En mai dernier j’avais signalé la démarche de Heidi Crowter, jeune trisomique qui saisissait la justice contre la loi permettant l’avortement « médical » jusqu’au terme notamment en cas de trisomie 21. Elle avait également lancé une pétition « contre une loi sur l’avortement qui me donne l’impression que je serais mieux morte ». Et elle avait été rejointe par une mère d’enfant trisomique, Máire Lea-Wilson. Une loi discriminatoire, faisaient-elles valoir, Máire soulignant que la loi ne porte pas le même regard sur ses deux fils (l’un doit vivre, l’autre peut être tué) : « Je leur accorde la même valeur, mais la loi ne le fait pas. »
La Haute Cour d’Angleterre et Galles (qui est en fait un tribunal de première instance, mais pour les sujets importants) vient de juger la plainte recevable : « La Cour a reconnu qu’on peut soutenir que l’État agit illégalement envers les bébés atteints du syndrome de Down en permettant leur avortement jusqu’à la naissance. »
Le procès devrait avoir lieu au début de l’année prochaine.
Commentaires
C'est effectivement une honte qu'un avortement eugénique. Mais c'est la logique des puissants et des forts.
Quelle différence y-a-t-il entre tuer un enfant dans le ventre de sa mère, ou après la naissance et tuer un vieillard dans son lit ou un handicapé dans sa chaise roulante?
C'est toujours la même logique: éliminer au nom de la compassion ceux qui coûtent cher.
Aux USA et au Canada des assurances ont refusé de payer des soins (p.ex; pour un cancer) mais ont proposé à leur client de prendre en charge les frais pour euthanasie; Sans commentaire!