'identité française ?

  • cher Duc in altum. Quand vous faites un commentaire un peu codé ou avec de l'humour au 2e ou 3e degré, mettez un avertissement préalable " non destiné à Théofrède"

  • Vous me vexez, cher Dauphin ;)
    C'est du du 10ème degré que je fais moâ!

  • Vous me vexez, cher Dauphin ;)
    C'est du du 10ème degré que je fais moâ!

  • par qui Dauphin peut-il être envoyé pour semer la zizanie dans ce blog ?

  • Désolé de vous avoir vexé, je ne détecte que jusqu'au 3e. Attention nous avons fait bondir Théo de sa tanière!

  • ❤Je vous pardonne, cher Dauphin, comme il convient entre personnes de bonne compagnie. :)

  • je ne pense pas qur Dauphin soit de bonne compagnie
    sa façon de s'introduire dans des conversations détendues dans le seul but de semer la zizanie me fait penser de plus en plus qu'il est piloté par le Trés Bas

  • @Théhorrible
    Pas de bonne compagnie? Meuuuhh si! Meuuuhh si!
    (sauf avec vous, risque de pugilat)

  • Dauphin a-t-il besoin d'un confesseur ou d'un exorciste ?

  • A Josée, à propos du voyage apostolique du Pape François en Irak.
    Votre question est à la frontière du droit et de la morale.

    Par son comportement en contexte sanitaire, le Pape s'est inscrit dans une liberté qui, à la fois, s'explique et interroge. Du point de vue des règles du droit, le Pape, chef d'État, n'a pas à ma connaissance transgressé de règles du pays hôte. D'un point de vue moral, il a pris sa décision en connaissance des risques. Il a donc en l'espèce fait un choix sur la base d'une hiérarchie des urgences, s'en remettant pour le reste à la bonté de la Providence envers le peuple irakien.

    Cette décision pratique est-elle le fruit d'une inconscience et d'une inconséquence ? Je ne crois pas. D'un point de vue moral, elle met en lumière la nécessaire hiérarchie des normes morales dans la conscience, au regard d'une correcte appréhension de la nature de l'homme, loin de toute inconscience mais aussi de tout matérialisme de principe. S'approcher des hommes pour leur apporter consolation et espérance n'autorise pas à faire fi des nécessités de protéger leur santé. Mais elle autorise à dépasser cet impératif pour maintenir une vie proprement humaine lorsque des conditions sanitaires réelles et/ou imposées s'opposent à ce que l'homme soit appréhendé et traité selon l'entièreté de sa nature physique gouvernée par une âme et des facultés spirituelles, elles-mêmes ouvertes à la relation aux autres mais aussi à l'illumination et à la bonté divines. Ainsi, le comportement du Pape indique-t-il que la préoccupation sanitaire est elle-même soumise à un impératif supérieur, ceci en raison de la nature des hommes qui d'abord fait loi à la conscience. J'affirme ici la primauté de la loi naturelle sur toute loi positive et comme mesure de toute loi positive.

    Je ne pense pas que cela autorise à une sorte de désinvolture, à faire fi des risques réels ni des dispositions étatiques qui visent à y faire face. En la matière, il est intéressant pour moi de constater le Pape et moi-même sommes quelque part à fronts renversés. Les dispositions de l'État de la Cité du Vatican sont drastiques, de même que les discours en la matière ; pourtant, le Pape s'en affranchit en Irak pour le bien des Irakiens, catholiques ou non. Personnellement, pour les raisons anthropologiques énoncées ci-dessus, je n'ai jamais adhéré depuis mars 2020 au catéchisme sanitaire français, de provenance matérialiste et de caractère positiviste. Pourtant, je continue à observer exactement un protocole sanitaire tissé de règles même inhumaines (à l'exception de la règle ecclésiastique invalide de l'obligation de la communion dans la main dans la célébration de la Messe de Paul VI). Ce n'est ni par peur du gendarme, ni par peur de l'évêque, ni des autres, ni des journalistes, ni même par peur pourtant légitime de scandaliser quiconque. J'observe ces règles validement établies pour donner faculté à ma conscience de les contester sans entraves et de manière implacable, dénonçant à la fois le matérialisme qui les inspire et le positivisme juridique qui inscrit le droit non dans la nature humaine mais dans la violence faite à cette même nature humaine et à ses droits et libertés. Cette nature avec ses droits et libertés, je ne les tiens aucunement de l'État mais d'une existence reçue. Comme je l'ai dit, je regrette que le positivisme juridique, véritable air du temps, imprègne autant la mentalité de catholiques et même d'autorités ecclésiastiques peu éclairées quant à la nature et à la finalité des normes juridiques, qu’elles soient étatiques ou ecclésiastiques.

