Macron reste ferme sur son projet d’interdiction de l’école à la maison.
Castex l’a en effet indiqué au Monde. Dans son avis alambiqué et confus, le Conseil d’Etat a dit que sur ce point le projet de loi « contre les séparatismes » n’est pas conforme à la Constitution en l’état, mais que le gouvernement peut restreindre le droit de faire l’école à la maison à des cas précis.
Dans son annonce, Macron avait donné comme seule dérogation « l’état de santé ». Castex en ajoute trois autres : la pratique sportive ou artistique intensive, l’éloignement géographique d’un établissement, une situation particulière. Et il faudra l’autorisation expresse des « autorités académiques ». Bref le droit de faire l’école à la maison n’existera plus. C’est une liberté de plus qui disparaît, couplée avec l’obligation d’aller à l’école dès 3 ans.
Et pendant ce temps-là on apprend aussi que trois décrets (qui n’ont pas été annoncés) permettent de ficher les citoyens quant à leurs opinions politiques, leur appartenance syndicale, leurs orientations sexuelles, leur pratique sportive, leur comportement religieux, leurs activités sur les réseaux sociaux…
Commentaires
Inquiète par rapport à ce nouveau moyen de fliquage, je cherche sous gouv.fr ... mais en vain. Celui qui a dit que "nul n'est censé ignorer la loi" n'a manifestement jamais cherché à se renseigner lui-même !
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGIARTI000042611413/2020-12-05/
pour Christiane. Toute la presse "aux ordres" en parle, pour s'en "effaroucher" et ensuite ce sera appliqué et personne n'en reparlera.
quand le diable se mord la queue
quand j'avais neuf ans, j'ai été forcé de suivre l'école à la maison : l'inspecteur d'académie avait fermé toutes les écoles libres de la région sans avoir les moyens de les remplacer, dans une région, le pays de Fougères, où les rares écoles publiques étaient des curiosités qui n'avaient guère pour élèves que les enfants des instituteurs
mes parents n'avaient pas de voiture et notre médecin avait jugé que je n'étais pas en état de faire plusieurs kilomètres aller-retour par jour pour aller à l'école la plus proche
maintenant, par la volonté de son serviteur Macron, la République me contraindrait à cette école à la maison qu'il exècre, dont je serais bien obligé de me contenter