    Finalement, le comportement du Pape en Irak interroge utilement sur la question juridico-morale de la mise en danger de la vie d'autrui par inattention volontaire à une norme morale. Pour s'en tenir aux éléments matériels constitutifs de la mise en danger, il n'est pas nécessaire de prouver l'effectivité du dommage (par exemple, quand quelqu'un qui n'a pas pris les précautions requises a effectivement porté atteinte à la vie d'une autre personne). Mais encore faut-il qualifier les comportements, c'est à dire prouver l'immédiateté de la mise en danger par ce comportement, tant en droit qu'en morale. Etant en train d'étudier la question dans des revues Dalloz, je ne conclus pas. Je reste cependant rêveur sur cette question de la mise en danger devant des faits objectifs : le maintien de la vie familiale, premier facteur de contamination et le maintien de la proximité familiale dans les lieux de culte, premier facteur de contamination dans ces lieux. Par induction et pour l’heure, j'en infère que des faits premiers constitutifs de la mise en danger de la vie d'autrui ont été soustraits à la notion même de mise en danger de la vie d'autrui. De mon point de vue, il en résulte que la qualification de mise en danger est en l'espèce une coquille vide, associant un manque assumé de rapport au réel et l'affirmation d'un pouvoir de volonté sans fondement raisonnable. Le Pape, lui, fait le contraire des normes là où il le peut et le pense nécessaire. Plus modestement et depuis ma conscience, je pense le contraire des normes positivistes de l'État alors que je les observe et qu'elles sont béatement encensées par des discours ecclésiastiques soumis, convenus et parfois manipulateurs.

    En son temps et en Pologne, Mgr Wojtyla luttait contre le marxisme en sapant intellectuellement ses fondements dans la conscience des jeunes, tout en discutant avec les commissaires du peuple pour obtenir un bâtiment afin d'y établir son séminaire.
    A ma connaissance, le Pape n'a transgressé aucune norme de l'État irakien, tout en transgressant au plan moral des exigences morales inscrites dans les normes juridiques de nombreux États, dont le sien. Ce faisant, il a inscrit ces normes dans une relativité nécessaire. On peut l'en remercier.

    Pour notre part et depuis notre place, nous ne pouvons en faire autant, pas même à Saint Eugène. Mais une voie nous est ouverte, celle d'un réveil de notre conscience humaine et de la loi naturelle qui y est inscrite. Pour le reste, par solidarité sacerdotale, juridique, mais aussi par conviction, je souhaite que l'honneur de prêtres brutalement incriminés soit lavé, surtout au for ecclésiastique, par l'exercice sans faiblesse des voies de recours et des droits de la défense.

  • Pardonnez-moi, mon Père, vous ne m'avez pas sollicité ; mais je vous trouve tarabiscoté, dans tous les sens que peut prendre ce terme.
    "Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l’avoir révélé aux tout-petits." Luc, 10, 21.
    "- Comment vous sentez-vous, ce matin ?
    - Pas très résistante." Arletty.

  • Mon Père
    Vous vous contredisez. Si " le Pape s'en affranchit en Irak pour le bien des Irakiens," et "Pour notre part et depuis notre place, nous ne pouvons en faire autant, pas même à Saint Eugène"
    A mon avis, les prêtres de St Eugène s'en affranchissent pour le bien des fidèles. Vous ne semblez pas avoir pris la mesure de la manipulation mondiale et semblez penser que les pouvoirs publics oeuvrent pour le bien commun. Or, ils font tout le contraire en aggravant l'emprise de la culture de mort, en empêchant une véritable médecine de soigner, en terrorisant les populations avec l'utilisation frauduleuse des tests PCR, en liquidant les libertés les plus élémentaires au service d'un mondialisme luciférien.
    Bon dimanche de la miséricorde, vertu inconnue de nos gouvernants.

  • avant de tirer des conclusions, il faudrait d'abord s'assurer de l'authenticité de la chose
    j'ai relevé dans cette vidéo et dans son commentaire un certain nombre de choses qui m'ont semblé être des anomalies
    avec l'autre provocation gouvernementale et médiatique sur les "restaurants clandestins" on peut voir que le gouvernement a décidé de jouer de la provocation; ici aussi, c'est peut-être le cas
    que l'archevêque veuille tirer cette affaire au clair est tout à fait normal et on n e pourra en tirer de conclusions que quand on en connaitra les suites
    quant aux enquêtes officielles, elles ne sont que la preuve que le gouvernement ne respecte rien

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